La galère du coucher

Bonjour,

Je me tourne vers vous parce que je ne sais plus comment m'y prendre pour coucher ma fille de bientôt 3 ans (en novembre). Il y a 1 mois environ elle a réussi à sortir de son lit et depuis elle sort inlassablement pour la sieste et le soir. Je précise qu'elle dort dans un grand lit mais elle avait jusqu'à présent des barrières autour. Maintenant qu'elle sait escalader, on a enlever une barrière pour éviter tout dangers liés aux escalades. On a un rituel pour le coucher bien évidemment (pipi, pyjama, bossage des dents, histoire, petite comptine, bisous, calins). On lui a aussi acheter un réveil avec un mouton qui dort ou se réveille (aux horaires programmés), et au niveau du réveille elle respecte assez bien et l'attend. Mais pour le coucher dès qu'on referme la porte (on la laisse un peu entre-ouverte avec la lumière dans le couloir) elle revient encore et encore. Pendant plusieurs jours je me suis postée devant sa porte et dès qu'elle pointait le bout de son nez , je lui disais de retourner dans son lit. Mais à peine la porte se refermait qu'elle était de nouveau là. Elle rigole et prend ça comme un jeu. Elle me fait tourner en bourrique en trouvant souvent quelque chose à réclamer: il faut que je lui remette sa couverture et dès que je viens la lui remettre me dit que "non" elle ne la veut pas. Je repars et elle me crie qu'elle la veut... Avec son papa on est pourtant ferme et nous on est loin de rigoler. On a aussi essayé de la punir et de la mettre au coin mais ça aussi elle le prend comme un jeu. L'autre soir elle a même réclamé "au coin s'il te plait". Bref elle essaye de décider, de faire son manège. Du coup, nos soirées sont très écourtées mais surtout sa comédie nous fatigue et nous énerve. On a aussi essayé de l'ignorer, en continuant nos activités et en ne lui adressant pas la parole sauf pour lui dire de retourner au lit. Mais non, elle dit "pas dormir". Elle m'empêche même de me reposer quand je veux dormir l'après-midi. On a aussi dit qu'elle serait priver de télé le lendemain ou d'histoire mais rien, à croire que les réprimandes futures ne comptent pas sur le moment. On lui a aussi dit que si elle dort sans se lever elle sera récompenser, mais à ce moment là rien ne compte. Elle a une petite soeur qui dort à côté de sa chambre et je crains parfois les grands éclats de sa part(cris, pleurs, hurlements). C'est pourtant une petite fille qui a un bon sommeil, quand elle s'endort c'est pour toute la nuit et avant qu'elle puisse se lever du lit, elle dormait souvent jusqu'à 9h le matin. Elle va à l'école depuis la rentrée et est très heureuse d'y aller, aucun problème à ce niveau là. Mais c'est vrai que depuis toujours une fois couchée, elle essayait de nous faire revenir (avant qu'elle puisse se lever seule). Mais on ne revenait pas, sauf exceptions (maladies...). Du coup elle pleurait ou criait souvent 5 mn avant de s'endormir.
Maintenant peu importe ce qu'on essaye, elle finit souvent par pleurer et dormir parce qu'on se fâche. A croire qu'elle ne peut s'endormir qu'en pleurant un coup??!! Mais moi, je n'aime pas avoir à me fâcher et m'énerver quotidiennement pour cela. Je voudrais qu'elle s'endorme dans le calme et non les pleurs.

Voilà la situation, j'espère que vous aurez de bons conseils. Je sais aussi qu'elle est dans l'âge de l'opposition mais je ne voudrais pas que de mauvaises habitudes s'installent surtout pour le dodo.

Merci d'avance

il ne faut surtout pas faire du coucher un combat sinon vous courez à l'escalade et certains enfants au caractère bien trempé peuvent être plus résistants que leurs parents!
une piste qui marche très bien à cet âge là: le contrat cadeau:
1ere étape: élaboration d'un tableau avec les jours de la semaine et pour chaque jour 2 colonnes: endormissement réussi, endormissement compliqué; vous achetez des jolies gommettes, ou des petits tampons, ou décidez de faire un dessin qui sera mis dans la case adéquate en fonction de la réussite ou non.
2eme étape: tous les matins vous faites le point avec l'enfant pour décider dans quelle colonne on se situe
3eme étape: au bout de 3 fois dans la colonne "réussi" l'enfant a droit à un petit cadeau.

parallèlement à ça vous rresponsabilisez et autonomisez votre fille le soir: vous ne pouvez pas l'obliger à dormir, par contre elle doit rester dans sa chambre, si possible dans son lit, à partir du moment où vous l'avez décidé; pas de retour en arrière possible quelque soient les hurlements; recours à une barrière devant la porte de la chambre si nécessaire;
ne vous exposez pas à perdre patience; rien n'est négociable, ignorez ses demandes qui ne sont que des prétextes à prolonger le temps passé avec vous.
si vous maintenez cette attitude ferme, en valorisant le comportement positif de votre enfant, après quelques semaines un nouvel équilibre s'instaurera et tout rentrera dans l'ordre.

On lui a déjà plusieurs fois dit que si elle ne voulait pas dormir tout de suite c'était son droit mais par contre qu'elle ne devait pas sortir de sa chambre. Sur l'instant elle dit "oui" mais ensuite dès que l'on part, elle débarque. On lui répète que sa place est dans sa chambre mais alors elle s'y oppose énergiquement "non, non, pas dormir". Je pense qu'on va devoir effectivement mettre une barrière à sa porte. Mais ne pourra-t-elle pas l'escalader? Est-ce suffisamment haut?
J'ai encore une autre question. La semaine prochaine je vais exceptionnellement la faire garder avec sa soeur par leurs grands-parents car j'ai une formation d'une semaine. Du coup on va loger chez les grands-parents (côté pratique) pour la semaine. Je suppose donc que ça ne sert à rien de commencer le contrat-cadeau et la mise en place de la barrière avant notre retour à la maison dans 10 jours ??

J'ai encore une question... La première fois qu'on met la barrière en place, faut-il d'abord lui laisser une dernière chance de rester dans sa chambre par elle-même et la prévenir que si elle se lève ne serait-ce qu'une fois on fermera avec une barrière? Ou agir de manière plus naturelle en fermant la barrière dès qu'on la quitte sans revenir sur ses désobéissances passées: "avec ton papa on a mis une barrière pour que tu ne sortes plus de ta chambre. On laissera comme toujours ta porte entre-ouverte avec la lumière du couloir. Nous on a aussi besoin d'avoir un temps pour souffler et se reposer. On se retrouve demain matin. Bonne nuit.".
Et si elle pleure et crie (ce qui arrivera sans doute), comment faut-il réagir? Pouvons-nous aller la voir ou non?

Je sais, je me pose beaucoup de questions mais je voudrais agir au mieux.

Merci d'avance.

Ns avons un peu ce soucis la avec notre fils de 3 ans mais en plus de ca il se reveille plusieurs fois par nuit et se léve.
Ns avons essayer beaucoup de chose mais rien a faire ns sommes obliger de rester a ses cotés pour qu'il s'endorme.
Donc ns avons essayer la barriére il est passer par dessus, ns avons aussi remit son petit lit (lit parapluie) il est aussi passer par dessus, ns l'avons aussi puni , mit une fessé rien a faire on ne sait plus koi faire

pour la barrière rien ne vous empêche de la laisser ouverte, de prévenir votre enfant, et de la fermer à la première sortie; si votre enfant hurle dans sa chambre vous pouvez aller voir, mais évitez de rentrer dans la chambre et de vous y attarder; répétez votre message, brièvement, et repartez; pour les petits coquins qui passent la barrière je vous conseille de sécuriser la chambre, voire de mettre le matelas par terre si vous craignez des chutes du lit, et ensuite de maintenir la porte fermée, en continuant à passer une tête de temps en temps; encore une fois il ne s'agit pas d'enfermer votre enfant pour la nuit sans jamais retourner le voir; il s'agit de lui montrer où se situent les limites à ne pas franchir; si vous restez très ferme vous verrez qu'après quelques jours de ce règime tout va s'améliorer et rapidement fermer la porte ne sera plus indispensable car l'enfant aura compris que sortir de la chambre était formellement interdit, porte fermée ou pas.
la clé de la réussite c'est la persévérance dans une conduite indentique, non négociable par l'enfant; restaurer des limites claires aide l'enfant à se structurer et à se sécuriser.