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 Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?

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Flower60




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MessageSujet: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyLun 9 Nov 2009 - 0:30

Bonjour,

Je suis une jeune fille de 22 ans, et je souffre depuis l'été 2008 de graves insomnies. Je ne me souviens pas m'être endormie de manière "naturelle" pendant plus d'une heure depuis une date précise ce mois-là. Depuis, je ne dors qu'avec des somnifères, ou alors je n'en prends pas du tout, et je ne dors pas, comme c'est arrivé pendant les 3 mois de vacances d'été que j'ai eues dernièrement (sevrage total, mais aucun changement au final).
Je suis heureuse de trouver un forum sur lequel des médecins répondent... J'en ai consulté énormément et aucun ne semble capable de répondre à la question posée en titre de ce sujet. J'espère sincèrement que Dr Morphée pourra en apporter une ébauche...

Mon problème est en fait simple: j'ai l'impression d'avoir "perdu le sommeil", c'est-à-dire complètement perdu la faculté d'avoir un bon sommeil, pendant plus d'une heure, plus de 3h par nuit (c'est alors un sommeil très bizarre: tout de suite des rêves, et pas reposant), suite à la prise pendant 1 an, tous les soirs, d'en moyenne 5 gouttes de Rivotril. Même avec des somnifères je ne me sens jamais reposée après avoir dormi, jamais comme je me sentais "avant", avant le Rivotril.

En fait, tout remonte à juillet 2007, quand j'ai commencé ce médicament. J'avais consulté un spécialiste pour des problèmes de douleurs musculaires (en fait, douleurs à la vessie qui me réveillaient la nuit et me gâchaient un peu la vie le jour), et il m'a prescrit du Rivotril, 3 à 4 gouttes au coucher (2,5mg/mL). On avait dit qu'on allait "tester", parmi d'autres traitements. Mais cette année-là, je devais partir étudier un an à l'étranger, sans revenir en France. Cela peut paraître fou, mais "au cas-où ça marcherait", j'ai eu 3 flacons de prescrits, de quoi tenir l'année à 10 000km de la France, au cas-où ce serait efficace.
Cela n'a pas été efficace, au bout d'un mois j'ai pu le constater. Mais je n'ai pas pu arrêter: quand j'ai arrêté après ce 1er mois, je ne dormais plus, et au bout de 3 jours je n'ai plus tenu. Donc, pendant 1 an, j'ai continué à terminer mes flacons, pas dans des quantités folles puisqu'un an après, quand je n'en avais plus et que j'ai du arrêter, j'étais arrivée à 6 gouttes par soir tous les soirs.

Quand je suis rentrée en France en juillet 2008, j'ai arrêté d'un coup le Rivotril, puisque je n'en avais plus. Et là, je n'ai plus jamais pu dormir normalement. J'alternais soit des somnifères (zolpidem, havlane), soit du rivotril (que je me suis fait represcrire par des généralistes), parfois les deux ensemble. Je suis montée jusqu'à 15 gouttes de rivotril par soir parfois.

J'ai fait ça pendant presque un an, jusqu'à juin 2009, tout en essayant de consulter: au moins 5 généralistes et 3 psychiatres (je les croyais compétents dans ce domaine), mais à chaque fois on me represcrivait des benzodiazépines, ou pire des antidépresseurs alors que je ne me sens pas du tout déprimée (j'aimerais juste dormir!). Puis l'un de ces médecins m'a proposé de prendre mes 3 mois de vacances (je suis étudiante, j'aurais pu faire un stage, mais ce n'était pas obligatoire) pour me sevrer: arrêt des médicaments en 15 jours, puis bonne hygiène de vie pour retrouver le sommeil.

A partir du 1er juillet 2009, je n'ai plus pris aucun somnifère. Je n'ai pas dormi de l'été, c'était dur, mais en famille ou entre amis, quand on n'a aucun impératif c'est moins grave qu'en période scolaire. Je pensais que quand même, au bout de 3 mois, j'allais me remettre à dormir normalement. Mais non... Les cours ont repris fin septembre. Au bout d'une semaine, c'est devenu intenable de ne pas dormir comme ça (impossible de suivre sans dormir, de se lever le matin, de travailler...). J'ai donc recommencé (avec mes stocks abondants...) mon schéma de l'année précédente: alternance Rivotril, Havlane, Zolpidem. Ce qui me fait peur, c'est que ça marche de moins en moins. Des doses qui marchaient avant mon sevrage de 3 mois ne marchent plus (ex: 7 gouttes de rivotril + un havlane: je ne dors plus). La seule chose qui marche c'est de combiner un antihistaminique (atarax) avec l'havlane, mais j'ai compté que je mets 18h pour éliminer l'atarax, il faut donc avoir 18h devant soi, ce qui n'est pas tenable... Je ne sais donc plus quoi faire.

Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi après 3 mois de sevrage complet, et d'hygiène de vie irréprochable (lever tôt à heures fixes, repas du soir légers, du sport tous les jours), et en plus aucun stress (j'étais en vacances, absolument rien d'impératif à faire, en famille ou avec des amis), je n'ai jamais réussi à re-dormir normalement

[b]Ceci amène à ma question de départ: est-ce qu'il est possible que la prise pendant 1 an de Rivotril, en moyenne 5 gouttes par soir, + éventuellement l'année supplémentaire repassée à prendre des benzodiazépines pour dormir, ait pu détruire de manière irréversible quelque chose dans mon cerveau, qui fait que je ne pourrai plus jamais retrouver un sommeil normal?[/b]
Je me pose sérieusement la question quand je vois que 3 mois sans [u]rien[/u] n'ont pas réussi à me faire redormir normalement. Malgré une absence de stress, malgré le sport, malgré des levers matinaux.
J'ai l'impression qu'un ressort s'est cassé, et que c'est irréversible, que je ne retrouverai plus jamais le sommeil que j'avais avant de commencer le Rivotril. J'aimerais savoir si c'est le cas, si les médecins en savent quelque chose. Je conçois qu'un médicament puisse avoir des effets irréversibles si on le prend de manière prolongée, je veux juste savoir si c'est mon cas avec le Rivotril, et les benzodiazépines. Parce que rien, mais vraiment rien ne marche, et le sevrage de 3 mois n'a rien changé.

J'ai 22 ans, donc c'est important pour moi de savoir si je serai comme ça à vie... Pour peut-être changer mes projets de carrière, d'études, parce que dans cet état je ne pourrai jamais réaliser mes ambitions.

Merci de me répondre...

Cordialement,

Une étudiante un peu désespérée.
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MORPHEE
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MessageSujet: Re: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyMar 10 Nov 2009 - 18:00

Aucun élément ne permet de penser que les benzodiazépines dont le rivotril fait partie "détruisent " le sommeil.
LE sevrage peut être très compliqué, et c'est ce que vous expérimentez.
Parfois les antidépresseurs ne sont pas utilisés comme "anti-dépresseurs" mais pour leurs vertus dans l'anxiété ou dans la restauration du sommeil, et c'est une piste qui vaut la peine...lesquels et combien de temps en avez-vous pris ?
Vous ètes-vous déjà adressé à un centre de sommeil Bon courage !
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Flower60




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MessageSujet: Re: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyVen 13 Nov 2009 - 22:05

Merci pour votre réponse!

Je n'ai pas pris les antidépresseurs car la psychiatre qui me les avait prescrits me croyait en dépression, alors que j'étais juste très fatiguée et que j'avais un coup de blues parce que je ratais tous mes examens à cause de la fatigue. Elle m'avait prescrit du Seroplex. Cet anti-dépresseur fait-il partie de ceux qui peuvent aider à restaurer le sommeil?

De toute manière, je suppose que si je devais commencer un anti-dépresseur, cela n'empêcherait pas de devoir continuer le Rivotril, et de me sevrer très progressivement? Le sevrage de cet été en deux semaines était à mon goût beaucoup trop rapide. Le problème du Rivotril est la manière dont il est dosé. Une goutte représente déjà quantité assez grande, j'ai l'impression que même diminuer d'une seule goutte toutes les deux semaines serait trop "brutal" après autant de temps.

L'idée de l'anti-dépresseur ne me rebute pas, mais le problème est qu'il faut aussi s'en sevrer ensuite... Et cela m'effraie beaucoup.

Sinon, j'ai parcouru le site le site benzo.co.uk, qui propose des plans de sevrages qui m'ont l'air rationnels et intéressants (je ne suis pas une professionnelle mais bon...), sur de très longues durées. Dans mon cas il faudrait apparemment remplacer progressivement (en 6 à 12 semaines) le clonazépam par le diazépam (valium), puis de cesser le diazépam très progressivement (en 20 à 40 semaines).

A mes yeux, cette solution me paraît intelligente principalement car l'avantage du diazépam est qu'il existe en comprimés de 10mg, 5mg et 2mg, sécables, et aussi en gouttes avec 1 goutte = 0,33mg, donc il est possible de diminuer très très progressivement la dose, avec une grande précision, ce que je ne peux pas faire avec le clonazépam.

Mon médecin traitant (qui ne sait plus quoi faire) m'a finalement donné une ordonnance qu'il a glissée dans une enveloppe sur laquelle il a écrit "Consultation troubles du sommeil, CHU Pitié-Salpêtrière" (mais sans numéro de téléphone). Je vais appeler dès lundi (avec le numéro de l'accueil général). Savez-vous combien de temps il faut pour obtenir un rendez-vous (approximativement, au minimum?).

Quoi qu'il arrive, je ne touche pas à ma dose pour le moment (10 gouttes de Rivotril par soir... parfois avec un somnifère en plus, Havlane si je n'ai pas d'impératif le matin, Zolpidem si je dois me lever car je ne dors que 6 heures avec).

Merci encore!
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Flower60




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MessageSujet: Re: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyVen 13 Nov 2009 - 22:49

Autres questions en passant:

1) Sachant que le plus gros effet secondaire que je ressens la journée est la difficulté à se concentrer, [b]est-ce que je pourrais légitimement demander un peu plus de temps pour passer mes examens? [/b]Je suis encore étudiante, c'est d'ailleurs normalement ma dernière année, et mes résultats ont considérablement chuté car je n'arrive jamais à terminer les épreuves dans le temps imparti. Au point que je risquerais presque le redoublement de cette dernière année (=10 000 euros de frais de scolarité, et une ligne qui fait très très mauvais effet sur le CV) alors qu'avant j'avais d'excellents résultats. J'en ai parlé à mes responsables pédagogiques, et ils m'ont dit que si un médecin spécialiste leur certifiait que je suis bien plus lente et bien moins concentrée (ce qui est vrai!!) lors de mes examens (comme lors de mes cours, et de mes révisions) à cause du Rivotril, alors il n'y aurait pas de problème pour rallonger le temps de mes épreuves. Les enjeux étant grands, je me permets de vous poser la question...

2) Est-ce qu'à mon âge les troubles de la mémoire occasionnés par la prise prolongée de benzodiazépines (2 ans, donc) sont [b]entièrement réversibles[/b]?

Merci
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MessageSujet: Re: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyVen 13 Nov 2009 - 22:50

PS: j'habite à Paris, d'où la prescription de consultation à la Pitié...
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MORPHEE
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MessageSujet: Re: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyLun 16 Nov 2009 - 11:36

Les plans de sevrage dont vous parlez sont très judicieux pour les cas complexes et représentent une piste tout à fait réaliste pour vous !
Vous pouvez en parler à votre médecin traitant en attendant votre rendez-vous spécialisé. Délais ?
Toutes les diminutions que vous aurez réussi à initier seront bénéfiques : par exemple, vous pouvez vous fixer de diminuer d'une goutte au début de chaque nouveau mois !
L'unité de sommeil de la pitié est très réputée, et vous offrira certainement un soutien de choix. C'est au spécialiste qui sera sollicité en consultation de décider la légitimité du certificat que vous demandez, et je ne peux me prononcer à sa place.
Je ne connais pas d'étude sur la récupération de la mémoire après sevrage en benzodiazépine à long terme...mais il est raisonnable de penser que votre mémoire sera en meilleure forme après l'arrêt du traitement !
Bon courage !
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MessageSujet: Re: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyLun 16 Nov 2009 - 18:42

Cette piste de sevrage est-elle donc meilleure que celle des antidépresseurs?
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MessageSujet: Re: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyLun 16 Nov 2009 - 18:55

(suite de mon message précédent)

J'hésite franchement entre un sevrage à l'aide d'un passage au valium, et un sevrage avec l'aide d'antidépresseurs. Pourriez-vous m'éclairer rapidement sur les 3 points suivants?

1) Du valium ou des antidépresseurs, lequel entraîne une plus grande somnolence le jour, les plus grandes difficultés de concentration/mémoire? (je dois vraiment rester efficace en cours...)

2) Est-il plus difficile de se sevrer de l'AD que du valium?

3) Peut-on devenir dépressif alors qu'on ne l'était pas en arrêtant un antidépresseurs (les psys que j'ai vus m'ont dit que je n'étais pas du tout dépressive)?

Dans le cas où les antidépresseurs seraient un meilleur choix, et si comme je dois commencer avec mon mon médecin traitant (qui est un généraliste et il ne connaît pas grand-chose aux problèmes de sommeil / sevrage aux benzodiazépines),[b] quels seraient les antidépresseurs indiqués[/b]?
Je ne me sens vraiment pas déprimée, je voudrais juste redormir "normalement". Même cet été lors du sevrage brutal en 2 semaines, le seul symptôme que j'ai eu sur les 3 mois entiers était l'insomnie.
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MessageSujet: Re: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyLun 16 Nov 2009 - 19:44

PS: la seule psy sur un certain nombre qui m'avait trouvé dépressive m'avait prescrit du Seroplex... Fait-il partie des antidépresseurs qui permettent de réduire l'anxiété due au sevrage et surtout, surtout de restaurer un peu le sommeil?

Sinon, donnez-moi quelques noms (d'antidépresseurs adaptés) et j'en discuterai avec mon généraliste.

J'appelle demain pour le rendez-vous à la Pitié, je n'ai pas eu le temps aujourd'hui avec les cours... J'espère que le délai ne sera pas long, car je suis en stage du 1er février au 1er août, 12h minimum/jour et là la fatigue ne pardonnera pas...
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MessageSujet: Re: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyMar 17 Nov 2009 - 17:25

Le délai pour un rendez-vous à la Pitié est de 5 mois, et avant ça je dois remplir un questionnaire (qu'ils m'ont envoyé aujourd'hui) sur mon sommeil, pendant 1 mois... Donc pas de rendez-vous avant mai.

Je vais donc devoir me débrouiller...! Je commence le stage qui va déterminer ma carrière le 1er février, et je passe mes épreuves pour être diplômée en décembre, janvier et mai... Je n'ai donc pas le choix que de faire ça dès maintenant avec mon médecin traitant (que je peux voir toutes les semaines, au moins!).
Je vais décider selon vos conseils entre sevrage avec AD ou avec valium et je vais suivre les programmes longs des professeurs qui publient sur benzo.co.uk.

2 paramètres pour ce choix entre AD/valium:
- lequel provoque le moins de somnolence la journée?
- duquel est-il le moins difficile de se sevrer?

J'ai aussi pris rdv avec une sophrologue (que j'ai eue au téléphone et qui a l'air de très bien connaître les benzodiazépines), et j'envisage de m'inscrire à une salle de sport juste à côté de chez moi, si cela peut m'être bénéfique... en plus j'adore ça.
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MessageSujet: Re: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptySam 21 Nov 2009 - 19:57

Snif, Dr Morphée est parti en vacances? Sad

Hier soir, 10 gouttes de rivotril (1mg) + 2 havlane + 2 atarax = aucun effet...

C'était un peu exceptionnel, je voulais dormir une bonne fois pour toute ce week-end pour aborder la semaine en étant à peu près reposée.
J'ai en effet séché presque toute la semaine car je ne dormais que 1h ou 2h par nuit quand je prenais 10 gouttes de Rivotril, et 4h peut-être avec 7 gouttes de Rivotril + un Zolpidem (mais je ne me sentais pas reposée, je me sentais irritable, etc).

J'envisage d'augmenter juste le Rivotril et d'arrêter pour de bon de "compléter" avec des hypnotiques type Zolpidem et Havlane, car ils ont un effet étrange sur moi (sur mon humeur, etc, surtout le Zolpidem) au bout de quelques jours.

Tant pis si je dois arriver à 15 gouttes de Rivotril (à l'origine je ne voulais pas dépasser les 10 gouttes par soir, c'est pour ça que je complétais par un somnifère).
De toute manière, les programmes de sevrages du site benzo.co.uk pour le Rivotril sont pour des doses quotidiennes de base de 1,5mg et 3mg, donc je serai dans ces doses.

MAIS j'hésite toujours entre sevrage avec aide d'AD et sevrage avec passage par valium, cf tous mes messages ci-dessus... Si quelqu'un peut m'aider... J'attends votre réponse pour en parler à mon généraliste...
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chronos




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MessageSujet: -   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyMer 25 Nov 2009 - 19:16

tu as de la chance que le Dr Morphee t'ait répondu !

j'aurais bien aimé avoir une piste de reflexion concernant mon message 'Terreurs nocturnes - ou comment s'abandonner au sommeil ..'

En tout cas je te souhaite un grand courage pour ce que tu vis !
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MessageSujet: Re: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyMer 25 Nov 2009 - 22:16

Oui mais j'aimerais bien qu'il réponde juste une dernière fois, à mes derniers messages, car je ne sais toujours pas si je vais effectuer le sevrage directement du Rivotril avec l'aide d'un antidépresseur (et lequel?) ou en passant par le Valium Smile

Pour cela il me faut savoir duquel il est ensuite le plus difficile de se sevrer, et lequel provoque le plus d'effets type somnolence/difficulté de concentration pendant la journée.

Je suis obligée de commencer ce sevrage toute seule avec mon généraliste du fait du délai pour un rdv à la Pitié, mais ce dernier ne sait pas du tout ce qui est le plus judicieux entre sevrage avec AD / sevrage avec passage par Valium, ni quel AD me me prescrire si on choisissait cette solution.

Pour le moment je reste au Rivotril en modulant le nombre de gouttes selon mon état de fatigue. J'ai décidé de bannir les somnifères et les antihistaminiques avec lesquels je complétais de temps en temps: le Zolpidem me rend irritable et émotive, le Havlane ne marche plus du tout, et l'Atarax me transforme en légume pendant toute la journée qui suit...

J'attends donc l'avis du Dr Morphée, et la fin d'une première vague d'échéances scolaires (dans 10 jours) pour commencer. En parallèle, je ferai de la sophrologie et du sport le matin dès que je le pourrai. Je suis motivée!

Bon courage à toi aussi chronos!
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MORPHEE
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MessageSujet: Re: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyVen 27 Nov 2009 - 16:55

Le plus simple est peut-être que votre médecin si il en est d'accord appelle l'un des médecins coordinateurs du réseau pour en discuter ?
Lorsqu'on est dans une volonté de sevrage, il y a au moins un grand principe : ne pas revenir en arrière vers le palier précédent. Les effets rebonds que vous ressentez lors des diminutions de dose ne durent pas plus de quelques jours, et il est important d'en dédramatiser les conséquences. A long terme les effets des benzodiazépines correspondent à une baisse du seuil d'éveil et à une amnésie (oubli) des éveils survenus la nuit...mais elles n'améliorent pas du tout la qualité de votre sommeil.
Vos efforts sont donc justifiés.
Bon courage !
NB Le DR MORPHEE était au congrès du sommeil organisé par la société française de recherche en médecine du sommeil, ce n'est pas toujours les vacances !
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MessageSujet: Re: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyVen 27 Nov 2009 - 22:10

Bonsoir! Merci beaucoup pour cette réponse! Évidemment je plaisantais en parlant de vacances, j'étais juste pressée d'avoir une réponse Smile

Je veux bien demander à mon médecin d'appeler l'un des médecins coordinateurs du réseau. En ce cas, pourriez-vous me transmettre quelques coordonnées par message privé?

Je ne dramatise pas les effets que je ressentirai sûrement lors des diminutions de doses, mais je connais déjà ces effets vu que je les ai ressentis cet été et durant le premier mois de l'année scolaire (insomnies, stress), et je pense qu'il me serait impossible de supporter mes dernières semaines de cours (jusqu'à fin janvier) dans un tel état, avec des absences interdites, des devoirs importants à rendre, et des examens cruciaux (car c'est normalement mon dernier semestre, qui déterminera ma diplômation ou non), le problème étant qu'il est directement suivi d'un stage au rythme encore plus intense (7h-19h dans une salle de marchés à la Défense), donc je ne peux pas me permettre d'avoir de trop gros effets rebonds (impossible de bien travailler en ne dormant pas plusieurs nuits de suite...).

C'est pour ça que j'étais intéressée par les programmes de sevrage des médecins anglais sur des dizaines de semaines.

Je suis à presque deux ans et demi de Rivotril, donc je pense qu'il faut que ce soit vraiment très progressif. Et 10 à 15 gouttes ça ne s'arrête pas d'un coup... Je veux vraiment limiter au maximum les effets du sevrage, même si celui-ci doit durer un an (comme sur le plan de 30 à 60 semaines avec passage par le Valium que j'avais vu pour arrêter le clonazépam sur benzo.co.uk).
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MORPHEE
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MessageSujet: Re: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyLun 30 Nov 2009 - 14:30

Il semble que vous ayez déjà la réponse, alors transmettez ce document à votre médecin. C'est effectivement une des techniques préconisées.
Si il veut un avis, il peut nous envoyer un courrier par la poste avec son tampon et ses éventuelles questions, c'est le plus logique.
Nous ne manquerons pas de lui donner une réponse précise par tél ou courrier !
Cependant, une des règles de base du sevrage est de se situer en dehors de tout évènement stressant ou déstabilisant...peut-être faut-il attendre d'être dans une période plus sereine sur le plan de vos études ?
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MessageSujet: Re: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyLun 30 Nov 2009 - 20:46

Bonjour Monsieur,

De quel document parlez-vous?
A qui mon généraliste doit-il écrire exactement? Au réseau Morphée?

Je vais le voir dans la semaine, je lui montrerai déjà les plannings de sevrage des médecins anglais, en 30 à 60 semaines avec passage par le valium. Je pense préférer cette méthode à celle de l'arrêt avec antidépresseur.

Je sais qu'il serait mieux de situer le sevrage en dehors de tout événement stressant, mais le problème est que ce semestre (très stressant car il conditionne ma diplômation en juin) est le dernier (je suis en bac+5), il se termine fin janvier mais j'enchaîne directement sur un stage de 6 mois encore plus stressant je pense (dans la bourse - mais c'est un métier qui m'intéresse beaucoup) qui peut déboucher sur un CDI, directement à la fin du stage. Donc je n'ai pas de période "non-stressante" si je regarde jusqu'à septembre 2010... C'est pour ça que je voudrais commencer maintenant, enfin à partir des vacances scolaires le 18 décembre (2 semaines): cela risque d'être mes dernières vacances avant septembre!
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MORPHEE
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MessageSujet: Re: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyMar 8 Déc 2009 - 17:38

Le document évoqué était celui qui indiquait la marche à suivre pour le sevrage.
Prévoir un moment sans stress fait partie des recommandations habituelles.
Peut-être pourriez-vous prévoir en parallèle le soutien d'un psychologue qui pourra vous aider face à la gestion du stress ? C'est toujours bénéfique pour le sommeil.
Bon courage !
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MessageSujet: Re: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyVen 22 Avr 2011 - 16:48

Bonjour,

Je me suis inscrite sur ce forum, car j'ai vu votre post qui correspondait plus ou moins à la même situation que ma mère. Cela fait depuis une ou deux années qu'elle prend du Rivotril (4 ou 5 gouttes par soir maintenant), car elle avait elle aussi des insomnies, mais également des douleurs à la jambes (des espèces de fourmillements).

Elle a essayé d'arrêter d'en prendre, mais quand elle n'en prend pas, elle n'arrive plus du tout à dormir, et ses douleurs à la jambes sont de plus en plus intenses, causant "une sorte de dépression" et elle est plus facilement irritable. Tandis que quand elle en prend, elle a toujours mal, mais cela se voit moins, et elle arrive à dormir environs 3 à 4h.

J'aimerais savoir si vous aviez réussi à arrêter ce médicament, et si oui, par quelles méthodes ?
Je lui ai conseillée de baisser goutte à goutte (passer de 4 gouttes à 3), mais elle m'a répondu que 3 gouttes ne pouvait pas lui suffire pour dormir...

Sinon je voulais aussi savoir s'il y avait une autre solution pour traiter ce genre de douleur à la jambe, sans passé par le Rivotril, ou tout autre médicament qui permettrait d'être accro ?

En fait je ne sais pas si c'est le manque de sommeil qui provoque ces douleurs musculaires, ou si ce sont ces douleurs qui l'a font insomniaque, ou bien est-ce à cause du médicament (car quand elle arrête d'en prendre, elle a mal) ? Tout cela semble être un cercle vicieux...
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zouk




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Date d'inscription : 06/12/2010

Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? Empty
MessageSujet: Re: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyVen 22 Avr 2011 - 18:11

elle souffre surement du SJSR , elle a donc besoin du rivotril. Je ne peux pas m'en passer non plus.
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MORPHEE
Modérateur



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Date d'inscription : 29/11/2005

Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? Empty
MessageSujet: Re: Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?   Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite? EmptyJeu 28 Avr 2011 - 12:55

Le rivotril peut améliorer le syndrome des jambes sans repos, et si c'est ce diagnostic qui a motivé le traitement, il paraît judicieux d'en reparler au médecin traitant, qui pourra réévaluer la situation, avant d'entamer un sevrage.
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Prise prolongée de Rivotril: insomnie irréversible ensuite?
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