insomnie depuis bientôt 1 mois 1/2

Bonjour,

j'ai 36 ans et je souffre d'insomnie depuis 1 mois 1/2. Au tout début je mettais beaucoup plus de temps pour m'endormir (endormissement vers 3/4 heure du matin).
J'ai été ensuite sous lexomil pendant environs 1 mois à raison d'1/4 à 1/2 comprimé en automédication (je sais que c'est une belle erreur d'avoir fait ça mais quand on arrive plus à dormir on est près à tout pour retrouver le sommeil)

ce traitement à fait effet malheureusement quelque temps seulement et depuis sans le lexomil c'est insomnie totale ! mon médecin traitant me les à fait arrêté et m'a prescrit de l'atarax 25 mg le soir. ce traitement n'as eu aucun effet. J'ai essayé 50 mg, j'ai réussi à dormir mais sommeil très léger entrecoupé de réveil intempestif.

J'ai l'impression de faire un syndrome de sevrage d'autant plus que j'ai déjà eu du xanax 0,5 mg tous les soirs pendant plus de 6 mois il y a quelques années de cela.

j'ai rendez vous mardi 16 avril chez le psy et je compte aussi prendre rdv à la médecine du sommeil de l'hopital de Senlis.

Est il possible que je souffre d'un syndrome de sevrage?

j'ai oublié de précisé que souffre d'apnée du sommeil non traité 38/h (je n ai pas supporté la ppc) et que j'ai réussi à perdre 25 kg. Je n'avais d'ailleurs quasiment plus de fatigue au réveil le matin.

la dernière prise de lexomil remonte à dimanche 7 avril.

merci d'avance pour votre réponse.

Bravo pour la perte de poids, qui semble avoir bien enrayé l'impact des apnées, comme l'indique votre sentiment de bonne forme au réveil. Cela a-t-il été confirmé par un enregistrement?
Le sevrage des hypnotiques peut être assez long, la demie vie du Lexomil est d'une vingtaine d'heures, donc le rebond d'insomnie à l'arrêt est tout à fait possible, même une dizaine de jours après l'arrêt définitif. Il n'en reste pas moins que votre anxiété mérite d'être traitée, (au risque qu'elle continue à fractionner vos nuits): d'une part pour favoriser l'endormissement en levant les freins de l'anxiété de performance ("il faut absolument que je dorme" est contreproductif), mais également pour permettre un sommeil plus profond, bien continu.
Il est ainsi pertinent d'adopter les comportements favorables à l'endormissement et au bon sommeil (lever à heure régulière, suppression du café et autres excitants, absence d'écrans avant le coucher, attente de la somnolence pour aller se coucher, etc...), mais aussi de ménager un sas de détente entre la journée et la nuit pour réduire les tensions et favoriser l'abandon requis pour s'endormir. De même, multiplier tout au long de la journée les moments de détente permet d'éviter que les différentes tensions se cumulent de façon exponentielle. Le('apprentissage des techniques de relaxation pourra vous y aider.
Bon courage et tenez nous au courant.

Bonsoir,

Tout d'abord merci d'avoir répondu à mon message et désolé d'avoir mis longtemps a répondre. Le sommeil à finit par revenir à la normal. Sauf que depuis une semaine j'ai de nouveaux des problèmes de sommeil. je me réveil toute les 1h30 2h (donc sommeil hachuré). J'ai remarqué que ces problèmes apparaissent aux intersaisons c'est a dire aux mois de septembre/octobre et mars/avril. Est ce un début de dépression saisonnière comme le pense la psy que j'ai rencontré ?

Pour l'apnée du sommeil, je compte prendre rdv bientôt, j'ai attendu de perdre un peu plus de poids avant.

Très bonne chose que vos difficultés aient pu se résorber.
Concernant vos éveils nocturnes actuels, il faut se rappeler qu'il est parfaitement physiologique de se réveiller entre deux cycles de sommeil (un cycle dure en effet entre une heure et demie et deux heures), et qu'on se rendort habituellement sans se souvenir de cet éveil. Le problème ne survient que si cet éveil normal perdure, parce qu'apparait un des nombreux freins qui entravent potentiellement notre sommeil: du bruit, une inquiétude, une préoccupation, une consommation plus importante de caféine, etc... la liste est longue!
Ainsi, le fléchissement de l'humeur que peut entrainer la diminution de la luminosité de l'arrivée de l'automne (habituellement c'est un peu plus tard…) pourrait tout à fait "fragiliser" votre sommeil en le rendant moins profond. Il conviendrait alors de favoriser l'exposition à la lumière, que ce soit en étant très attentif à sortir à l'extérieur même s'il fait gris dehors, et/ou en faisant un peu de luminothérapie, idéalement le matin.
Et pour le suivi des apnées, n'hésitez pas à prendre RV sans attendre que tout soit parfait!