Bonjour à tous;
Nouveau venu sur le forum, je dois confesser la grande qualité d'expression et d'écoute rencontrées via le "Réseau Morphée". Loin de moi toute flagornerie ou cire-pompes de circonstance, mais force est de constater, on est bien loin des "déversoirs" habituels qui foisonnent sur le "Net" et c'est heureux.
Dans un cadre plus personnel consacré à la prise d'anti-dépresseurs pour un patient sous PPC, j'aurais souhaité quelques éclaircissements sur un sujet préoccupant à bien des égards.
Je suis appareillé depuis quinze jours pour IAH (30/h) et hypopnées. C'est auprès de ma généraliste que j'ai décidé de faire une polygraphie ventilatoire
pour plus de certitude. Mon cardio étant dubitatif quant à un SAS, car pas de somnolence diurne ou quelconque besoin de dormir, le soit-disant révélateur absolu de ce syndrome...
Souffrant depuis décembre d'anxiété généralisée, associée à un "zeste" d'hypocondrie suite à quelques soucis et problèmes divers (décès d'un ami cher, découverte d'un glaucome et autres inconforts sociaux) les angoisses se sont installées, mes insomnies aggravées, avec perte d'appétit et de poids).
Ma généraliste, pour un meilleur "confort" m'a prescrit un AD (Effexor) en m'invitant à consulter un psy pour une approche plus en rapport avec mes troubles. N'ayant jamais fumé ni bu, ni commis d'excès d'autre nature, je me suis refusé à être sous camisole chimique, donc exit Effexor. N'arrivant pas à recouvrer mon dynamisme et l'épuisement physique se faisant plus prégnant, je me suis rapproché d'un psy hospitalier qui m'a prescrit Sertraline à dose progressive à partir de 25mg/j et par la suite 50mg puis 100mg en quelques semaines. "Ne craignez rien, c'est très bien supporté, ça a fait ses preuves..." a-t-il ajouté. Où ça devient indigeste, c'est à la lecture de la notice; bénéfices / risques peu convaincants sinon dissuasifs... Exit également Sertraline.
Comme substitut plus logique et naturel, j'ai tenté de revenir au TAS (Training Autogène de Schultz) qui s'était révélé extraordinairement efficace lors de mes retours de reportage en terrains hostiles; mais obligé de constater que je ne parviens plus à me concentrer comme il y a trente-cinq ans. A 69 ans, est-on moins perméable au mieux être par induction et relaxation ?
Alors que faire, sinon jongler mentalement avec un choix réparateur ou destructeur à savoir : je prends un AD mais quid de l'incidence sur mon glaucome et mes apnées à réguler sous PPC ? Ou bien, faire l'impasse sur les AD en s'en remettant à la seule PPC pour éliminer l'inconfort et la souffrance de sommeils fractionnés toutes les 90mn la nuit. J'avoue que je suis dans l'expectative.
Avant tout, j'ai besoin de dormir. J'ai donc demandé à mon psy qu'il me prescrive de la Mianserine, vu ses effets secondaires moindres et ses vertus sédatives pour mieux dormir. Il me l'a prescrite (à contre-coeur) à un dosage light 10mg en me sommant de prendre également la Sertraline...
Hier soir, j'ai pris un cachet à 10mg de Miansérine et j'ai dormi 8h avec une apnée qui m'a réveillé qq mn à 3h du matin. Depuis sept à huit mois, c'est la première fois que je dors 9h d'affilée. Mais hélas, sans PPC ce qui ne règle pas le problème des apnées.
Pour conclure, ce n'est pas "boire ou conduire", mais plutôt peut-on prendre un anti-dépresseur avec l'apport nécessaire et qualitatif d'une PPC ?.
Association bénéfique ou à risques ?
En ces temps de réflexions volatiles, la voix de "Morphée" me serait tellement précieuse...