L'anxiété de ne pas dormir peut à elle seule entraver la pression de sommeil que vous vous donnez tant de mal à augmenter... Les consignes de modification des comportements pour enrayer le cercle vicieux de l'insomnie sont difficiles à tenir, et ne doivent pas être au dessus de nos forces, car ne les suivre qu'à moitié est la meilleure façon de s'épuiser sans qu'il y ait d'amélioration...
N'hésitez pas à revenir vers votre spécialiste pour arriver à un programme qui vous semble acceptable, pourquoi pas en reculant l'ensemble de la fenêtre de votre sommeil (qui garde du coup la même durée pour continuer à jouer sur la bonne pression de sommeil) de façon à reculer votre heure de coucher mais à garder votre heure habituelle de lever? Après ce sera le calcul de votre efficience de sommeil (temps dormi rapporté au temps passé au lit, l'efficience est bonne si elle est supérieure ou égale à 85%) qui vous indiquera si vous reculez suffisamment ou si vous pouvez avancer ou devez au contraire reculer davantage...
Par ailleurs, si vous souhaitez retrouver sans toutefois le prendre, l'effet relaxant et anxiolytique du Lexomil, vous pouvez peut être également le remplacer par de la relaxation (du type qui vous convient, sophro, yoga, sport, méditation, ...) qui vous aidera çà diminuer votre niveau de tension y compris dans la journée?
Enfin, il est vrai que tout ce qui vous aidera à mettre à distance vos difficultés de sommeil favorisera (et c'est bien le paradoxe!), la décontraction nécessaire à l'endormissement et au sommeil... Il faut trouver un juste équilibre, ce qui est loin d'être facile!
Bon courage, tenez nous au courant.