Effectivement on ne peut pas mourir d'insomnie! Même lors de vos périodes difficiles, vous arrivez à dormir quelques heures, et c'est sans compter les micro-sommeils qui permettent de relâcher un peu la pression de sommeil.
Ainsi le manque de sommeil, s'il dégrade évidemment votre fonctionnement (on est indubitablement plus efficace, de meilleure humeur, plus entreprenant et bien éveillé quand on a bien dormi que lorsque le sommeil nous manque...), n'est directement dangereux que par la somnolence qu'il entraîne, et qui peut générer un accident de la route, lequel peut en effet être mortel.
Vous avez tout à fait raison de souligner l'importance de la confiance en sa capacité à dormir. Il reste vrai qu'en période d'insomnie aiguë, on a du mal à se souvenir qu'en d'autres temps, les choses sont plus harmonieuses. Peut être pourriez-vous remplir un agenda de sommeil (téléchargeable sur notre site, en bas à droite de la page d'accueil), pendant les périodes de sommeil fragile, afin que vous puissiez visualiser comment, immanquablement, votre sommeil redevient normal ou acceptable.
Par ailleurs, comme vous pourrez le lire sur notre site, n'hésitez pas à vous lever quand vous ne dormez pas, de façon à couper court à toutes ces pensées négatives (et vous avez raison, la difficulté est renforcée par l'anticipation). Vous pouvez suivre le lien: http://www.reseau-morphee.fr/le-sommeil-et-ses-troubles-informations/retrouver-sommeil/retablir-comportement
En faisant autre chose hors du lit, vous écarterez les ruminations qui maintiennent l'insomnie, vous augmenterez la pression de sommeil et vous renforcerez en plus la bonne association entre le fait d'être au lit et celui de dormir. En gardant une heure de lever très régulière quelle qu'ait été la nuit, vous garantissez la bonne qualité de votre sommeil et sa venue le soir suivant.
Bon courage et tenez-nous au courant!