rythmies du sommeil chez l'adulte

Bonjour,
Je vais avoir 40 ans et je subis des rythmies du sommeil depuis mon enfance. Toute petite, je faisais des balancements (le corps entier, d'avant en arrière), avec chanson avant et pendant le sommeil... je parvenais à déplacer mon lit dans la chambre... (mon frère se cognait la tête au mur, et ma soeur bougeait ses pieds - mes parents, rien !)
En grandissant (adolescence), ces mouvements ont évolué : je bougeais essentiellement les jambes, plutôt une... allongée sur le ventre, je plie une jambe à la verticale et je la laisse retomber, parfois je lui donnais un peu de force, toute les deux secondes environ, ça fait un certain bruit !!
Depuis ma vie d'adulte, j'ai tenté de contrôler ces mouvements, au moment de l'endormissement (c'est relativement gênant en couple). Vers 22 ans, cela s'est calmé de manière significative et puis plus rien... jusqu'au jour où j'ai décidé de faire une psychothérapie (nécessaire à mon métier : travail d'aide et d'écoute). Et dès le 1er jour, c'est réapparu ! Les fréquences ont été plus ou moins importantes, mais les périodes d'acalmie m'ont fait accepter la situation. En revanche depuis le début de l'année, c'est l'horreur : 6/7 jours !! C'est invivable pour mon mari et moi je suis crevée !! Sur le plan perso et familial, pourtant tout va bien, je suis sincèrement heureuse, et je ressens un calme intérieur (la quarantaine ?!). J'ai noté que les jours où je fais des entraînements sportifs intenses, les battements sont plus forts et durent plusieurs heures.
Je ne sais pas quoi faire, c'est insupportable. J'envisage l'hypnose, qu'en pensez-vous ? Connaissez-vous des traitements ?

Ah les balancements - ils nous soulagent, rappelant sans doute le fait d’être balancé dans les bras de nos parents et ils nous permettent de nous endormir en douceur. Hélas ils ne permettent pas aux autres de s'endormir en douceur, d'ou la difficulté des balancements et la vie de couple...

Chez l'adulte comme chez l'enfant, les balancements sont bénins et aggravé par une anxiété. Plus qu'on passe du temps à trouver notre sommeil, plus qu'on cherche à se conforter, plus qu'on se balance. D’où l'efficacité TRES temporaire des hypnotiques. Efficace car le temps d'endormissement est raccourci. Temporaire car l’accoutumance est rapide. Donc il faut trouver une alternative aux hypnotiques.

Je suis tenté de dire que la psychothérapie, surtout au début, est anxiogène et donc l'aggravation des balancements n'a rien d’étonnant. Faut-il donc éviter la psychothérapie si on se balance? Mais vous avez démarré votre psychothérapie pour cause, sans doute devant des difficultés dans votre vie qui ont été eux aussi anxiogène, donc qui risquaient eux aussi d'aggraver les balancements. Parlez-en à votre psychothérapeute: l'apprentissage des techniques de relaxation afin de s'endormir plus rapidement et en douceur vous aider sans doute à se balancer moins...

Bonjour, j'ai 40ans et j'ai connus l’intensité, rythmies du sommeil dans ma vie..Aujourd'hui ça arrive moins souvent mais cela arrive encore,  quand mon mari fait la nuit. Plus de balancement sur le coté car ça me donne envie de vomiir mais sur le ventre toujours et cognement de la tête..je prend ça comme un exercice pour muscler mes bras.  Je pense que lorsqu'il y a mon mari je me sent bien alors pas besoin de me dandiner..(Ma maman appelait ça dandiner), Mais quand il est pas la, je suis seule alors besoin de réconfort alors avoir cette dandine, me fait me sentir bien. Par contre je fais toujours même devant lui, la dandine sur le canapé, assise,les jambes pliées et d'avant en arrière. Par contre il faut pas m arrêter car cela m’énerve. J'en ai besoin. Donc Je suis contente car pendant des années je me demandai ce que c’était que cette maladie, et je croyais que j'etais la seule. Merci internet:P Je suis quasi sur que je ne m’arrêterai jamais. Du moment ou cela n’embête pas mon mari, c'est le principal.

Merci à estelle6635 pour son témoignage qui met en exergue le fait que les balancements sont une manière de s'apaiser et qui peuvent être replacé par un autre manière de s'apaiser (dans ce cas, un mari qui fait fonction de doudou).

Bonjour,

Tout d'abord, je suis surpris de découvrir le nombre de personnes qui partagent ce problème bien qu'il se déclare sous plusieurs variantes.

J'ai 20 ans et depuis mes 9 mois, je me balance le plus souvent inconsciemment en remuant le haut de mon corps de gauche à droite. Devant l'incompréhension du personnel de la crèche, mes parents ont commencé à penser que je serais autiste, forte heureusement cela n'est pas le cas.

J'ai des souvenirs de m'être balancé consciemment dès l'âge de 4-5 ans pour m'aider à m'endormir et sans comprendre réellement pourquoi je faisais ça et pas ma soeur. Pendant toutes ces années, j'ai bien malgré moi essayé de mettre fin à ce problème d'autant plus que cela a parfois été sujet à des sanctions de mes parents qui je peux le comprendre en étaient désabusés.

Je me suis posé plusieurs fois la question si j'étais le seul à faire cela, et un matin en allumant la télé je suis tombé par hasard sur un reportage parlant des enfants orphelins. J'ai été choqué par cette phrase "la plupart de ces enfants ne parleront jamais" accompagnée d'images qui montraient des dizaines de nourrissons se balançant de la même manière que je le faisais en étant bébé, j'ai ensuite commencé mes recherches sur internet pour apprendre que les causes peuvent être un manque d'affection de la mère, que beaucoup d'enfants le font jusqu'à l'âge de 3 ans et enfin que ce sont principalement des garçons.

J'ai constaté avoir moins de balancements lors des nuits courtes (moins de sommeil léger), j'en déduis que l'anxiété et le manque de fatigue sont pour moi les principales causes du phénomène.

Pour faire face, je me couche tard et j'écoute de la musique dans mon lit. Grâce à cela je ne me balance plus consciemment, mais malheureusement je le fais encore inconsciemment en sommeil léger.

PS : Lorsque j'aurais à dormir avec une petite amie, je la ferais visiter avant ce forum   

il faut faire face aux informations erronée sur les balancements: vous n'êtes point les autistes, ni les enfants malmenés. Vous avez un besoin de se bercer, de s'apaiser avec un rythme que vous générez vous même et qui (en dehors des petits inconvénients pour les compagnons de lit) ne fait mal à personne. Sans bercements vous allez sans doute trouver une autre manière (peut-être plus nocive) afin de trouver votre sommeil. Moi je préfère bercements aux somnifères. Vive les gens qui se balance!

Bonjour, merci pour tout vos témoignages, je ne savais pas que ce trouble exister avant quelques mois. Je suis avec mon petit ami depuis 4 mois, il a 19 ans, et il se balance la nuit, parfois c'est que sa tête, d'autres fois c'est tout son corps. La première fois que j'ai dormi avec lui ça m'a réveiller et ça m'a fait peur. Et puis j'ai remarqué qu'en le prenant dans mes bras il s'arrêter, mais ça a duré que quelques nuits, maintenant ça ne fonctionne plus. Alors je le laisse se balancer, après tout s'il est comme ça depuis tout petit et que ça ne le dérange pas, à quoi bon le changer.. Désormais, quand ça me réveille, je n'y fait plus attention, j'attends 5 ou 10 minute que ça lui passe, et je me rendors. Et je l'avoue quelques fois ça me berce. 😶😂

Bercé par les bercements

J'ai témoigné dans ce sujet en 2014 et je vais donner de mes nouvelles.
A l'époque, je n'avais pas mon indépendance donc je m'arrangeais pour me coucher après ma mère afin de pouvoir le faire en toute discrétion avec de la musique. Parfois j'arrivais à m'en passer mais plus le stress des études était là et moins c'était possible de me retenir.
Ça fait maintenant quelques années que je ne vis plus chez elle et au final je le fais moins longtemps qu'avant, parfois un de mes chats vient m'arrêter en ronronnant et je m'endors très rapidement. Des amours ces chats Ils ne sont pas là à me juger mais préfèrent quand ça bouge pas donc ils me le font comprendre à leur manière ^^
Ah j'oubliais, concernant la copine je l'attends toujours... mais ça c'est une autre histoire :s

merci Flom 600 pour vos nouvelles! SI j'ai bien compris vous vivez paisiblement avec vos bercements et ils ne dérangent pas trop vos animaux de compagnie!

J'aimerais apporter mon propre témoignage sur ce sujet car j'aurais été infiniment rassurée si j'avais pu lire ces lignes quand j'étais adolescente.
Je me suis balancée dès les premiers mois de ma vie (mouvements du corps allongé sur le côté, parfois avec le bras droit replié contre l'oreille, parfois avec la tête cognant contre le mur ou le bord du lit). Très vite, ces balancements ne se sont pas limités aux phases de l'endormissement ou du sommeil. Je me suis balancée durant la journée, à des moments où j'étais éveillée, où je m'allongeais en écoutant de la musique pour me balancer. Cela a continué durant toute mon adolescence, puis à l'âge adulte. Je pouvais me balancer entre une et trois heures chaque jour, parfois plus. C'était pour moi des instants de relaxation, presque hypnotiques. Si quelqu'un survenait à l'improviste, c'était physiquement douloureux, comme un coup au cœur ou à la poitrine. Je pensais aux incidents de la journée et je rêvais ma vie future.
Dans ma famille, mon balancement était perçu comme une bizarrerie ou une tare annonciatrice d'autres pathologies, voire d'une forme de folie. Je n'avais pas le droit d'en parler à l'extérieur (je le percevais donc comme une maladie honteuse). Mes parents ne m'en parlaient jamais et n'en parlaient jamais. Ma mère a d'abord cru que j'étais mongolienne (je reprends ses termes). puis elle a voulu m'inciter à arrêter de me balancer en me disant que, si je continuais, je deviendrais chauve (se balancer la tête sur le côté emmêle les cheveux et il faut ensuite les démêler à grands coups de brosses). J'étais terrifiée : je ne pouvais pas m'arrêter de me balancer tout en étant convaincue de finir chauve...
Plus tard, j'ai eu l'impression que ces rythmies éveillées me permettaient d'être plus concentrée et plus performante dans mon travail. C'était comme si je leur devais une capacité de travail plus importante que la moyenne : j'ai été agrégée de lettres très jeune, puis j'ai eu un doctorat, puis une habilitation à diriger des recherches... j'ai poursuivi mes études supérieures vingt ans après le bac.
Mais cela n'empêchait pas que le fait de me balancer me donnait une image de moi complètement dégradée. J'étais persuadée qu'aucun homme ne voudrait jamais d'une femme comme moi qui se balance. J'ai donc accepté des relations où j'étais infériorisée, mal traitée et malmenée.
Cela a duré jusqu'à mes 35 ans, au moment où j'ai été enceinte. Là, impossible de me balancer : j'avais trop envie de vomir... J'ai dû arrêter pendant neuf mois, puis après ma grossesse car j'ai eu un accouchement par forceps, un de mes disques lombaires s'est brisé, et j'ai dû porter un corset... Douze mois se sont écoulés avant que mon état physique me permette de me balancer à nouveau, mais je me suis alors rendue compte que je n'en éprouvais plus le besoin. A posteriori, je pense que le fait de devenir mère à mon tour m'a permis de surmonter ma plus grande angoisse, en me montrant que je n'étais pas une mère comme ma mère. Mon fils m'a beaucoup aidé en cela (il est vraiment merveilleux).
Cela fait vingt ans à présent que je ne me balance plus en journée. Il m'arrive durant mon sommeil de me rendre compte que je me balance légèrement ou bien d'esquisser deux trois mouvements au moment de l'endormissement, mais cela n'a plus rien à voir avec ce qui se passait avant.
J'aurais aimé que quelqu'un me dise, quand j'étais enfant, qu'il n'y avait pas de honte à se balancer et qu'au contraire, je pouvais être fière d'avoir trouvé un moyen, toute seule, d'aller mieux et d'affronter la vie. Se balancer ne fait pas devenir chauve Avoir besoin de se balancer est sans doute le signe d'une sensibilité particulière, de difficultés à gérer le stress ou l'angoisse. Cela provient peut-être aussi d'une relation difficile avec la mère dans les tous premiers mois de la vie. Ma mère était sans doute en dépression pendant sa grossesse et après ma naissance car elle avait perdu une petite fille juste avant moi. Mais ce n'est pas parce qu'on se balance qu'on est fou, ou autiste, ou condamné à rater sa vie. J'enseigne à l'université, j'ai écrit seize ouvrages scientifiques, j'ai un fils et un compagnon que j'aime et qui m'aiment. La vie m'a permis d'accomplir bien mieux que ce dont je rêvais quand je me balançais !

Je me suis inscrit juste pour vous donnez mon témoignage et vous faire partager un peu ce que j'ai vécu avec la Rythmies que j'ai depuis que je suis bébé. J'ai 30 ans maintenant...

J'ai commencé vers mes plus jeunes mois de ma vie a taper ma tête contre les barreaux de mon lit d'enfant..
J'ai été placé en famille d'accueil très jeunes et aucune des ces familles d'accueil on comprise ce qu'il ce passait avec moi car cela ne sais jamais arrêté avec les années et j'ai fais ça toute m'a vie de la Rythmies... Au début c'était très brutale vers mes dix ans c'était pour "Fatigué mon cerveau" puis pour pouvoir dormir et maintenant c'est dans la nuit dans mon inconscient que cela ce produits.

Je reviens a quand j'étais plus jeunes et ce qui a été le plus dur pour moi... Il y a une famille d'accueil qui pensais que je le faisais volontairement en dormant (Je comprends pas comment on arrive à ce raisonnement)..
Mais elle me prennait le tête et me la tapait violemment contre mon cousin plusieurs fois pour me faire comprendre que c'est pas bien ce que je fessais... J'ai été traumatisé par ça... Comme ci la Rythmies était volontaire pour nous...
J'ai eu beaucoup de honte de et mal de parler de cela étant adulte.. car oui, je sais que beaucoup d'enfants le fasse très jeune mais c'est très rare chez les adultes...
J'aurais aimer un suivit, qu'on m'explique plus jeûne ce qu'il ce passe dans ma tête pour en arriver à ça... Mais au lieu de sa on m'a plus traumatisé qu'autre chose.

Aujourd'hui, Je ne m'endors plus du tout de cette façon j'ai réussi à passé le cap mentalement mais je le fais inconsciemment la nuit .  Je dis à ma copine que ça arrive quand quelque chose me travaille dans ma tête car j'ai aucune autre explication a lui donner...
Heureusement elle l'accepte tout ça et elle me caresse la tête et me rassure quand je tape la tête... Et ça marche ! J'arrête immédiatement de toqué...

Il n'y a sûrement aucun moyen de ce soigner... C'est psychologique, il y a que nous même qui pouvons nous guérir avec les années..

Désolé c'est un résumé assez rapide..