En finir avec l'Insomnie...suite Burn Out

Bonjour

je viens de m'inscrire sur ce forum afin de trouver quelques conseils pour sortir de mes problèmes s'insomnie.

L'origine de mes problèmes : Depuis plusieurs années, je suis en hyperactivité, travail intense, vie professionnelle en réussite par des promotions assez rapide, sport au quotidien et de façon intense (triathlon), participation a d'autres activités extérieurs associatives, deux projets maisons.
Je n'ai jamais su dire stop a un moment.
Sur la fin d'année, je n'ai pas su distingué des signes d’épuisement mental, ce qui m'a fait commettre des erreurs au travail et de devenir irritable uniquement au travail.
Mes fins d'année au travail sont très chargées, et stressantes, plus particulièrement ces deux dernières années. Dans mon travail de manager, j'en faisait trop donc mal organisé, j'aurais du deleguer plus.
Nous avons pris des vacances dans lesquelles nous nous sommes peu reposés, (Nous étions toujours partis) et nous avons recu beaucoup de monde dans notre home sweet home.
Au moment ou l'on m'a fait constaté mes erreurs professionnels : Burn out.... 10 jours d'insomnie, cogitation, peur d'un éventuel licenciement........(mi janvier 2013)

Avec l'aide de mon médecin, prise de somnifère au départ (1/2 zopiclon) et procalmil, pour retrouver le sommeil.. cela a fonctionné, merci le medoc
Les nuits devenaient des cauchemars, peur de me mettre au lit, grosses transpirations, anxiété...
Le temps de faire l'analyse de mes problèmes a pris quelques semaines avec l'aide d'un psychologue.. Qui m'a effectivement fait constaté que ma vie etait un empilement d'activité, j'aurais du déléguer plus au travail et diminuer le rythme de mes activités externes (J'ai 40 ans)..
L'entreprise m'a reconduit sa confiance dans la poursuite de ma carrière.
A ce jour j'ai réorganiser mon travail, ma vie perso, je me sens beaucoup mieux, mais je n'ai pas retrouvé le sommeil naturellement.
J'ai fait quelques séances de sophrologie qui m'ont permis de m'apaiser et de gérer mon stress. La technique de recherche de sommeil est inefficace.

Depuis que psychologiquement je suis mieux, je testais de lever le pied sur le zopiclon, mais je passe des nuits blanches. elles sont calmes, mais je n'ai plus le déclenchement du sommeil. La bascule ne se réalise plus. Pourquoi???
et Jour apres jour, je m’épuise. je n'ai plus de jus pour emmener mon équipe.. Devrais je demander une mutation afin de changer d'equipe ?

Avec l'aide de mon médecin, nous tentons un sevrage.
Pendant 6 jours nous augmentons les doses : 1 zopiclon, et le jour suivant 1 zopidem, puis 6 jours un demi puis 6 jours 1/4.

pour être totalement calme, dois je me faire arrêter quelques semaines pour ne plus pris intellectuellement par mon travail ? et retrouver sereinement mon sommeil ?
(Ces dernières semaines, plusieurs cas de burn out ont vu le jour). Ma santé est prioritaire.
la météo maussade de ces dernières semaines n'aide pas mentalement..vivement le soleil
Les prochaines ne seront pas avant juillet.. c'est loin...

Je vais tenter l’acuponcture et l'hypnose afin de trouver de nouvelles aide.

Par ailleurs, au niveau de la qualité de mon sommeil, j'ai toujours été long a m'endormir 3/4 d'heure a 1 heure. Mon coucher se fait vers 22h30.

Merci de vos conseils.

Les insomnies qui deviennent régulières (chroniques), entrainent fréquemment des habitudes et des façons de penser le sommeil qui se trouvent aller à l'encontre d'un sommeil naturel sans problème. Bien souvent, ces insomnies perdurent alors même que les facteurs qui les ont précipitées se règlent ou de moins s'amenuisent, ce qui semble être votre cas.
Il est alors important de repérer chacun de ces éléments et de les faire disparaître. Il serait utile que vous remplissiez un agenda de sommeil (téléchargeable sur notre site, en bas à droite de la page d'accueil) afin de vérifier vos horaires de coucher et de lever, ainsi que leur ajustement à votre temps de sommeil réel. Il faut en effet viser la qualité de votre sommeil, afin que celui-ci soit restaurateur et vous donne l'énergie que vous aspirez à déployer.
Pour garantir cette qualité de sommeil, il est important que vous ne passiez pas trop de temps au lit, que vous vous couchiez lorsque vous sentez bien la somnolence et que vous gardiez votre heure de lever tr_=ès régulière, y compris le week-end. Enfin, suivez rigoureusement les conseils d'hygiène de sommeil que vous retrouverez en suivant le lien:
http://www.reseau-morphee.fr/le-sommeil-et-ses-troubles-informations/retrouver-sommeil

Dernier conseil: Vous avez perçu le bénéfice de la sophro pour gérer le stress. Continuez ces exercices de relaxation même indépendamment car les moments de détente répartis tout au long de la journée permettent de ne pas arriver le soir avec une trop grande tension accumulée, et vont donc dans le sens d'un meilleur sommeil...

Bonjour

Je reviens pour vous donner quelques signes de mon évolution.

Je me suis mis en arret de travail pour burn out et mieux gerer ma situation.
Mon medecin traitant a fait une erreur de prescription a mon arret.. Cymbalta, que j'ai vite arrété.que des effets secondaires... 2 deux semaines pour en sortir

J'ai repris ma psychothérapie avec la psychiatre qui m'aide a "lacher prise" sur mon anxiété, stress et cela m'aide e retrouver une base solide.
Cependant je suis sous imovane 7 g (deux comprimés) et une tisane qui me donne des sommolences (Mediflor).je dors entre 4 et 5 h par nuit puis je somnole au reveil

Je suis sûr que désormais, j'ai eu une accumulation de stress qui m'ont conduit à l'insomnie + une hyperactivité.... J'ai baissé le rythme
Au niveau psychologique je commence a être mieux. Ma future femme m'aide beaucoup, elle est géniale avec moi.

J'espere sous 15 jours commencer un sevrage par 1/8 d'imovane et conserver cette tisane.
Sur mon hygiène de sommeil, plus de tv dans la chambre, coucher a heure régulière, chambre calme dans le noir.

J'ai la volonté de m'en sortir, je sais qu'au niveau des témoignages, cela prendra du temps, car au dela dela barrière psychologique, le sevrage au médicaments est un autre facteur.

A vous lire

Bravo pour vos efforts , les différents éléments sur lesquels vous jouez convergent et vont favoriser l'amélioration.

Dans les conseils d'hygiène du sommeil, on peut ajouter que vous gardiez une heure de lever très régulière, quelle qu'ait été la nuit, car cela garantit la bonne synchronisation de vos rythmes, dont celui de votre sommeil. Pour la même raison, favorisez également l'activité physique et l'exposition à la lumière, notamment le matin et inversement évitez la lumière des écrans le soir, quelques heures avant le coucher.
Il est important cependant que vous ne vous couchiez pas trop tôt, de façon à garantir une bonne pression de sommeil: attendez de bien sentir la somnolence pour aller vous coucher, en reculant autant que possible ce moment.
Enfin, préparez votre sommeil en baissant progressivement votre niveau d'éveil le soir, et en ménageant une période de décompression (excellent moment pour la tisane!) entre les activités trépidantes de la journée et l'abandon que représente l'endormissement...

Re bonjour

Les effets de l'imovane s'estompent, je ne dors quasiment plus, pourtant je ne parais plus en stress ou angoissé.
Les somnifères aident au départ pour retrouver un cycle de sommeil suite à ce gros coup de stress et d'angoisse professionnel et une hyperactivité

Je commence demain mon sevrage d'imovane par 1/4 et non 1/8 tous les quinze jours avec l'appui de ma psychiatre.

j'ai l'envie et la volonté de sortir de ce cycle infernal et de ce burn out. l'hygiène de vie est ok.
Le temps de l'analyse de soi est faite selon moi, je ne vois rien au niveau de l'angoisse qui me reste, mais pourtant... je pense qu'il faut arrêter de se poser de questions au bout d'un moment.

Ce qui me reste c'est retrouver l'abandon de soi au moment de basculer dans le sommeil. il y a toujours une hyper vigilance qui est la... "Grrr "

Cette vigilance qui vient me titiller est un sursaut d'angoisse ou peut elle être du au phénomène de l'imovane ?
Qui peut me donner une méthode pour jouer sur cet abandon de soi, car c'était tellement naturel avant... ?
Le fait de ne quasiment plus dormir lors du sevrage complique t'il la tache ?

je veux et je vais sortir de ce état qui mine la vie... je veux redevenir l'homme que j'étais mais qui aura évolué suite a cette expérience.


Merci pour vos témoignages et réponses qui sont un vrai soutien pour moi.

Il est difficile de se [u]forcer[/u] à retrouver... l'abandon et le [u]lâcher prise[/u]! Le plus facile est alors de ne plus chercher frontalement cette maitrise, mais de faire "diversion" par autre chose: on préconise ainsi de reculer l'heure du coucher, afin que la pression de sommeil accumulée précipite la bascule de l'endormissement malgré les freins générés par l'appréhension de ne pas dormir et renforcés par l'habitude et l'expérience de l'insomnie.
Il faut alors être attentif à ne pas rester au lit le matin, (surtout si on ne fait pas mieux que somnoler!) de façon à laisser le temps à cette pression de sommeil de bien s'accumuler. Pas facile, mais très efficace!
Bon courage pour votre sevrage, que cette restriction du temps au lit va également faciliter!

Bonjour

Je reviens vers vous pour vous donner quelques nouvelles.

Cela fait donc 6 mois que je suis en arret de travail car je ne pouvais plus tenir avec des nuits de 2 heures et une grosse tension.
Je poursuis ma psychothérapie, j'ai bien compris l'origine de mon Burn Out, Vie hyper active sans prise réelle temps de détente, un niveau d'exigence envers moi très " voir trop" élevé, beaucoup de sport à niveau intense
J'ai tout pour être heureux, une femme en or, un logement, travail sans soucis financier !!
Mais bon, ce burnout est un chapitre de ma vie douloureux mais qui impose certains changements. Je n'aurais jamais imaginé que ce type de maladie existe. C'est tres dur psychologiquement

Cependant le sommeil n'est toujours pas au RDV  
Je suis toujours sous imovane 7.5g + 1 Atarax 25 mg.. durant l'été je suis monté entre 4 et 5 heures de sommeil..
En juin la Psy m'a prescrit sur moi suite à une baisse de moral, un AD zoloft 50 mg qui m'a excité et fait descendre le sommeil de 4 à 2 heures, chacun réagit différemment aux molécules.. Nous l'avons arrêté un mois et demi plus tard au vu des résultats
Je n'arrive toujours pas à faire cette bascule dans le sommeil... ce dernier Lâcher prise qui a si bien existé avant.... "Ou es tu ??? "
Je suis vos conseils sur l'hygiène avant le coucher, qui au final était toujours les miennes, mais rien..
Depuis une semaine, gros rebond de l'insomnie avec 3 nuits blanches et maintenant des nuits de 2 heures et ce malgré l'imovane et l'Atarax.
Je somnole la nuit et le matin je n'arrive pas a me tirer du lit, je suis épuisé.

Le 5 septembre, je vais au centre du sommeil de Tours à Bretonneau pour une batterie de test, enregistrement du sommeil etc..

Je commence à trouver le temps long à ne rien faire a la maison,

Le retour au travail me redonnerait de la confiance mais il faut que je dorme et pour dormir il faut être en confiance, le cercle vicieux..

La psychiatre me propose quelques gouttes de Tercian sur quelques semaines ou quelques mois... Qu'en pensez vous ?
La solution n'est pas dans le médicament, l'être humain est construit pour dormir.
C'est fou comme le psychologique agit sur notre corps !!!

Votre psychothérapie vous a permis d'identifier les paramètres impliqués dans votre burn out ce qui vous permettra d'éviter que cela se reproduise: bravo pour ce travail.
Mais reste encore un sommeil fragile et non satisfaisant, avec ses conséquences qui l'auto-entretiennent: vous n'osez pas reprendre le travail, du coup vos journées vous paraissent "vides", or l'absence de journées structurées renforce justement la mauvais sommeil.

Il faut donc absolument que vous repreniez les comportements favorables à un sommeil de bonne qualité, en suivant strictement les conseils d'hygiène de sommeil:

Le plus important est que vous vous leviez chaque matin à une heure très régulière, et que vous vous y teniez quelle que soit votre fatigue.
Exposez-vous ensuite à la lumière du jour et idéalement associez une activité physique. (aller courir une heure est parfait!) Lumière et élévation de la température interne le matin sont excellents pour bien synchroniser votre horloge biologique.
Inversement, évitez la lumière (celle des écrans est pernicieuse) le soir, et favorisez au contraire toute activité de détente 2 ou 3 heures avant le coucher.
Dans la journée, programmez vos activités cela vous évitera la tentation de vous assoupir et en augmentant la qualité de votre éveil, vous améliorerez celle de votre sommeil: le sommeil se prépare dans la journée.
Le soir, n'allez pas vous coucher trop tôt, il faut attendre de bien sentir la somnolence et prévoir un temps au lit le plus ajusté possible au temps de sommeil nécessaire (plutôt en deçà que trop élevé): cela dépend donc de l'heure de lever que vous avez fixée, et ne doit pas être trop tôt, afin de favoriser une bonne pression de sommeil
Difficile, mais indispensable pour retrouver un sommeil de bonne qualité!

Il paraît judicieux de ne pas initier un nouveau traitement au moins tant que vous n'avez pas fait votre enregistrement de sommeil, les données recueillies par les différents tests seront d'autant plus riches d'informations que vous prendrez moins de molécules!

Bon courage et continuez à donner de vos nouvelles.

Bonjour

Ce matin, visite au centre Neurologique de Tours au centre du sommeil.

Explication de mon cas et de mon histoire : verdict, mes insomnies et mon Burn Out sont dues à un passage dépressif majeur, chose que je ne voulais pas entendre et accepter.
Conseil de la Neurologue est effectivement de jouer avec un cran de plus sur mon hygiène de vie, à savoir :
- le matin aller marcher ou courir une heure de façon plus régulière qu'aujourd'hui environ 1 heure
- s'occuper le reste de la journée car etre devant la télé engendre des micros sommeil éveillés
- la nuit se lever quand je ne dors plus et lire un bouquin non stimulant ou musique douce ou faire quelques techniques de relaxation.

- Prendre Mianserine Mylan 10 g pendant 5 jours puis 30g, un anti dépresseur agissant sur le sommeil durant 6 mois a un an.

- croire au traitement et arrêter comme dans mon cas le médicaments ne sont pas bon..mauvaise reaction au Cymbalta et Zoloft

Bon allez cette fois c'est la bonne...

Vous semblez être bien pris en charge et le fait de suivre un avis spécialisé va certainement vous aider à tenir dans le temps les attitudes "fonctionnelles".
Rappelez vous que régularité, exposition à la lumière du jour et activité physique sont vos alliés. Parallèlement, tout renforcement de votre activité pendant l'éveil (et donc éviter les situations de passivité comme de regarder la télé) va renforcer cet éveil et de ce fait améliorer le sommeil.
N'hésitez pas à nous donner de vos nouvelles!

Bonjour,

Voici quelques nouvelles de mon cas :

Cela fait 10 jours que je suis le traitement avec le Mianserine 30 mg avec en parallèle un sevrage d'imovane 7.5mg (passage sur ces dix jours de 1 à 1/2 puis arrêt cette nuit)..
Reveil à 7h30 et exposition à la lumière, pratique régulière de sport le matin.
Le soir avant de se coucher aux mêmes heures (23h00), mêmes rituels.
Je baille légèrement et j'ai envie d'aller me coucher et dormir mais l'endormissement ne se fait pas...


Depuis la prise du Mianserine je me trouve mieux en journée, pas d'effet secondaire..(Par conter la nuit il se faut pas trop se lever car des chutes de tension peuvent apparaitre (mon crane en a fait la douloureuse experience en allant aux toilettes).
Les nuits sont trop courte (reveil 3h00) et cette nuit avec l'arrêt de l'imovane, j'ai passé une nuit blanche calme.

Aie !!, ce matin je suis fatigué mais je tiens bon.. heureusement que je suis toujours en arrêt de travail...

Je pense que mon sevrage à l'imovane (apres 7 mois de prise) est beaucoup trop rapide et que le Mianserine n'a peut être pas encore produit tous ces effets sur le cycle du sommeil.

je vais en parler avec la psychiatre dans deux jours...

Bravo de tenir les consignes comportementales, en poursuivant dans le temps vous mettez toutes les chances de votre côté.
Bravo aussi de savoir envisager une nuit blanche avec calme: il est vrai que vous augmentez sérieusement votre pression de sommeil, et si vous arrivez à ne pas vous assoupir de la journée, cela va grandement faciliter votre endormissement le soir suivant, donc la nuit blanche aura des effets positifs!
Tenez nous au courant de votre discussion avec votre psychiatre, il est important que vous travailliez "en équipe" avec elle. .

Bonjour,

Voila un mois que je suis sous Mianserine 30Mg avec 7.5Mg d'immovane.
Mes journées sont actives mais toujours en arret de travail depuis 7 mois à cause de mon sommeil et des douleurs que mon corps somatise (acouphene gauche et céphalées de tension sur le crane).
Le coucher toujours vers 23h00, j'ai envie et je suis bien a retrouver mon lit dans le calme.
Mon endormissement se fait vers minuit et le reveil à 3 heures... Apres impossible de m'endormir mais je suis en somnolence forte et sortir du lit est impossible. Je me leve en meme temps que ma petite femme à 7h00. 5Certains matin sont plus difficile que d'autres, dû au mianserine je pense).
Je rempli bien mon agenda du sommeil, pas de sieste, de l'activité de la lumière

Je me pose la question de reprendre ou non le travail avec toutes les limites que je me suis decidé.
Y a t'il un risque sur ma sante a dormir si peu ? Re travailler entrainera t'il un cercle vertueux ou vicieux ? la est la question.. je n'ai pas envie de rechuter

J'essaie de ne plus penser a mes problèmes d'insomnies, et d'être patient (ce que me dit la psy, ayez de la patiente....) mais les céphalées me tiraillent la journée et entretiennent la problématique.

Cela fait désormais 10 mois que je ne dors plus, mais en regardant le verre a moitie plein, il y a du mieux !!! plus d'angoisse nocturne, moins de tension interne sauf au visage, mes yeux qui étaient totalement exposé et rouge le sont nettement moins..

J'ai l'impression d'avoir perdu le mode d'emploi pour dormir. Le soir je suis pourtant détendu, je vais au lit quand je me sens fatigué et que je baille, mais ce dernier abandon, lacher prise par rapport à la journée ne se s'opère plus, même si mes pensées ne sont pas négatives et que je les laissent aller.

Dieu que le corps met du temps à retrouver son equilibre.....

Bon courage à toutes et tous...

Bonjour,
J'aimerais savoir où vous en êtes si vous avez réussi à vous en sortir? Je rencontre depuis 3 mois des difficultés avec des périodes d'insomnie, je voudrais savoir s'il est possible de s'en sortir, je suis très inquiète merci

Bonjour Caroline

Non je n'en suis toujours pas sorti de ces insomnies.
Je suis toujours sous imovane 7.5mg et mianserine 30 mg et je ne dors que 3h à 3h30 puis après je suis en somnolence avec des micro sommeil.

Je veux m'en sortir.
Je fais en parallèle de la sophro une fois par semaine et je suis en thérapie avec un Psy (+ hypnose)

Mon burn out est du un gros coup de stress professionnel. Derrière il y a aussi de ma part un trop grand contrôle d'émotions qui ont ressurgi par rapport à des changements dans ma vie personnelle... Apres c'est l'histoire de chacun !!

Le plus dur est d'accepter l'etat actuel, laisser aller mes emotions pour ensuite se détendre psychologiquement (le lacher prise que je n'arrive pas encore a produire) . Cela sera une affaire de temps.
je vais reprendre le travail à mi temps qui m'aidra a reprendre une activité et ne plus etre centré sur ma problématique.

Le chemin est encore long...
C'est dur à vivre.. mais garde espoir

Bonjour


Apres un long moment d'absence, je reviens sur le forum
Les nouvelles ne sont moyennes...

L'effet Mianserine fut catastrophique, l'effet sédatif ne me faisait pas mieux dormir mais m'a enfoncé physiquement dans des douleurs musculaires, perte de force. Apres 3 mois j'ai tout stoppé début décembre. Et la cela va mieux, j'ai récupéré et suis plus moi même. Les anti dépresseurs je n'en veux plus...et la neurologue du centre de Tours que je ne citerais pas n'a pas été très psychologue (Mr votre problème n'est que psychologique, il y a des cas plus grave...certes mais c'est moi qui vit mon problème...)
J'ai repris mon travail à mi temps pour le moment.

J'ai diminué l'immovane depuis mi décembre de 7.5 j'en suis à -30% sur le comprimé de 3.75 mg.
Cependant j'ai toujours des nuits trop courtes, coucher 23 h, endormissement estimé 23h30/45 et réveil vers 2.h30 à 3h00..
mon lever est à 7h00, la nuit est calme, pas de somnolence dans la journée.

j'ai également des céphalées de tensions sur le visage et particulièrement sur le front et dans les yeux (qui sont explosés, assez rouge)
Par rapport à mon état d'avant je suis moins dynamique, il y a moins de carburant dans la machine, et c'est dur... certains jour rarement le moral est en baisse, car je ne vois pas le bout du tunnel... Si un jour (le plus proche possible je pouvais faire une nuit de 6 heures....)

En parallèle je fais de la sophrologie, pour m'apporter de la détente. Cela aide à la recup, mais rien sur le sommeil... Mon psychisme est bloqué quelque part mais ou ??
!!!
J'ai arrêté de voir la psychiatre, car a chaque séance, ca seule solution est un nouveau médoc, alors que je n'en veux pas...
Pour elle le fait d'exprimer que l'on ne dort pas bien, est médicament...


je veux me sortir de ce problème, mais j'ai peur que mon corps se soit habitué a ce nouveau rythme

Merci de votre reponse et votre soutien

Vous évoquez parfaitement les différentes causes qui peuvent empêcher le bon sommeil, ces causes pouvant en outre se cumuler entre elles:

La dépression est tout à fait délétère pour le sommeil, il est important de la traiter si elle est présente, un avis spécialisé (psychiatre) pourra déterminer la pertinence d'une telle prise en charge.

Les tensions accumulées dans la journée sont, elles aussi, suffisantes pour empêcher l'endormissement ou le ré-endormissement. Votre entrainement de sophrologie est excellent à la fois pour diminuer l'ensemble des tensions de la journée (et permettre ainsi un sommeil de meilleure qualité par conséquence) mais également ponctuellement pour ne pas laisser s'exacerber l'inquiétude de vous réveiller en pleine nuit. Cette dernière suppose que vous soyez bien entrainé, de façon que la simple mise en œuvre du processus entraine automatiquement la réponse détente...

Enfin, il est important que vous gardiez une hygiène de sommeil très rigoureuse, de façon à ne pas laisser s'ancrer le cercle vicieux de l'insomnie: plus je dors mal, plus je mets en place des comportements et des façons de penser le sommeil qui sont certes cohérentes avec mes difficultés (comme par exemple essayer de récupérer le matin) mais qui font en fait perdurer ces dernières et sont donc à proscrire.

N'hésitez pas à remplir un agenda d sommeil, il vous permettra d vérifier la bonne tenue des horaires, et selon votre forme dans la journée, vous incitera peut être à réduire le temps que vous devez consacrer à votre sommeil.

Bon courage et tenez nous au courant!

Bonjour,

J'étais déjà intervenue pour vous demander comment vous alliez il y a quelques mois... J'ai vu dans votre dernier post que vous n'alliez pas forcément mieux, comme j'ai l’impression de mieux récupérer que vous et de mieux dormir je voudrais vous parler de mon expérience personnelle, si cela peut vous aider...

Je travaillais de nuit dans une clinique depuis janvier 2013, sans que je m'en rende compte je dormais de moins en moins longtemps sans pour autant ressentir plus de fatigue, jusqu'à ce que mon organisme s'emballe complètement fin juillet 2013, j'ai alors fait une première semaine d'insomnie presque totale et j'ai dû arrêter les nuits.
Ma cadre m'a alors repassée de jour, sur le moment j'étais tellement contente de me dire que j'allais retrouver un rythme normal que j'ai très bien dormi pendant une semaine. Un soir je me suis "chamaillée" avec mon ami et la je suis retombée dans les insomnies pendant une semaine. Je pense que j'étais un peu fragilisée et qu'il n'a pas fallu grand chose pour me faire replonger! Au bout de cette semaine je ne tenais plus debout et mon entourage a dû me conduire aux urgences.

Le psychiatre m'a donné un comprimé de 25mg de Tercian car même avec les somnifères classiques ( immovane, stylnox ) je ne fermais pas l'oeil!!
Grâce au tercian j'ai pu repasser des nuits de sommeil complètes!!!
Dans les mois suivant j'ai consulté un psychiatre qui m'a mis sous miansérine, cet antidépresseur m'a surement aidé a mieux dormir sur le moment mais n'a pas agit sur mon moral qui était vraiment au plus bas (je pleurais tout le temps et faisais beaucoup de crises d'angoisse) il m'a alors prescrit du seroplex un autre antidépresseur IRS. J'ai dû arrêter ce dernier récemment car il se trouve que le tercian et le seroplex peuvent provoquer des torsades de pointe (c'est un accident cardiaque). Depuis je suis sous deroxat et je m'en trouve mieux, j'ai beaucoup moins de palpitations et mon cœur bat moins vite, il devient alors plus facile de s'endormir.

Je vous dis tout ça car je pense que même si on est contre les médicaments il est important de soigner une dépression, cependant une autre alternative est possible il s'agit de consommer du L triptophane, il s'agit d'un acide aminé précurseur de la sérotonine (neurotransmetteur de la bonne humeur) et on en trouve en pharmacie.
Ensuite le tercian peut vraiment vous aider a passer des nuits complètes de sommeil, l'effet indésirable un peu désagréable c'est qu'avec 25 gouttes on a la bouche un peu sèche le lendemain et on boit beaucoup.

Ensuite j'ai vu un acupuncteur ça peut vraiment vous aider a "décompresser"!!!
J'ai fait de l'hypnose comme vous, ça m'a aussi fait du bien.

Je fais également des cures de magnésium car j'ai depuis le mois de juillet les muscles qui tressautent dans tout le corps ce qui est assez désagréable. Le magnésium est important pour le système nerveux et nous n'en consommons pas assez dans l'alimentation. Je faisais également du sport en salle avant et il faut savoir qu'un sportif a beaucoup plus de besoin que la moyenne. Je le prends en association avec du silicium ce qui d'après mes recherches améliore son absorption.

Enfin j'ai commencé depuis un mois une cure avec des acides aminés (arginine glutamine...) car j'ai lu sur internet que ça avait aidé beaucoup de personnes. Le problème c'est que c'est assez cher!! Mais j'ai l'impression que ça me fait du bien donc vous pouvez toujours vous renseigner. En tout cas je sais que ça a agit sur la sensation d'oppression que j'avais au niveau de la poitrine, celle ci a totalement disparue!!

Voilà, aujourd'hui je dois dormir 8h par nuit j'ai repris le travail a temps plein, je ne prends plus que 5 gouttes de Tercian et je pense que je pourrais m'en passer totalement. Mon humeur s'est améliorée je n'ai pas pleuré depuis 2 semaine . Il me reste cependant à récupérer le plaisir que j'avais avant à aller me coucher!!

renseignez vous aussi sur les fleurs de bach (rescue nuit en pastilles) j'en ai pris ça détend.

Bref il y a beaucoup de moyens pour soigner le sommeil et je ne pense pas que tout soit a impacter au psychologique, et quand le corps s'emballe il faut du temps pour qu'il retrouve l'équilibre mais pour cela il faut l'aider! Je ne pense pas non plus que vous allez rester ainsi car ce n'est pas un rythme normal. On en reparle dans quelques mois.
Bon courage
Caroline

Merci de ce témoignage Caroline, qui met bien en évidence les nombreux paramètres qui peuvent être impliqués dans l'insomnie, et combien une aide médicamenteuse ponctuelle peut aider à mobiliser les ressources pour sortir d'une mauvaise passe.

Bonjour,

J aimerais avoir de vos nouvelles, savoir si vous pu vous sortir de cette spirale du au buŕnout.


Pour ma part, j ai également vécu un buŕnout fin d année 2013 qui m a conduite à quitter mon entreprise car il y avait en prime du harcèlement.

Tout allait bien suite à mon départ puis deux mois après suite à un virus qui m a tenu éveillée pendant deux nuits j ai des insomnies assez sévères. Difficulté d endormissement nombreux réveils et à chaque fois un endormissement difficile boîte pas du tout.

Ça fait maintenant 6 mois que cela dure avec des améliorations et des rechutes. Je dors en moyenne 3 heures par nuits, je ne fais jamais de siestes car je n y arrive plus depuis cet épisode insomniaque.

Depuis le temps que cela dire je m y suis habituée pas trop de fatigue en journée, je me couche et le lève a heures fixes, m exposé au soleil et fait 30 minutes de sports tous les jours malgres le peu de sommeil.

Aujourd'hui je relativise même si comme tout insomniaque qui se respect le peu de sommeil me fait craindre le pire.

Je me dis que j'ai peut être besoin de moins de sommeil car je suis passée d un rythme très intense à un rythme très cool'. Mais delà a avoir besoin que de 3 heures de soleil j en doute.

Je n angoisse plus des nuits ni des jours après les nuits courtes. Je me dis que c'est comme ça pour le moment.

Je ne prends pas de somnifère car le peu que j en ai pris cela n a rien change ni au niveau de l endormissement ni au niveau des réveils et pourtant j en ai essayé plusieurs.
Je ne prends qu un comprime de mianserine 10 mg.
J ai essayer m hypnose, l'acupuncture, les massages, la piscine, le sport, les psy, mes plantes mais rien n y fait.

Je patiente mais j aimerais pouvoir rendormir normalement...

Merci de vos retours

Un agenda de sommeil rempli quotidiennement pendant 2 ou 3 semaines vous permettra d'évaluer la durée moyenne de votre sommeil et de repérer les éventuels paramètres favorables ou défavorables. Vous pouvez le télécharger sur notre site, en bas à droite de la page d'accueil.
Vous verrez notamment si le temps que vous passez au lit reste ajusté au temps de sommeil dont vous avez besoin, d'autant plus que comme vous le mentionnez, ces besoins vont souvent en diminuant avec les années qui passent.
Vous pourrez également mieux objectiver votre temps de sommeil, qu'il est assez difficile d''évaluer quand on est insomniaque.
Vous connaissez manifestement les règles d'hygiène de sommeil, mais celles-ci ne suffisent pas à elles seules à rétablir un sommeil qui a été perturbé. Les difficultés que vous avez eues à vivre l'année dernière pourraient-elles être encore actuellement de nature à alimenter une anxiété?
Parallèlement à cette hygiène de sommeil, veillez à proscrire tout endormissement dans la journée, notamment le soir quand la fatigue de la journée commence à peser. Vous retrouverez tous nos conseils en suivant le lien:
http://www.reseau-morphee.fr/le-sommeil-et-ses-troubles-informations/retrouver-sommeil

Bonjour,

Je tiens un agenda du sommeil depuis janvier. Et j évalué mo temps de sommeil à 3/4h. Je comprends que les
Besoins diminuent mais je n ai que 30 ans.
Je n ai plus aucune anxiété de la situation vécu l an dernier mais je sens que ça m a bousculé .

Je ne dors pas en journée car je n y parviens plus alors que lorsque je travaillais je faisais des siestes tous les week end.

Je me sens fatiguée certains matin en me levant dans quoi je ne ressens aucune fatigue ni même le soir.

Si vous ne vous sentez pas somnolente dans la journée, c'est déjà une excellente nouvelle, y a-t-il d'autres répercussions que cette fatigue le matin? Au bout de combien de temps celle-ci disparaît-elle?
Si vous ne vous sentez pas fatiguée le soir, on peut faire l'hypothèse que votre rythme soit décalé: vous gagnerez alors à renforcer les synchroniseurs, en vous exposant à la lumière dès votre réveil et en augmentant votre température par une activité physique soutenue: (idéalement, vous allez courir ou faire du vélo à l'extérieur...).
Inversement, évitez les écrans le soir et proscrivez le café qui peut freiner l'endormissement mais aussi alléger le sommeil.
Enfin, n'allez pas au lit trop tôt, de façon à augmenter la pression de sommeil, tout en gardant une heure de lever très régulière quelle qu'ait été la nuit, et ce même le week end.

Bonjour et merci de votre retour.

En général, la fatigue passe assez rapidement dans la demi heure mais tout dépend de mon état mental. Parfois ça me déprime d avoir un sommeil si court et anarchique du coup j ai plus de mal a émerger mais je débute ma journée.

Zut ça. A publié avant la fin.

J essais de faire du sport de manière soutenue 30 min quotidiennement. Je sais que je dors un minimum car je reve mais je ne ressens plus trop la fatigue a part le matin.

N est ce pas dangereux de faire trop de sport lorsque l on ne dors que 3h Max?

Je sais que je dors un peu car je rêves un peu.

J essais de garder des heures de lever et et de coucher régulières 23h15-7h mais peut être devrais je me lever vers 5h30 ou 6h