PS @ Morphée

Question bonus...

Quand ma petite se réveille au bout de 45-50 minutes, je la laisse un peu dans son lit (15-20 minutes à peu près), pour voir si elle replonge dans le sommeil. Mais invariablement, elle finit par m'appeler. Je ne veux pas qu'elle pleure dans son lit (de toute façon, je la connais, si elle appelle, elle ne se rendormira pas) donc je vais la voir... Souvent, je me rends compte qu'elle n'a pas assez dormi. Mais je ne veux pas la laisser pleurer pour retrouver le sommeil... Je suis sûre que ça ne marcherait pas en plus !

Et puis, comme je crois qu'elle n'a pas la notion du temps écoulé, elle ne comprendrait pas pourquoi elle vient de faire un truc "bien" (s'endormir seule et faire la sieste dans son lit) et qu'elle est "punie" (je la laisse pleurer).

Est-ce-que d'après vous je dois me contenter de ça pour le moment, en me disant qu'elle apprend à se sentir en sécurité dans son lit, et que ça l'aidera à arriver à replonger ? Ou essayer de la bercer encore un peu ?

(Désolée, je voulais faire un nouveau message et j'ai fait une nouvelle discussion ...)

vous raisonnez avec votre cerveau et vos émotions d'adulte, ce qui est bien normal; mais dîtes vous bien que votre petite fille de quelques mois n'a absolument pas le même " bagage" psychologique.
pour vous laisser pleurer=punir;pour d'autres laisser pleurer= permettre au bébé de décharger ses tensions accumulées lors de la veille; et pour votre bébé, que voulez vous lui transmettre?
je soumets également à votre réflexion un texte fait en réponse à une autre maman sur le sujet:


"je crois qu'il est très important de comprendre que laisser pleurer un bébé n'est pas synonyme de laisser souffrir son bébé ou d'abandonner son bébé; les pleurs sont le seul moyen d'expression d'un tout petit, donc ça signifie beaucoup de choses très diverses: pleurs de faim, de fatigue, de frustration, d'incompréhension, de décharges des tensions accumulées lors des périodes éveillées...
éduquer un enfant, et ça commence dès tout petit, c'est à mon sens lui donner des repères, des limites, lui apprendre à gérer harmonieusement les frustrations du quotidien; c'et un juste équilibre entre principe de réalité et principe de plaisir! et si ce n'est pas vous parents qui montrez la voie à votre enfant ce ne sera pas lui qui pourra vous dire avec le sourire qu'il vous remercie de le laisser pleurer car plus tard il ne sera pas un enfant intolérant aux frustrations mais un petit être équilibré qui saura gérer harmonieusement la séparation d'avec sa maman sans en souffrir."

Merci de votre réponse, je vais y réfléchir...

En revanche, j'ai une autre question.

Je m'attelle actuellement à régler ce problème de siestes, mais avec un bébé de 4 mois (qui a donc des périodes d'éveil de 1h30-2h) , j'aimerais quand même pouvoir sortir... A votre avis, dois-je sortir exclusivement entre deux siestes (vu l'endroit où j'habite, ça ne laisse guère que la boulangerie comme option) ? Ou vu que ma petite s'endort aussi en poussette, est-ce que je peux être dehors pour une des siestes, si elle en fait déjà deux correctes ( = avec enchaînement de cylcle) dans son petit lit ?

Ou alors, je m'abstiens de sortir jusqu'à ce que j'obtienne trois siestes dans son lit par jour, et après, vu qu'elle saura qu'elle peut le faire, je recommence à sortir ?

de manière générale essayez d'établir un rythme, mais il est au moins aussi important de respecter les besoins de la maman, quand ils sont légitimes, ce qui est votre cas!
donc bien sûr, sortez, même si ça empiète sur le temps d'une sieste.

pour diverses raisons je suis beaucoup sortie pendant les siestes de mon ainé quand il était bébé et presque pas pour mon deuxième.
résultat, j'ai un premier enfant qui s'endormait n'importe où dans sa poussette ou en porte bébé jusqu'à tard et aujourd'hui encore, il est tout à fait capable de faire une longue et bonne sieste dans un train bondé. de fait ce n'est pas un très gros dormeur mais c'est vrai que bébé il faisait plutot des toutes petites siestes et on ne savait jamais trop quand elles allaient arriver.
mon deuxième à l'inverse fait de longues nuits et de longues siestes dans un lit dans une maison mais c'est impossible qu'il s'endorme dehors (je ne désespère pas il a à peine un an) en poussette ou en porte bébé. donc ce n'est pas évident de bouger parce qu'on sait qu'il ne sera pas bien s'il n'arrive pas à s'"endormir (et du coup nous non plus).
peut être faut-il arriver à se dire qu'on ne peut pas tout avoir! et aussi qu'il ya des moments où nos enfants ont besoin de dormir à heures précises, au calme dans leur lit, et des moments où on peut se permettre de les chambouler dans leurs habitudes et que si ça perturbe un peu leur sommeil, ça leur fait aussi du bien.

Bonjour Bondodomaman ...

Pour le moment, ça me tanne bien d'avoir à la balader pour qu'elle dorme... Mais elle est pas au courant que je le fais exprès ! (Je fais en sorte de sortir avant qu'elle soit fatiguée) Mais effectivement, au bout d'un moment, ça peut être précieux.

Merci de votre soutien !