Angoisse très forte suite à problème endormissement

Plus les jours passent et plus je suis angoissée par mes problèmes de sommeil.
La nuit dernière encore ça a été un calvaire : coucher 23h30, je baille, je suis détendue et je reste dans un état de somnolence. Je regarde la pendule et je vois qu'il est 1h du matin. Je me dis alors que j'ai du dormir sans m'en rendre compte car le temps a passé très vite. Mais c'est très désagréable d'avoir l'impression de ne pas dormir et ça n'est pas reposant.
Par la suite chaque fois que je sentais que j’allais tomber dans le sommeil mon cerveau me rappelait "à la vie", c'est comme s'il luttait pour que je ne m'endorme pas. C'est horrible cette sensation d'avoir un cerveau qui ne veut pas lâcher prise. Je ne pensais à rien de spécial, je n'étais pas préoccupée, les idées passaient dans ma tête sans s'y arrêter. Des images venaient comme des début de rêves et paf mon cerveau m’empêchât de partir. Du coup après plusieurs consultations du réveil me confirmant que cette fois je n'avais pas dormi, à 3h du matin j'ai craqué et pris 1/2 Lexomil.
Quand je ne trouvais pas le sommeil j'ai pensé à me lever pour aller faire quelque chose mais je me sentais si fatiguée que je me sentais incapable de bouger.

J'angoisse car je ne trouve pas le sommeil
J'angoisse car j'ai peur que ça dure toute la vie
J'angoisse car j'ai peur de ne pas trouver la cause de cette insomnie et donc qu'elle s'installe
J'angoisse car j'ai peur de devoir prendre des médicaments systématiquement pour dormir et que je sais que ça n'est pas une solution.

Est-ce que c'est vraiment mauvais de se lever pour regarder la télé quand on ne dort pas car moi je trouve qu'elle a un effet d'assoupissement sur moi ?

Est-ce que ça serait mieux si je ne regardais plus l'heure la nuit car peut-être cela entretien t-il mon angoisse de ne pas dormir ?

Écrire me fait du bien car je suis totalement paniquée et je n'ai qu'une envie : aller prendre 1/4 de Lexomil car je suis hyper angoissée mais je sais que c'est justement ce qu'il ne faut pas que je fasse.

Je suis allée voir mon médecin généraliste ce matin qui m'a donné un agenda du sommeil à remplir. J'ai eu l'impression qu'il ne trouvait pas mon problème important mais je sais qu'il a essayé de dédramatiser.

Merci pour votre aide

Bonjour,

Angoisser ne sert à rien, cela au moins c'est sûr...

Sur un autre post vous parlez de sevrage de Myolastan (et de Donormyl aussi ?), cela ne m'étonne pas tant que ça que vous ayez des soucis de sommeil...
Je viens de voir, au passage, que Myolastan n'a pas très bonne presse, au moins ici : http://www.quechoisir.org/sante-bien-etre/maladie-medecine/medicament/actualite-myolastan-effets-indesirables-graves
Peut-être devriez-vous revoir votre médecin pour en parler ? (encore que je vois que vous l'avez vu récemment)

Perso, je précise que j'ai arrêté lexomil (1/2 comprimé/ 24 heures depuis plusieurs mois) et 3 semaines 1/2 plus tard, je suis toujours trèèèès fatigué, mon sommeil n'est absolument pas reposant (et pourtant, il a nettement augmenté en durée, une fois le cap des 10 premiers jours passé... 10 premiers jours où j'ai eu un rebond d'insomnie). Mais je ne m'en fais pas, je sais pour l'avoir déjà expérimenté (avec Atarax et un autre somnifère) et m'être renseigné que le sevrage peut être long, et plus ça va, plus je me rapproche de la fin

Le sang-froid en la matière est votre meilleur allié... Bon courage !

Bonjour Jacoulm,

Merci d'avoir pris la peine de me mettre un mot, ça me fait du bien.
Je sais qu'angoisser ne sert à rien et est contre productif mais par moment j'ai de telle crise d'angoisse que ça en est douloureux physiquement.

Concernant le sevrage ça fait maintenant un gros mois que je l'ai arrêté c'est pour cela que je me demande si le sevrage ne devrait pas être terminé.

Ce qu'il faut que j'arrive à savoir c'est si mon insomnie est une insomnie de sevrage ou bien la manifestation d'une anxiété.
Pour éliminer la 1ère raison je crois que je vais prendre systématiquement du Donormyl comme me l'avais recommandé mon médecin pendant 3 semaines par exemple car ça fera presque 2 mois de sevrage et si l'insomnie est du à cela le syndrome devrait avoir disparu après ces 2 mois. Si je continue a avoir des insomnies ça veut dire que le problème est autre part.

Pensez-vous les uns et les autres que ça peut être une bonne idée ?

Bonjour.
Quand on ne dors pas, on angoisse et cela renforce l'insomnie. C'est également ce que je vis en tant qu'insomniaque. Plus on se force à vouloir dormir moins on y arrive. Mieux vaut se lever, faire autre chose. Il y a une technique de réduction du temps passé que j'essaye de mettre en place (voir mon post et celui de quelques membres du forum). L'idée est de faire en sorte que la présence au lit coïncide avec le sommeil. 2 idées par rapport à ça.
- Il faut se lever quand on ne dors pas, puis se recoucher, puis se relever si ça ne marche pas etc.
- Maintenir tous les jours la même heure de lever afin de respecter son cycle veille/sommeil et de maintenir une pression de sommeil.

Il y a des conseils d'hygiène du sommeil à essayer de respecter sur le site de Morphée.

Merci pour les conseils

bonsoir,
j'ai "survoler" vos divers mails, apparemment vous avez essayé pas mal de médicaments pour vous sortir de vos insomnies, qui vous les prescrit? êtes vous suivi(e) par un médecin et/ou par un psy?
les angoisses ne se résolvent pas par médicaments, hélas, ils nous aident à passer des caps mais ne règlent pas nos problèmes et apparemment vous en avez.
bon courage,
amicalement

Bonjour Beadebc,
C'est mon médecin généraliste qui m'a prescrit le Donormyl et le Lexomyl; je prends ce dernier de façon très très ponctuelle. Le Stilnox ne m'a pas été prescrit il est à mon mari. Je sais que je ne devrais jamais y toucher et il est très rare que j'en prenne sauf si je suis désespérée comme la nuit dernière.
Je suis suivie pour ce problème par mon généraliste et cette semaine je vais voir un psy car je ne sais toujours pas de manière formelle si mes insomnies sont des insomnies de sevrage ou d'anxiété même si je ne me sentais pas anxieuse quand les insomnies ont commencé.
Par contre il est sur que les insomnies me provoquent des angoisses douloureuses qui elles même entretiennent l'insomnie. Mais quand j'ai une nuit comme la nuit dernière je ne sais plus quoi faire et cette impuissance génère de l'angoisse : 23h10 j'ai pris 1/2 Donormyl, 23h35 coucher, 24h15 j'ai pris un 2em 1/2 Donormyl et le sommeil ne vient toujours pas, 1h30 j'ai pris 1/4 de Lexomyl et à 4h du matin ne dormant toujours pas j'ai craqué et pris un Stlinox. A 3 reprises je me suis levée quand je n'arrivais pas à dormir, je me suis allongée devant la télé sans la regarder en écoutant juste et à 3 reprises quand j'ai senti le sommeil venir je suis allée me coucher mais une fois au lit impossible de dormir. Comme d'habitude quand je commençais à glisser vers le sommeil, tout à coup mon cerveau me rappelait à l'ordre, comme s'il ne voulait pas me laisser m'endormir.
Je me suis sentie incapable de continuer à voir les heures passer sans trouver le sommeil c'est pour cela que j'ai pris un Stlnox à presque 4h du matin. Aurais je du continuer à rester éveillée ? Peut-être mais j'en suis incapable surtout quand je vois que les médicaments auxquels j'ai recours habituellement ne "marche" pas.Je me suis forcée à me lever à la même heure que d'habitude 8h.
Vu cette sale nuit je redoute la nuit prochaine forcément.
Je précise qu'entre le 21 janvier et le 4 février soit 15 nuits je ai pris 3 Stilnox, c'est trop mais c'est pour dire que ça n'est pas tous les jours quant au Lexomyl sur la même période j'en ai pris 4 fois : un demi, un quart, un demi, un quart et à 2 reprises la prise a été le même jour que le somnifère ce qui m'embête énormément car ce n'est pas une solution.
Je précise qu'hier j'avais pris de la Valériane et de la Passiflora avant le Donormyl mais que ça ne m'a pas permis de m'endormir.
Avez vous déja passé des nuits entières sans dormir, mais vraiment sans dormir ? j'aimerai avoir des témoignages, savoir comment vous avez géré.

Bonjour Odayakana,
C'est pas évident de comprendre nos insomnie! Celà fait 5 mois que j'en fait et je me demande egalement si ce n'est pas du à la mauvaise prise de mes anxio que je prenais n'importe quand et n'importe comment, que j'arretais et reprenais... à chaque diminution l'insomnie empirait donc je réaugmentais aussitôt, là ça fait 10 jours que je n'en prend plus du tout, je suis encore sous les effets du sevrage, ça peut être long! Votre psy vous dira ce que c'est et vous rassurera j'espère.
Pour répondre à votre question, les nuits blanches je connais bien, une par semaine environ, les 1ere sont très angoissante et ensuite on les accepte mieu, on a pas le choix et surtout on en meurre pas et ça entraine souvent une bonne nuit ensuite. Surtout à la suite d'une nuit blanche il ne faut pas ce laisser aller, prendre une bonne douche, s'habiller, bon petit déjeuné, respirer l'air de dehors, ce relaxer... je comprend votre peur de la nuit blanche, moi ça m'angoisse encore sauf que maintenant je ne veux plus prendre de medoc en milieu de nuit et puis on est encore plus mal de prendre un médoc a 4h du mat que de ne pas dormir du tout!
Sinon quand vous vous relevez ne vous allongez pas, le fait d'être couché réduit la pression du sommeil ! Ce que je fais depuis quelques jours quand je ne m'endors pas, je me lève, allume juste une bougie c'est relaxant et chaleureux, je ne fais rien, m'assoie juste sur mon canapé et médite, je laisse toutes mes pensées me treverser l'esprit, au bout d'un moment je suis plus calme et retourne me coucher dès que je pique du nez!
Au début de mes insomnies j'ai essayé les gellules de valeriane, passiflore, aubepine, houblon.... pleins d'autres truc mais c'est bon pour les troubles léger! Le donormyl me mettait complètement dans le coltard mais ne m'endormait pas, l'hypnotique prescrit par mon doc a fait effet 2 fois seulement, l'hypervigilence est plus forte que ces trucs, du moins pour mon cas. Là je refais une cure de magnesium B6 + euphytose pour m'aider du sevrage mais je ne prend plus de medicament en me disant que ça va soigner mon insomnie mais juste dans l'idée que ça va me détendre la journée!

Merci Liloute, ce que vous m'écrivez me fait du bien, me "désangoise" un peu. Ce qui me déstabilise encore plus c'est que jusqu'ici le Donormyl me permettait de m'endormir quant au lexomyl il marchait aussi or tout à coup 1/2 Donormyl n'agit plus, un deuxième demi non plus et pour ajouter à "l'horreur" le Lexomyl me lâche ! Mais en fait je pense que je m'y prends mal; j'aurai du prendre un Donormyl entier au coucher vu que je me suis aperçue qu'1/2 n'avait pas fait d’effet la veille.
Mais de toutes façons cette prise de médicament ne peut -être que transitoire, il faut que je trouve la raison de ces insomnies : sevrage ou anxiété ? Si c'est du à l'anxiété bien que je ne la ressente pas comment ne plus être anxieuse ? Si c'est du au sevrage du Myolastant les effets du sevrage vont forcément s'arrêter à un moment donné.
Mais mon insomnie a plutôt tendance à s'aggraver vu que le Donormyl qui agissait bien n'agit plus. Ce que je voulais c’était rétablir les phases du sommeil : endormissement dans un délai "normal", sommeil léger, sommeil profond ... c'est ce que mon médecin m'a dit qu'il fallait que je fasse c'est pourquoi je prends du Donormyl. Il m'a dit que je prouvait prendre 1/4 de Lexomyl au coucher mais maximum pendant 5/6 jours pour rétablir le cycle et que je m'endorme normalement, qu'éventuellement je pouvais ajouter 1/2 Donormyl mais que je ne devais pas prendre 1/2 Lexomyl au coucher.
Je me sens perdue et ne sais plus quoi faire.

Ce ne sont peut être pas vos insomnies qui ont empiré mais plutôt les medocs qui font moins effet, à voir! Moi je pense, pour mon cas que les médocs m'ont aidé peut-être pour quelques jours mais que ensuite ils ont fait empirer la situation car je les prenais mal, je ne me ferais plus avoir! Vous n'êtes pas dans une insomnie chronique, vos bonnes nuits peuvent revenir toutes seule, c'est ce qui m'était arrivé il y a 10 ans, 3 mois de nuits blanches, je dormais seulement les w.e et un changement de situation a fait fuire ces nuits du jour au lendemain! Vous avez fait le bon choix de prendre un rdv acec un psychiatre, moi je n'est pas ce courage, je ne sais pas pourquoi, je suis très borné sur des mauvais souvenirs! J'ai vu une psychologue, j'avais commencé de la voir 2 semaines avant les insomnies et j'ai arrêté avant noël car ça revient cher et c'est bien domage
Je sais ce que vous voulez dire, ce sentir perdu, ne plus savoir quoi faire, c'est normal, je l'ai ressenti et le ressens encore parfois mais ce forum m'aide beaucoup, je fais ma thérapie seule avec le soutien et les conseils de morphée et certains membres, j'ai confiance, je m'en suis sortie une fois il y a pas de raison que je n'y arrive pas cette fois-ci aussi
Vos nuits vont s' arranger, ne vous focalisez pas sur les nuits blanches ça ne fait qu'entretenir le problème!

oui c'est vrai ce sont les médicaments qui n'agissent plus aussi bien, le Donormyl n'a plus l'air de faire d'effet ce qui veut dire que contrairement à ce que m'a dit mon médecin et ce que j'ai vu sur différents sites il y a bien une accoutumance avec le Donormyl. Les autres médicaments ( lexomyl et stilnox) je ne les prends ni régulièrement ni depuis plusieurs semaines pour qu'ils n'agissent déjà plus.
Je ne vais plus prendre de Donormyl car c'est peut-être le sevrage de ce médicament que je subis et non celui du Myolastan.
Quant à une insomnie d'anxiété est-il possible que je ne me sente pas du tout anxieuse et que l'anxiété ne se manifeste que par une insomnie ? je serais anxieuse sans m'en rendre compte en fait ? j'ai un doute mais peut-être des témoignages vont-ils me démontrer que c'est possible.

Bonjour,
Le cerveau s'habitue vite au médoc et en redemande plus! Je ne suis pas docteur mais ma belle soeur qui est médecin généraliste fait faire des cures de 15j à mon frère par période dès que ses insomnies reviennent, il a les même insomnies que moi depuis longtemps et le donormyl lui permet de ce recaler mais ça ne fonctionne pas chez tout le monde et elle dit pas plus de 15j.
Pour l'anxiété je pense que l'on peut l'être sans forcément s'en rendre compte, prenez le temps de vous poser, réfléchir à ça, analysez vous, êtes vous plus nerveuse, inquiète, appréhension... les insomnies peuvent déclencher une anxiété et celle-ci ensuite entretien l'insomnie à son tour et c'est le cercle vicieux.
Ça va s'arranger, vous allez travailler avec le psy et trouver une solution

[quote:2926="odayakana"]Quant à une insomnie d'anxiété est-il possible que je ne me sente pas du tout anxieuse et que l'anxiété ne se manifeste que par une insomnie ? je serais anxieuse sans m'en rendre compte en fait ? j'ai un doute mais peut-être des témoignages vont-ils me démontrer que c'est possible.[/quote]
C'est la raison classiquement avancée. Séduisant, mais personnellement je n'y crois pas (plus). Je ne me considère moi-même pas comme particulièrement anxieux (même chose avant l'insomnie - j'en ai eu au passage la confirmation par un professionnel), et pourtant je fais de l'insomnie chronique. Je trouve que c'est une explication un peu facile (tout comme celle, régulièrement avancée, d'une dépression +/- cachée ; or je remarque à la lecture des divers témoignages que l'inverse est régulièrement vrai : à savoir l'insomnie qui engendre la baisse de moral)... Je constate aussi que les gens savent bien s'ils sont anxieux, et si leur anxiété leur pose un souci au niveau sommeil. Dans ces cas-là, probablement qu'il faut traiter cette anxiété, mais ne pas généraliser...

Je suis d'accord avec vous Jacoulm, au début de mes insomnie je me suis limite déclenché une depression à force d'entendre ou de lire "depression/anxieté=insomnie", mes insomnies ont même empiré!
Bon c'est vrai que la depression cause des insomnies mais tous les insomniaques ne sont pas depressifs ou des gros angoissés!
Moi je suis d'un tempérament anxieuse/angoissé, ma famille du côté de mon papa sont plutôt dépressifs mais ne sont pas insomniaques pour autant! Mon papa avait des periodes d'insomnie mais faut dire que les psy lui fillait tout un tas de médoc, AD anxio somniferes + traitements pour cholesterole et hypertension, diabete... le pauvre je comprend que ces nuits étaient perturbés!
Oui faut pas généraliser et surtout pas ce comparer aux autres insomniaques "erreur que j'ai fait!", on a chacun notre vécu, nos soucis, notre maniere de vivre et supporter les choses...
En tout cas moi ça fait 12 jours que je ne prend plus aucun anxio et je me sens de mieu en mieu, ne dors pas + mais mes nuits ce regularisent, l'angoisse la journée à quasi disparu, plus de déprime comme j'avais pendant les anxios.

Bonjour liloute,

Tout à fait d'accord avec toi.On trouve trop dans la litérature spécialisée que insomnie = anxiété et ou dépression.Cela m'a aussi fait douter .Ce qui revient à dire que certaines littératures sont dangereuses et (trop & très)sugestives.Moi même, je souffre déjà depuis longtemps de réveil précoce (12 ans).Or je ne suis pas en dépression.Je souffre de mes insomnies d'accord ,cela me fatigue beaucoup et cela me désèspère mais dépression ? : non. Je ne perds pas de poids ni n'en perds je ne suis pas triste,je sais me concentrer ,sais prendre des initiatives et faire des projets,j'ai une libido normale,je travaille et je continue à croire que la vie vaut la peine.Les médecins spécialisés ne m'ont jamais diagnostiqué une dépression .Pour l'instant je suis en RTPL depuis début août (5 heures !). Les progres sont lents,très lents mais je persiste à croire que c'est l'unique solution.J'ai pourtant déjà tout essayé : acupuncture,méditation,relaxation,EFT,sport,yoga,biofeedback,certains anti-dépresseurs,heureusement très peu de somnifères, etc,etc...
Rien n'a vraiment aidé .J'aimerais quand même essayer la luminothérapie .
finalement je crois que l'insomnie fait suite à un déséquilibre nerveux . Le rétablir n'est pas facile. Y croire vraiment aidera surement (le subconscient ????!!)


Percifal

Anxiété et dépression sont souvent en cause dans les difficultés de sommeil. Mais pas toujours et pas toujours de façon univoque.
Ce qui sûr en revanche, c'est qu'une fois l'insomnie chronique installée, il est difficile de continuer à ne pas se préoccuper de son sommeil (comme c'est le cas pour les personnes qui dorment sans difficulté). De plus, le fait même de se focaliser dessus (ce qui est bien légitime quand on ne dort pas!) va renforcer l'anxiété de performance : "il faut absolument que je dorme!". Celle ci est évidemment à l'opposé de la décontraction nécessaire pour s'endormir...
Merci à Bruno qui explique très clairement ce cercle vicieux quelques messages plus haut.

Bravo Liloute d'avoir persévéré et d'avoir jugulé votre anxiété (celle ci très liée au sevrage manifestement). La régularisation de vos nuits signe aussi sans doute une meilleure qualité de votre sommeil...

Enfin, concernant la luminothérapie, celle ci peut jouer sur la bonne rythmicité de notre horloge biologique, en renforçant la bonne synchronisation de nos rythmes; ainsi s'exposer à la lumière (mais ce peut aussi être la lumière du jour) le matin tend à avancer notre endormissement et notre période de sommeil, au contraire s'y exposer le soir retarde l'endormissement et la période de propension au sommeil. (et la luminothérapie en milieu de journée va améliorer l'humeur...).
On retrouve les mêmes effets chronobiotiques avec l'activité physique, donc idéalement, on peut coupler les deux en allant courir le matin, avec en prime le bénéfice de l'activité physique sur la qualité du sommeil!

Et bien mon bel optimisme s'est envolé. Après avoir passé 3 nuits à dormir mardi soir, mercredi soir et jeudi soir j'ai passé 2 nuits épouvantables. Vendredi soir comme je ne dormais toujours pas à 2h30 du matin j'ai pris 1/4 de Lexomil et la nuit dernière je me suis endormie vers 2h30 SANS Lexomil mais pour 4heures seulement et encore je me demande si ça n'est pas parce que j'avais pris 2 comprimés de Dafalgan codéïné à cause d'un mal de tête rebelle.
Je n'ai jamais pris de Lexomil régulièrement et quotidiennement mais de manière tout à fait ponctuelle en cas de crise d'angoisse. Or depuis début janvier que je souffre d'insomnie j'en ai pris plus fréquemment sans que ce soit quotidiennement pour autant pour trouver le sommeil et du coup je me demande si je ne ressens pas un syndrome de sevrage quand je n'en prends pas qui se rajoute à celui du Donormyl et celui du Myolastan.
Je suis un traitement homéopathique prescrit par un médecin homéopathe depuis 2 jours mais pour le moment je ne peux pas dire que j'ai noté un effet quelconque.
Si le Lexomil est impliqué je me demande aussi si je ne devrais pas avoir un médicament de substitution momentanément ?
Je suis perdue et ne sais pas quelle est la bonne méthode.
Je remplis un agenda du sommeil depuis une semaine, je suis aussi allée voir un psy qui m'avait suivi il y a quelques années car je me demandais si je ne souffrais pas d'anxiété cachée plutôt que d'un syndrome de sevrage, il m'a trouvé très bien, positive et m'a confirmé que lorsque l'on est anxieux on le sent forcément.
J'ai l'impression que mon insomnie empire. Reste donc le sevrage. Pouvez-vous m'aider ?

Bonjour,
J'ai vu le psy qui a trouvé que j'allais bien; il m'a dit que si j'étais anxieuse je le sentirais. OK
Pour autant je souffre toujours d'insomnie et j'ai constaté ce matin que j'avais perdu 2 kg en une semaine environ. Je me connais, ce sont la dépression et l'anxiété qui chez moi provoquent des amaigrissements.
Lundi dernier étant submergée par une crise d'angoisse que je n'arrivais pas à contrôler bien que j'aie tenté divers trucs ( respirations, marche ...) j'ai pris 1/4 de Lexomil le midi. Il m'a fallu plusieurs heures pour que je me sente complètement apaisée. Le soir vers 21h j'ai senti le sommeil qui venait car je me suis endormie au bout de 5 mn de TV et je suis allée me coucher car la veille j'avais ressenti la même chose mais je me suis dit qu'il était trop tôt pour aller me coucher et ensuite je n'ai plus trouvé le sommeil. Je disais donc que je suis allée me coucher à 21h et j'ai dormi jusqu'à 7h15 le lendemain matin avec juste 2 micros réveils quand mon mari est venu se coucher et à 5h. Cela faisait des années que je n'avais pas dormi ainsi.
Hier soir hélas ça n'a pas été la même chose, nuit épouvantable.
Je me suis couchée pas angoissée vers minuit fatiguée et ensommeillée ( du moins il m'a semblé), ne me disant pas que je n'allais pas dormir, pas de pensées spéciales, juste des pensées qui passent et ne s'arrêtent pas comme lorsqu'on fait de la relaxation. Au bout d'un moment qui ne m'a semblé passer rapidement j'ai regardé l'heure et constaté que ça faisait 1 heure que j'étais couchée et qu'il me semblait que je n’avais pas dormi. Je me suis relevée et suis allée lire, je me suis recouchée et me suis relevée ...J'ai changé de lieu pour dormir car les respirations bruyante de mon mari me gênaient ,j'ai pris du passiflore et de la valériane en teinture mère vers 1h et à 3h j'ai pris un Atarax. Il me semble qu’ensuite j'ai dormi ( mais je n'en suis pas sure) car les heures ont passées très vite.
Ma question va vous sembler saugrenue ou stupide mais tant pis : comment sait-on que l'on a dormi ? ai-je dormi quand je regarde le réveil et que je constate que ça fait une heure que je suis couchée alors que j'ai l'impression que ça fait peu de temps ?
Je me demande si en fait mon problème n'est pas la perception de mon sommeil, je dors mais j'ai l'impression de ne pas dormir. Je dis ça car ça m'est arrivé à plusieurs reprises de penser que je ne dormais pas et je réalisais que j'avais rêvé ce qui prouvait que j’avais dormi.
J'ai envoyé hier mon dossier au réseau Morphée et mon médecin m'a donné les coordonnées d'un médecin spécialiste du sommeil qui travaille avec le réseau.
La perte de 2 kg m'a vraiment interpellé ce matin, ça prouve que je suis beaucoup plus angoissée que je n'en ai l'impression.
Je trouve aussi que mon médecin traitant m'a mal accompagnée depuis 1 mois 1/2. J'avais une consultation avec lui lundi pour qu'il remplisse sa partie dans le dossier de prise en charge du réseau. Il m'a accueilli en me disant que la consultation allait devoir être très rapide car il était en retard. Je précise qu'il ne savait absolument pas pourquoi je venais le voir. Il a rempli sa partie mais en écrivant n'importe quoi ! par exemple que j'avais des mouvements périodiques des jambes mais sans préciser que c'était uniquement avec prise de Donormyl. Or ne pas donner cette précision peut fausser complètement le diagnostic.
D'une manière générale, je lui propose des diagnostics et il me dit oui c'est ça sans faire de recherche, un peu comme s'il me prenait pour une hypocondriaque qu'il ne fallait pas contrarier.
Peut-être que lorsque je suis allée le voir pour lui parler de mes insomnies en lui proposant le sevrage du Myolastan comme explication aurait-il du enquêter en me posant des questions. Peut-être aurait il du me prescrire un traitement [b]temporaire[/b] contre l'anxiété et me diriger vers un spécialiste du sommeil quand je suis retournée le voir une semaine après car le Donormyl me provoquait des mouvements des jambes; j'aurais redormi et ne serait pas dans cet état d'anxiété. La seule chose qu'il m’aie dite c'est que peut-être fallait-il supporter les mouvements des jambes en contrepartie du sommeil que me procurerait le Donormyl et que surtout s'il n'agissait pas il ne fallait pas que je prenne du lexomil à la place. Au pire je pouvais à 2 ou 3 reprises mais pas plus prendre 1/4 avec le Donormyl et au maximum sur une durée de 4/5 jours . Du coup maintenant je n'ose plus prendre de Lexomil car j'ai peur d'être accro, je culpabilise si j'en prends 1/4 quand je ne fais plus face et je me sens de moins en moins bien.

Il est difficile quand tout est lié, de déterminer le facteur originel, voire celui qui a enclenché le cercle vicieux: difficultés de sommeil, anxiété, tension musculaire, prise de médicaments, sevrage de ces derniers, rebond d'insomnie ou d'anxiété consécutif au sevrage, etc..
Il est vrai aussi que les médicaments comme le Donormyl restent dans l'organisme pendant une période d'environ 5 demies vies (qui est de 10 heures pour ce dernier)...
C'est pourquoi il est important de se fixer une ligne conduite, et de s'y tenir fermement, en dépit des aléas collatéraux. Ainsi, on préconise de ne pas associer le donormyl à une benzodiazépine (comme le Lexomil), car les effets dépresseurs se conjuguent ce qui entraîne un risque notamment lors de la conduite.
Dans la mesure où vous allez rencontrer un spécialiste du sommeil, il vous aidera à faire le tri entre les différents paramètres et à hiérarchiser les priorités pour vous aider à garder une cohérence dans votre gestion des difficultés.

Enfin, pour répondre à votre question, il est vrai qu'il n'est pas toujours évident de savoir si l'on a dormi ou pas. La perception du sommeil est parfois erronée, c'est en effet en réalisant que l'heure a tourné plus rapidement que ce que l'on croyait que l'on peut s'en rendre compte. C'est bien souvent le fait de nous sentir reposé qui nous fait réaliser que l'on dormi, or on peut avoir un sommeil un peu allégé (comme lorsqu'on reste aux aguets) qui ne donne pas ce sentiment de bonne récupération bien qu'on ait réellement dormi. (Inversement, on se réveille parfois avec l'impression d'avoir fait une nuit complète alors qu'on n'a dormi que 3 heures, mais d'un sommeil extrêmement récupérateur.)
Les techniciens de laboratoire du sommeil connaissent bien ce phénomène, voyant lors des enregistrements les patients qui dorment puis qui assurent en toute bonne foi ne pas avoir fermé l'oeil!