Bonjour,
il est un peu tôt pour poster un retour sur la thérapie comportementale, car je ne l'expérimente que depuis hier soir.
Notre fille (20 mois) a toujours eu de gros problèmes pour s'endormir toute seule, bienqu'elle l'ait fait qq temps (environ 4 mois).
Depuis juin dernier, c'était la peur panique dès qu'on quittait sa chambre lors de l'endormissement, elle escalada même les barreaux de son lit après un réveil nocturne.
Du coup parallèlement à notre fatigue, qui s'installait peu à peu dans notre lit??? je vous laisse deviner....
Après le rituel de rigueur : pyjama, brosse les dents, bisous cher public, histoire, J'étais obligé (oui, je suis le père) de la coucher dans sa chambre, moi allongé à côté en lui tenant la main, en attendant qu'elle s'endorme.
Restait à sortir de la chambre (1h 1h30 plus tard si moi aussi je m'endormais) à pas de loup et ne surtout pas faire grincer le parquet et retenir son souffle, sinon rebellote. Si par chance j'y parvenais, on la retrouvais de toute façon plus tard pour de nouveaux réveil dans la nuit. Alors, elle terminait avec nous dans notre lit, à coup sûr, car à force de se lever et de la veiller, je finissais par craquer.
Mais depuis, j'ai compris que je ne lui rendais pas service ( et à nous non plus) en allant systématiquement la voir. Donc j'ai entrepris dès hier la thérapie comportementale et vous en donne ce premier retour :
C'est très éprouvant : pour elle et pour moi aussi, mais je crois avoir été ferme. Et à force de répéter les choses avec constance, elle a finit par s'endormir sans que je sois dans la chambre avec elle. Pour une petite heure, et ensuite c'était encore les explications, le drame (vers 22h) de se voir signifier encore un refus de ma part.
Ce qui est très très dur c'est de voir sa détresse et son incompréhension devant mon refus systématique. J'en ai encore des larmes qui perlent et l'estomac qui se serre. Surtout les lourd sanglots qui persistent encore dans l'heure où elle se calme.
Bien sûr, elle n'a pas fait sa nuit complète. mais je ne me suis levé qu'une seule fois, assez longtemps pour lui expliquer les choses une fois de plus. (vers 3h15 de matin) et ensuite les fois où elle s'est reveillée, elle pleurait mais comme je ne répondais pas, elle parvint à se calmer.
Par contre, elle fut anxieuse de notre réveil. Dès qu'elle entendit la sonnerie (6h) elle se remit à pleurer.
Ce fut donc une nuit longue, et difficile pour moi qui n'a pas dormi sur mes deux oreilles (même quand elle était silencieuse). Ca fait qqc d'entendre son enfant sangloter ou pleurer à chaude larme, en s'empêchant d'aller la réconforter, je culpabilise toujours. Il y a qqc de contre nature je trouve, mais je sens que c'est le seul moyen de la rendre autonome face à l'endormissement et à la nuit.
En fait j'ai surtout besoin d'encouragement.
Merci de vos réponses.