Bonjour à tous.
Dans la perspective d'un sevrage très progressif, je recherche, j'ai envie de dire j'implore les personnes qui ont triomphé de cet enfer, de me conseiller.
J'ai un médecin de référence, généraliste, je ne constate que sa méconnaissance , ses manques d'écoute et de formation pour m'aider à me purger. Je suis tellement angoissé et la situation de l'escalade posologique que je rencontre me découragent de m'adresser , de revenir sur ma situation.
Je ne sais plus à quel spécialisté médical (neurologue, addictologue, je n'ai plus confiance envers les psychiatres) m'adresser. Je vis une situation d'angoisse très généralisée.
J'ai peur des effets secondaires terrifiants qui m'attendent lors de l'abandon progressif (surtout ne plus avoir de sexualité gratifiante et possible ; je ne suis pas un obsédé de la chose, mais étant fragilisé et ayant une vie de couple, je redoute une rupture éventuelle).
J'ai un passé de dépressif. Je ne suis pas une personne paranoïaque mais tous les médecins que j'ai consultés jusqu'à présent, ne m'ont jamais mis en garde contre les effets de leurs médications.
Je ne sais plus à quel saint me vouer.
Voilà résumé au mieux possible mon parcours d'errance :
Bonsoir à vous tous.
Je commence à être soulagé de trouver un forum dans lequel je vais pouvoir me confier, me battre avec pour alliés vos conseils et encouragements.
Je suis en phase de tolérance à un somnifère, molécule zopiclone. Depuis un an et trois mois, il m'était prescrit à raison d'un comprimé de 7.5 mg par soir. J'ai vécu des dernières semaines très agitées où j'ai dû en augmenter la consommation (quelques jours, pas consécutifs à 2 comprimés) : j'ai réalisé un début de sevrage, j'ai pu stabiliser mes doses à 1 comprimé et demi puis 1 comprimé et un quart. Sur une période de quatre semaines. Mais j'ai constaté qu'il y a au moins un jour dans la semaine ou la quinzaine où je ne dors pas. Et le stress me pousse alors à des extrémités. J'en suis devenu accro. Je sens nuit après nuit une angoisse au moment du coucher.
Puis ai contracté l'habitude de m'endormir avec du lexomil. De novembre 2006 (sortie de la maison de repos) à juin 2007 j'ai pu me "contenter " de Lexo qui ont fait de moins en moins leur effet. J'ai vécu une période d'insomnie terrible entre juin et fin août 2007, je ne dormais qu'une heure par nuit. JE VEUX CRIER QUE JE N'AI JAMAIS RESSENTI AVANT CE FOUTU médicament Risperdal de SYMPTOMES SCHIZOPHRENES. Jamais d'hallucinations auditives, visuelles. J'aime les gens, je me dévalorise, j'aime les contacts sociaux et sait faire la différence entre réalité et "déraison ". Je ne veux pas avoir à repasser par la reprise de neuroleptiques. J'ai contacté des associations de défense de malades très malmenés par les institutions qui m'ont encouragé à ne pas regoûter à ces horribles poisons.
J'ai lu que passer des nuits blanches est une conséquence, un "passage obligé " des cycles de diminution.
Jée à du Noctamide, je l'ai pris pendant deux ans, baissant même les doses. Il y a un an, le laboratoire a eu un incident et ne délivrait plus le médiacament. Je suis passé à l'Imovane. Un an, j'ai pu rester à un dosage de 1 comprimé 7.5 mg, aujour'dhui j'en prends souvent entre un demi et deux. Puis-je revenir au Noctamide tout en faisant un sevrage progressif de Zopiclone (nom de la molécule )
Merci beaucoup d'avoir prêté attention à mon récit.