au secours! problème d'endormissement d'une maman

Depuis que mes enfants (3ans et 18 mois) sont nés... j'ai des sérieux problèmes de dodo.

Je pense que cela s'est beaucoup accentué avec mon dernier enfant.
A 18 mois, il a dû faire une dizaine de nuits complètes (10-12 heures sans réclamer fort).
Non seulement cela fait 18 mois que je dors très mal, car il me réveille 1-3x par nuit (en tant normal) mais en plus, mon fils a l'art de me réveiller au moment où je tombe dans les bras de morphée.
ça fait depuis cet été que j'ai du mal à trouver le sommeil (je lutte pendant 1-2 heures). Et là depuis 4 semaines c'est la cata. Pas d'endormissement avant 3-4 (voire 5 heures du matin). Juste de quoi dormir 2-3 heures avant d'être réveillée par les enfants.

Comme solution j'ai été voir mon médecin qui m'a donné des antidépresseurs 50-100mg de trazodone par jour. Non pas comme but d'antidepresseur mais pour me relaxer le soir. Et aussi des somnifères (Zolpidem). Mais mon angoisse de ne pas arrivé à m'endormir est tel que hier je suis arrivée à prendre 100 mg de trazodone et 5 mg de somnifère... et malgré cela, je n'ai pas trouvé mon sommeil.

Je voulais aussi vous signaler que je vais voir une psy depuis 10 mois (dépression du post-partum)... Et je tenais à vous dire que mon mari ne PEUT pas se lever la nuit, parce que je me réveille systèmatiquement avant lui. Je bondis quand un enfant pleurt (portes fermées et boules quiès compris).

Et là je suis un peu à bout parce que ni les somnifères, ni le trazodone, ni une psy ne font effet...

Il reste quoi comme solution? No No Crying or Very sad

Merci de m'aider

Je viens de lire un peu les autres témoignages sur le forum ainsi que d'autres textes et recommandations. Ca fait un bien fou de voir que mon problème est connu et que je ne suis pas la seule.

Je me reconnais parfaitement dans "l'insomniac physiopsycho..." (dsl mais je n'ai plus le terme en tête).
Pendant des années, j'ai traficoté la nuit et j'ai retardé systématiquement l'heure du dodo. Et vous dites aussi que certaines fois les médocs n'aident pas forcément.

La naissance de mes enfants n'a pas aidé. Et surtoute le fait que le dernier ne fasse pas ses nuits encore et m'a conditionné à avoir des nuits pourries.

Je pense qu'il va falloir me rééduquer pendant plusieurs semaine, voire mois... Et arrêter de paniquer le soir venu et comme vous le dites, me tenir à une plage dodo en gardant le même heure du lever.... et du coucher (enfin... le coucher théorique).
Ce soir, je suis plus paisible, car j'ai pris connaissance de mon mal grâce à ce forum.

Une question cependant est là! Que dois-je faire pour me débarasser "du problème". Oui! Mon fils ne fait pas ses nuits et je ne sais pas quoi faire? Je pense que pour me rétablir, j'ai besoin de plusieurs mois. Or avec un petit qui vous réveille 1-3x par nuit c'est pas possible... Alors que faire? Ce d'autant plus que ce n'est pas une semaine sans lui qui va faire disparaître mon problème. Y-a-t-il un moyen?

Merci

Bravo d’avoir avancé dans la compréhension de ce qui vous arrive grâce aux autres messages, c’est déjà beaucoup, surtout quand vous tombez pendant une période de vacances du forum !

En effet ce que vous décrivez est assez fréquent, et ce sentiment d’épuisement et de désarroi est réellement difficile à vivre.

Vous avez bien repéré la part d’anticipation de la mauvaise nuit qui entraîne cette anxiété de performance « il faut que je m’endorme le plus vite possible », elle-même tout à fait contradictoire avec le relâchement nécessaire à l’endormissement. C’est l’objectif de votre traitement, qui cherche à faciliter ce passage de l’éveil au sommeil, en diminuant votre niveau d’éveil.
Une autre possibilité consiste à vous relever si vous ne dormez pas, afin de rompre le cercle vicieux de l’endormissement qui ne vient pas. Dès que vous ressentez à nouveau des signes de somnolence vous retournez vous coucher et vous recommencez autant de fois que nécessaire.

Cela étant acquis, il reste le « problème » de départ, celui qui a déclenché cette fameuse insomnie psychophysiologique, à savoir les réveils de votre déjà grand petit garçon.
Il semble qu’il se réveille comme tous les enfants de son âge, entre ses cycles de sommeil, mais qu’il n’arrive pas à se ré-endormir seul et du coup vous appelle afin que vous l’y aidiez. Si vous voulez retrouver des nuits tranquilles, il faut absolument qu’il apprenne ou réapprenne à s’endormir seul. .
Vous trouverez dans la partie « nourrisson » d’autres témoignages sur la façon d’apprendre cela à votre petit et vous pouvez également consulter la partie nourrisson du DVD « sommeil de l’enfant » en ligne sur notre site.

Toute votre difficulté sera de mener conjointement les deux apprentissages, le sien qui va se faire progressivement et le vôtre puisque vous devrez apprendre à ne pas sauter trop vite du lit pour répondre à sa demande. Les premières nuits risquent d’être « perdues » pour tout le monde, mais sont fondamentales pour cet apprentissage. Peut-être pouvez-vous vous faire aider au début, l’intervention d’un papa ou des grands parents à la place de la vôtre permet parfois d’accélérer le processus !

Bon courage, et revenez vers nous (éventuellement dans la partie nourrisson ou enfant) si d’autres questions surviennent.

pour votre réponse.

Je viens vous donner de mes nouvelles....

ça ne va pas fort....Il y a une légère amélioration, mais ça reste très très léger.
Il y a des hauts et des bas. ça fait 6 semaines que ça dure

La seule technique que j'ai trouvé pour trouver le sommeil c'est de m'endormir devant la tv prête à aller au lit et ensuite rejoindre mon lit lorsque mes paupières deviennent lourdes. ça ne marche pas à tout les coups, mais c'est pas mal.
J'ai une certaine apréhension à me retrouver face à moi-même et ce surtout quand la nuit d'avant était pas terrible. En fait, c'est comme si je devais retrouver confiance en mon sommeil et ça, je pense que ça va durer encore des mois.

J'ai été voir mon médecin qui m'a prescrit des antidepresseurs (citalopram), il y a 10 jours... Je le prends le matin (20 mg), et j'ai l'impression que l'insomnie s'est empirée, car non seulement j'ai des problèmes d'endormissements, mais quand ce n'est pas le cas, je me réveille en pleine nuit pendant quelques heures...

Je suis partie une semaine loin de mes enfants pour me ressourcer. ça ne m'a pas trop aidé, mais ça ne m'a pas mis de pression pour le lever. Le sommeil de mon fils va un peu mieux depuis 2 semaines. Mais ça reste très instable. Mais j'ai tendance à moins sauter du loin au moindre cri. Mon fils crie pendant son sommeil. Des fois il se réveille et n'arrive plus à s'endormir tout seul et d'autres fois arrive à le faire.

Je n'arrive pas à faire votre méthode des 6 heures. Je commence à m'endormir à 22heures certains soirs... et je me vois mal me lever à 4 heures.

Je pense que cette insomnie vient non seulement de mon fils, mais cache un profond malaise et mal être (problème de couple et depression post partum) qui ressurgit en insomnie... Qu'en pensez-vous?

Merci beaucoup pour votre site.

Je me suis reconnue dans la description de votre situation.
Je suis maman d'un bébé de bientôt 6 mois et d'un garçon de presque 3 ans.
6 semaines après l'accouchement, j'ai démarré une série d'insomnies, puis crises d'angoisse, dépression, etc.

Tout ceci dure depuis le mois de Juillet, avec des mieux et des rechutes. C'est horriblement long, et je ne souhaite ça à personne tellement c'est difficile à vivre.
J'ai entrepris la démarche de consulter une psychologue, un psychiatre, un homéopathe - acupuncteur...

En fait, récemment, j'ai fait le lien entre mes soucis de santé et un problème lié au travail, dont je ne soupçonnais pas l'ampleur, mais qui est sûrement, après réflexion, l'élément déclencheur de tout ça.
J'ai un gros souci de confiance en moi, et le soir, j'ai moi aussi très peur de ce moment où tout le monde dort et où on se retrouve livré à soi-même...

Je suis persuadée qu'une fois qu'on trouve l'origine de ce mal être, c'est juste un signal que le corps envoie pour dire que quelque chose ne va pas dans le mental... enfin, je suppose.
Depuis que j'ai identifié une partie du problème, ça va mieux, et j'espère que ce n'est que le début du processus de guérison et que maintenant, ça va aller de mieux en mieux.

Je prends des anxios, mais que le soir, et j'ai hâte de me passer de ces cachets, même si actuellement, ça me rassure...

J'espère que votre situation aussi s'arrangera. En tout cas, on pourra en discuter si vous le souhaitez.
Bonne soirée,

Prune.

Merci d'avoir répondu et de révéler la même souffrance que la mienne.

Cela aide à se sentir moins seule... surtout au moment... fatidique du dodo...

Je trouve tellement destabilisant cette insomnie? Il y a certes des causes, mais c'est arrivé du jour au lendemain, sans crier garde!
C'est vrai... c'est comme si notre inconscient voulait nous signaler quelque chose de grave au point qu'on donne un signal de danger/stress à notre corps. Danger si important qu'on arrive à résister à ne pas s'endormir.

Dans mon cas les causes sont multiples: un peu de tout (couple, enfants, boulot, moi,...).

Je fais une thérapie, je vais voir une osthéopathe et je prends des antidépresseurs. De temps en temps, je prends un somnifère pour couper le cercle vicieux de "je n'arriverai pas à dormir".
Maintenant, je commence à m'y habituer certes, et il y a des hauts et des bas. Il m'arrive aussi (nouvelle variante) de plus en plus souvent de me réveiller en plein milieu de la nuit et de me rendormir qu'après 3-4 heures. Je me rends compte que c'est pire quand je change d'environnement. En effet, ces derniers temps, je suis partie en vacances à la mer avec mes enfants, je suis revenue, je suis repartie à la montagne seule et à chaque fois, j'ai mis 3 nuits à m'y habituer....

Là, depuis... 2 nuits ça va beaucoup mieux

Bon courage à toi aussi

En effet l’insomnie est bien souvent multifactorielle. Et comme le dit très justement Prune, il est toujours utile de repérer la part respective des différents paramètres.
De plus, on peut distinguer les facteurs déclenchants, ceux qui maintiennent la difficulté, voire la renforcent, …

Vous êtes tout à fait dans le juste quand vous parlez (le 7 novembre) de retrouver confiance en votre sommeil. Mais c’est effectivement plus difficile à faire qu’à décider.
La tenue d’un agenda de sommeil, (téléchargeable sur la page de notre site, en bas à droite), vous permettra d’objectiver la façon dont vous dormez et de visualiser tous les points positifs et/ou les progrès: vous pourrez notamment y noter toutes les fois où vous réussissez à ne pas bondir trop vite du lit, les nuits plus continues que prévues, …

Concernant le lever, il faut surtout que celui-ci soit régulier, et comme il est effectivement difficile de vous lever chaque jour à 4 heures du matin, il semblerait plus facile au contraire que vous reculiez l’heure de coucher (surtout si l’endormissement est difficile) afin d’augmenter la pression de sommeil. Evitez aussi les assoupissements dans la journée, devant la télévision, qui diminuent cette pression de sommeil
Le fait de se lever si on ne dort pas permet d’éviter les ruminations, qui s’amplifient au fur et à mesure qu’on attend le sommeil qui ne vient pas.

Néanmoins la prise en charge de vos difficultés personnelles, aidera évidemment à retrouver votre sommeil. N’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant, qui pourra le cas échéant vous orienter vers un spécialiste.

Bravo pour les deux dernières nuits, cela vous donne certainement confiance en vos possibilités de retrouver un bon sommeil !