je dors beaucoup (trop)

bonsoir,

je suis un traitement pour dépression et mon médecin à changé celui-ci il y a 5 mois. Depuis je vais beaucoup mieux, mais j'ai toujours beaucoup de mal durant la journée. Je dors au moins 9 heures par nuit (10 seraient mieux et ceci sans phase de réveil) et dés que j'ai un moment sans activité je pique du nez.

Mon traitement et le suivant : prozac et un quitaxon de 50 mg le soir. 2 mois aprés le début de ce traitement, mon médecin à ajouté un somnifère. Et il y a un mieux. Meilleur mémorisation, plus alerte. Mais ce n'est pas encore cela. J'ai toujours les jambes fatiguées par exemple. Il y a 2 mois j'ai arrêté progressivement le somnifère, mais j'ai du le reprendre.

Je fais 6 à 8 heures de vélo par semaine en 3 ou 4 sorties. En règle générale le lendemain, je suis plus alerte.

Je suis dans une situation ou je me retrouve très souvent en difficulté car je ne me rappelle plus ce que j'ai dit ou ce que j'ai fait (à quelques jours d'intervalle). Dans ce cas je ne sent plus capable de tenir mon poste...

Que faire ?
Avez-vous connaissance de pareille situation ? Je me sentirais moins seul !

Le prozac ainsi que les hypnotiques peuvent s’accompagner fréquement d’une somnolence diurne.

Stimulez vous dès le matin, avec un bonne petit déjeuner, une bonne exposition à la lumière et de l’exercice physique.

N’hésitez pas à discuter avec votre médecin pour réévaluer ensemble la combinaison de médicaments ainsi que la dose la mieux adapté à votre organisme.

Merci pour votre réponse.

J'ai essayé de revenir au Zoloft pendant une semaine. Je me réveillais plus tôt, mais plus fatigué. Je suis revenu au Prozac. Mais avec moins de 9 ehures de sommeil je suis dans le cirage une bonne partie de la journée.

Pour des raisons professionnel je n'ai pas pu faire de spoort pendant plus de 10 jours. Et là encore j'ai plus de mal.

J'en ai parlé avec mon psy à plusieurs reprises, mais il ne trouve pas cela anormal.
Que faire ? Un enregistrement de mon sommeil aurait-il une chance d'expliquer cette mauvaise récupération ?

Merci

Avant d'envisager un enregistrement du sommeil, il faut être sur que le traitement antidépresseur est efficace.
Prenez-vous toujours un somnifère ?
Il pourrait contribuer à vos troubles de mémoire ; et il est parfois possible de l'arrêter très progressivement une fois la dépression traitée...si votre médecin est favorable.
tenez-nous au courant.

Bonjours,

Voilà, j'ai revu mon médecin il y a un peu moins de 2 semaines. Le traitement a été modifié d'une manière assez importante :
[list][*]suppression du Prozac
[*]arrêt si possible du somnifère (Mepronizine)
[*]Quitaxon 50 mg (comme avant)
[*]Surmontil en goutte à ajusté en fonction de mes sensations (10 gouttes au départ)
[*]Rivotril 4 gouttes à arrêté si possible[/list]Résultat : [list][*]j'ai arrêté la mépronizine
[*]Surmontil monté à 25 gouttes
[*]Sommeil : entre 8 et 9 heures par nuit
[*]Moins de sensation de fatigue durant la journée
[*]Esprit plus claire et plus vif
[*]Cuisses fatiguées : habituellement je fais de 5 à 6 heures de vélo par semaine et sur la dernière semaine je n'ai fait que 2 sorties de 1 heures trente à une allure de tortue 22 km/h au lieu de 25/26 km/h sur 80 à 100 km
[*]Ma fréquence cardiaque à augmenté d'une manière importante : au repos environs 70 au lieu de 55 et le maxi à 187 au lieu de 175[/list]

Tout irait bien si je n'avait pas cette sensation jambes fatiguées. Le plus incroyable c'est qu'aujourd'hui j'ai des courbatures !!

Je retourne voir mon médecin dans 2 semaines, mais j'aimerais savoir si ces sensations sont dues aux modifications du traitement et si celles-ci vont disparaitre avec le temps ?

Merci pour vos commentaires

NB : je suis arrivé à passer à 2 gouttes de Rivotril !! Superbe, espérons que cela dure...

L'évolution semble très positive.
Les sensations de fatigue musculaire semblent tout à fait logiques, tant au vu de votre pathologie, que des traitements qu'elle implique.
Bravo pour votre tenacité en vélo, mais ne soyez pas trop gourmand en kilomètres et en performances pour la vitesse...ce qui compte, c'est que vous préserviez une activité physique qui entretienne votre capacité physique, sans recherche de performances pour l'instant.
La dépression reste une maladie ; soyez prudent. Le sport peut être une aide à condition d'être adapté à votre forme...tout arrêt même temporaire doit être suivi d'une reprise progressive, de même pour les lendemains de mauvaises nuits.
Cette réponse ne remplace évidemment pas la consultation prévue avec votre médecin, qui pourra en plus vous examiner s'il le juge nécessaire !
Bon courage !