Suite à la reprise de l'insomnie, ma compagne de route, depuis le 01er janvier et ayant chuté dans un état dépressif, je me suis résolue à reprendre un AD, ce qui m'avait sauvé la mise il y a 4ans.
Du 09/02 au 09/03, j'ai suivi le ttt serotoninergique résultat, je redormais mais ça a entraîné une hypersomnie, le matin ou l'après midi il fallait que je me recouche, quand je ne travaillais pas, afin de dormir 3/4 heures de plus.
État mental au ralenti, amorphe comme shootée
J'en ai parlé à mon médecin qui m'a changé de molécule tout en restant sur le serotoninergique.
J'ai souhaité faire une petite pause entre les 2 médications car je me sentais mal physiquement et j'ai tout de suite rechuté dans l'insomnie, cela fait 12 jours maintenant
J'ai repris 1/2 zolpidem certains soirs mais je me réveille au bout de 4heures avec un mal être physique et mental dans la journée.si j'en prends un entier, (2 prises sur cette durée) je dors 7 heures et je ressens un gros malaise physique tout au long de la journée.
Les nuits où je ne prends rien, je reste allongée 4/5 heures sans dormir et je me lève ensuite.
Je ressens plein de nouveaux malaises physiques, douleurs diffuses dans le ventre, mon humeur est irascible et agressive mais je ne me sens pas dépressive, sûrement les nerfs qui me font tenir. J'ai beaucoup de mal à supporter mon conjoint, mes collègues de boulot et n'ai aucune patience.
Je reconnais que je ne suis pas bien les conseils de Morphée sauf l'exercice physique au quotidien, une reconnexion à des moments de plaisirs et l'exposition à la lumière matinale
j'ai ressorti un agenda du sommeil, peu rempli jusqu'ici, la RTPL c'est pas ça non plus car dans la journée, quand je peux je me réfugie dans mon lit pour me poser ou lire.
Il y a en moi une énorme résistance à reconnaître que j'ai replongé dans ce que j'ai connu durant 30 ans et qui m'a gâché la vie. Attendre que les signes du sommeil reviennent pour me coucher me fait peur car pour l'avoir vécu, je tiens les nuits blanches sans sentir de somnolence.
Chercher ma fenêtre de sommeil sachant qu'il va falloir que je sois exténuée avant de la ressentir me fait peur.
Je n'ais pas rencontré le psychiatre du centre de sommeil car la secrétaire m'a bien dit que le premier RDV durait 20 minutes et comme j'ai vu plusieurs spécialistes, neurologue et médecin du sommeil il y a une dizaine d'années sans aucune aide de leur part, j'ai renoncé à aller déballer mon problème, pour avoir un RDV suivant 3 semaines/1 mois après.
Il faudrait que je reprenne un ttt de fond AD mais comme je me sens mal physiquement, je retardais en me disant que je nettoie les effets du premier ttt.
J'ai l'impression que mes douleurs actuelles sont liées à une maladie cachée qui se développe.
Certains jours, je me sens au bord du précipice, je perds contrôle, je pense à me mettre en arrêt de travail même si au travail c'est à flux tendu et que si je manque à l'appel, c'est très dur pour toute l'équipe.
Du coup, certains jours de grande souffrance, je fais l'impasse sur la pratique de mes hobbies, arts plastiques et engagement associatif car je ne suis vraiment pas en "état de marche".
A suivre car là je pars travailler.