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 Insomnie dépressive

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MonDodo75




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MessageSujet: Insomnie dépressive   Insomnie dépressive EmptyJeu 7 Juil 2016 - 19:46

Bonjour,

J'aurais quelques questions concernant les insomnies et la dépression.

J'ai un profil habituel de long dormeur, 8 à 9 heures de sommeil, qui s'endort sans problème, qui peut faire une sieste de 2 heures et dormir une nuit complète sans souci, qui se réveille et peut se rendormir sans souci et qui est plutôt heureux quand il se lève avant l'heure du réveil car il sait qu'il va se rendormir et dormir direct.

Mais j'ai envie de dire...ça c'était avant cyclops

Suite à un choc émotionnel que j'ai plutôt pas trop mal pris, j'ai commencé 2 semaines plus tard à me réveiller tous les jours à 7h00, peu importe l'heure de coucher....comme ça a commencé à me perturber puisque quelque chose ne fonctionnait pas...je suis allé voir le médecin qui m'a fourni des plantes...
Bon ça n'a pas fait grand chose, et j'ai commencé à faire de la tachychardie au coucher, des crises d'angoisse et des sentiments de vide ect....
Bref le psychiatre m'a diagnostiqué une dépression...ayant un peu peur des AD...j'ai commencé le Millepertuis (cela va faire maintenant 3 mois).

Mon sommeil était à ce moment là très léger, le moindre bruit me faisait sursauter, j'avais jamais l'impression de ne jamais dormir.

Depuis, il y a eu une amélioration, mon sommeil je n'ai plus trop de problèmes pour m'endormir....cependant je ne dors jamais plus 6h - 7h et les siestes ont disparu, je fais environ 2 ou 4 rêves dont je me souviens par nuit (contre 1 à 2 avant), quand je dors le sommeil me parait plus profond mais toujours pas réparateur.
Et dès que je me couche tard, et que le sommeil se raccourcit par obligation (sortie, voyage et lever tôt) je ne rattrape jamais.
De plus, lorsque j'essaie de dormir plus de 7h00 le matin, mon corps fait des spasmes musculaires (jambes et bras) comme s'il voulait se réveiller !

Mes questions sont les suivantes :
- Est-ce qu'il est possible que son sommeil se 'restructure' de lui-même ?
- Peut-on passer d'un long dormeur à un court dormeur comme cela en 2, 3 mois ou est-ce encore un fonctionnement 'anormal' de mon corps ?
- Les AD chimiques peuvent-ils résoudre ce problème (parmi d'autres non entièrement résolu) ou au contraire la balance bénéfices / effets secondaires n'est pas assez importante ? En clair, dois-je me satisfaire de ce moindre mal ?
- Une psychothérapie peut-elle être suffisante ? (pour le sommeil)

Merci d'avance pour votre réponse.
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MORPHEE
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MessageSujet: Re: Insomnie dépressive   Insomnie dépressive EmptyVen 8 Juil 2016 - 16:59

Plusieurs éléments pour tenter de répondre à votre questionnement.
Tout d'abord, rien n'est immuable en matière de sommeil: en plus du fait que les besoins sont différents d'une personne à l'autre, ils peuvent évoluer pour un même individu, au gré des années qui passent mais également des évènements de vie qui remodèlent notre fonctionnement...
L'important pour déterminer quel est notre besoin de sommeil, est de regarder les éventuels retentissements dans la journée: si on est bien dans la journée, c'est que notre sommeil est satisfaisant, en qualité et en quantité. Dans la mesure où vous vous endormez facilement et vous réveillez spontanément avec le sentiment d'un sommeil profond, la durée est peut être la bonne pour vous actuellement.
Il n'est certes pas facile pour vous de déterminer le retentissement d'un éventuel manque de sommeil car difficile de faire la part des choses entre la dépression et le sommeil, les deux étant très liés (sans que l'on puisse dire à coup sûr lequel est cause et lequel est conséquence). L'intérêt d'un antidépresseur est précisément de vous aider à mobiliser les ressources nécessaires pour faire face à vos difficultés, et l'aide d'une molécule (chimique ou naturelle comme le millepertuis), associée à une psychothérapie vous permettra de stabiliser votre humeur et de retrouver une alternance veille sommeil qui soit satisfaisante...

C'est ainsi en discutant avec vote médecin, que vous pourrez au mieux peser le pour et le contre des différentes solutions possibles, et évidemment en faisant intervenir votre "confort" par rapport à votre situation et votre degré d'acceptation et de satisfaction de la situation (question 3!).

Enfin, on ne peut que vous conseiller d'adopter une hygiène de sommeil très rigoureuse, en ne vous couchant que si vous sentez la somnolence, en gardant une heure de lever régulière même le week-end, en vous exposant à la lumière le matin et au contraire en évitant celle des écrans le soir, sans oublier de favoriser une activité physique bien régulière. Tous ces comportements favorisent la bonne synchronisation de votre horloge biologique, responsable de vos rythmes (dont le sommeil), et favorables à une humeur plus stable.
Vous retrouverez ces conseils sur notre site, en suivant le lien: http://reseau-morphee.fr/troubles-sommeil/retrouver-sommeil

_________________
[b]Pour en savoir plus sur le sommeil : [url=www.reseau-morphee.fr]www.reseau-morphee.fr [/url]- Le site de référence pour le sommeil de 0 à 18 ans :[/b][b][url=www.sommeil0-18.fr] www.sommeil0-18.fr[/url][/b]
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MonDodo75




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MessageSujet: Re: Insomnie dépressive   Insomnie dépressive EmptyJeu 17 Nov 2016 - 15:19

Re-Bonjour Réseau Morphée,

Tout d'abord merci pour votre réponse du mois de Juillet 2016 Smile

Quelques mois ont passé depuis mes questions.
Si on peut dire que ma dépression est passée depuis la mi-Août, il me restait encore quelques points qui font que je ne me sens pas revenu à 100% et qui sont tous reliés au sommeil : légère tachycardie au coucher, bruxisme nocturne, acouphènes et aucun "ressenti de fatigue".
Les mois ont passé et mon sommeil s'est stabilisé on va dire dans le sens où je dormais 6-7 heures avec pas de problèmes pour m'endormir ou rarement (malgré la légère tachycardie), quelques réveils nocturnes mais où je me rendors, et un sommeil un peu plus léger le matin mais qui me permettait tout de même d'avoir des journées sans être fatigué (de toute façon je suis jamais fatigué ^^).
Le temps passant, j'ai donc diminué mon dosage de millepertuis que je prends depuis avril, de 3 à 2 en octobre...pas de changement notable, puis de 2 à 1 sur les 15 premiers jours de novembre, pas de souci, puis plus rien après le 15 novembre. Et là pouf hier soir, alors que d'habitude je me pose et je finis par m'endormir assez rapidement, même si je ne suis pas fatigué (pour rappel je ne ressens pas la fatigue), et bien impossible de fermer l’œil, contrairement à la 1 ère fois où cela m'est arrivé en avril...j'ai pas du tout stressé, j'étais très calme et détendu...j'ai écouté de la méditation et aie fini par m'endormir vers 4 heures pour 2 heures de sommeil.

Mes questions cette fois-ci sont donc les suivantes :

- Vu que cela est très proche de mon arrêt de millepertuis, cela peut-il avoir un lien ? (Même si mon arrêt a été très progressif et que les baisses précédentes n'ont rien 'fait de particulier')
- Comment fonctionne le message du corps au cerveau concernant la fatigue ?
En effet, depuis le début de ma dépression, j'ai l'impression que mon corps et mon cerveau au niveau de la fatigue ne sont plus 'connectés', en effet même si je perçois des signes de fatigue de mon corps (bâillements, cernes, état un peu vaseux, quelques faiblesses qui me font tomber malade plus facilement), je n'ai pas de 'ressenti' de fatigue comme je pouvais avoir précédemment et qui me faisait indubitablement m'endormir ou aller au lit ou pour une sieste, cet état quand on ne peut pas lutter (qui est pour moi un état naturel d'endormissement) a disparu...
L'exemple d'aujourd'hui où j'ai dormi 2 heures et où je ne ressens pas de fatigue me fait particulièrement bizarre.
De plus, en lisant d'autres témoignages, j'ai pu voir que mon cas n'était pas isolé, cette impression de ne plus ressentir la fatigue qui entraînerait le sommeil.
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MORPHEE
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MessageSujet: Re: Insomnie dépressive   Insomnie dépressive EmptyMer 23 Nov 2016 - 11:40

Tout d'abord, félicitations pour cette belle amélioration!

La demie vie des composés de millepertuis est d'une vingtaine d'heures, donc on peut supposer que vous ayez ressenti un léger effet de rebond d'insomnie... Passager, cet effet s'amenuisera et disparaîtra avec la reprise rigoureuse des comportements favorables au sommeil, en vous ajustant au plus près des mécanismes qui sous-tendent le sommeil: une pression de sommeil suffisante, (ne vous couchez pas trop tôt) et une horloge bien synchronisée (gardez une heure de lever très fixe même le we, favorisez l'activité physique et exposez vous à la lumière le matin).

La réponse à votre questionnement concernant la fatigue est plus délicate. Si on parle de somnolence (c'est à dire cette propension à s'endormir que vous connaissiez avant), elle est parfois difficile à distinguer de la fatigue qui concerne plutôt une lassitude, proche de ce que l'on ressent quand on déprime... Néanmoins, il reste que vos besoins de sommeil ont peut être diminué, et qu'il est légitime que cela vous laisse un peu désemparé...
La distinction que vous souhaitez faire semble un peu différente, on a l'impression que ce que vous décrivez ressemble à un hyper éveil, qui vous maintient en éveil même quand d'autres signes de somnolence (relâchement musculaire, yeux qui se ferment, bâillements) vous inviteraient à aller dormir. En somme, des systèmes de sommeil prêts à se mettre en route, mais entravés par des systèmes d'éveil impossible à éteindre.
Si c'est le cas, peut être l'apprentissage des techniques de relaxation vous aiderait? Le relâchement musculaire peut emmener vers une détente plus mentale, celle ci favorisant l' "extinction" de vos systèmes d'éveil.

Enfin, le fait d'arriver à surmonter une nuit trop raccourcie n'est finalement pas si surprenant dans la mesure où le sommeil est un rythme, qui se conçoit donc sur une certaine durée. Quand nécessité est là, on est étonné de voir comme on "tient" après une nuit écourtée. Les conséquences d'une insomnie ponctuelle touchent davantage la motivation que la performance elle-même, ce que les sportifs le savent bien (ils ne dorment pas toujours bien la veille d'une finale sans que cela altère leurs efficacité...). En revanche, si les mauvaises nuits s'accumulent, trop courtes en durée ou de mauvaise qualité, le retentissement se fait davantage sentir. Cette inertie se retrouve inversement dans l'amélioration du sommeil, laquelle nécessite de tenir dans le temps les comportements préconisés pour optimiser son sommeil.

Merci de vos nouvelles, et bonne continuation!

_________________
[b]Pour en savoir plus sur le sommeil : [url=www.reseau-morphee.fr]www.reseau-morphee.fr [/url]- Le site de référence pour le sommeil de 0 à 18 ans :[/b][b][url=www.sommeil0-18.fr] www.sommeil0-18.fr[/url][/b]
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MessageSujet: Re: Insomnie dépressive   Insomnie dépressive EmptyLun 16 Jan 2017 - 14:22

Bonjour à vous,

Je reviens une fois encore vers vous car j'ai des questions et voudrais aussi donner mon avis sur ce que je viens de commencer à savoir la 'Restriction du Temps Passé au Lit'.

Pour reprendre le contexte, suite à une dépression, mon sommeil tel qu'il était naturel et ses mécanismes ont comme disparu ! (début avril 2016)
J'ai eu du mieux pendant 3 mois dans le sens où rien n'était parfait mais je ne faisais plus trop attention à mon sommeil (mi-Août - Mi-novembre 2016).

Puis après une petite rechute de nuit blanche mi-novembre, j'ai commencé à voir mon sommeil se dégrader de nouveau de manière aléatoire, avec de l'agitation, des sensations de vide de nouveau, des angoisses et surtout le fait d'y penser tout le temps dès que j'ai une mauvaise nuit (tellement la tête dans la lune que j'me suis trompé d'aéroport à Noël et que j'ai oublié une de mes valises au retour !)

En parallèle de ça, je fais du bruxisme, de l'acouphènes et j'ai un peu d'agitation la nuit (mon esprit est pas tranquille quand je dors quoi ^^)

Mes problèmes de sommeil sont donc plutôt :
- Nombreux réveils nocturnes
- Réveil tôt souvent
- Difficultés d'endormissement rare mais important
- Aucun ressenti de fatigue ou de repos...jamais ! (je sens juste que j'ai dormi quoi)

Donc j'ai profité de 2017 pour commencer la restriction du temps passé au lit en me disant que de toute manière, j'ai rien à perdre (à part quelques moments de sommeil Smile)
Je me suis fixé une plage horaire de 00h30 - 06h30 et je me permets des décalages si jamais je me couche trop tard (2 fois en 2 semaines).

Cela fait donc 2 semaines et voici mon retour :

[u]Points positifs[/u] :
- Le temps qu'on a dans une journée...alors là pour moi c'est fou...mes journées sont grandes ! Je fais tellement de choses que je faisais pas (cuisine, sport, musées, méditation...)
- Le moral : ici je ne sais pas si c'est lié à la suite de dépression et à mon niveau de sérotonine qui a du baisser mais j'ai l'impression que ça me met un petit coup de bien au moral, certains disent que le corps dort moins pour favoriser un retour à un niveau de sérotonine plus haut
- La forme : bah bizarrement, je suis plutôt en forme aussi (excepté la somnolence (voir point négatif), c'est pas la méga patate que j'avais tous les jours avant mais je suis plutôt bien fonctionnel !
- Je focalise moins sur mon sommeil
- Le retour de la somnolence : j'avais plus senti ça depuis des mois, le fait d'avoir envie de dormir, d'avoir un poids qui vous tire pour faire dodo mais...(voir négatif)
- Je me réveille juste avant le réveil (quelques minutes : 2 fois déjà)
- Réveils nocturnes moins fréquents

Points négatifs :
- Ma tête....ma ma mia...les cernes sont mes nouvelles amies, ça c'est le côté moins cool, si à 'intérieur ça va, physiquement j'ai beaucoup moins l'air en forme ^^
- Mes yeux le soir O_O : Ils sont rouges avec des jolies veines partout et l'oeil qui tremble (c'est pas le magnésium j'en prends à max)
- La somnolence :...mais elle arrive pas du tout quand il faut et que certains jours : à 12h00, de 14h00 à 17h00, à 19h30, quand je médite...dur, dur de résister alors qu'enfin on a sommeil mais ça finit par passer !
- Ne plus utiliser son lit que pour dormir...heu...du coup je lis sur ma chaise à côté, je regarde des séries dans le salon...j'ai l'impression que c'est un endroit interdit et c'est bizarre, on dirait c'est lui le roi de la chambre !
- Peut être la peur si on s'éloigne des règles

Donc plutôt positif globalement pour moi généralement.

Voici mes questions (car j'en ai toujours, attention je vais loin) :

- J'ai décidé d'attendre un mois de 00h30 - 06h30 avant d'augmenter par un quart d'heure sur une semaine pour voir si ça marche ? Si ensuite cela fonctionne combien de temps faut-il laisser au corps pour s'habituer à un rythme ? Ou Vaut-il mieux me faire 3 mois dans la tête et ensuite augmenter ?
- Dans mon cas, comme j'ai l'impression que ça joue sur mon moral, n'est-ce pas le corps qui a essayé de s'auto-réguler après ma dépression (entre-autres) ? Moins de sérotonine, donc le corps dort moins pour faire remonter tout ça ?
- Est-ce que prendre des apports de plantes naturelles type mais régulatrices comme le griffonia pour la sérotonine ou l'ashwagandha peut-il aider ou perturber mon cerveau dans ce ré-équilibrage ?
- Enfin j'ai comme l'impression que mon curseur de sommeil dans ma tête a perdu 2 ou 3 heures de manière générale, est-ce qu'on peut ramener un jour le corps (et l'esprit) à un fonctionnement naturel ? Genre je vais me coucher car j'ai sommeil et je me lève car ma nuit est finie et j'ai bien dormi ??

Je vous ferais un point bien sur au un mois de la RTPL Smile
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MORPHEE
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MessageSujet: Re: Insomnie dépressive   Insomnie dépressive EmptyMer 18 Jan 2017 - 11:42

Bravo pour cette détermination, et voici quelques éléments de réponse à vos questions. Il faut néanmoins d'abord préciser que chacun va avoir sa façon de décliner "au mieux pour soi-même" les consignes comportementales d'un meilleur sommeil.
Il est très intéressant que vous ayez remarqué que la restriction du temps passé au lit allait de pair avec une amélioration de votre moral. La privation de sommeil est en effet utilisée comme antidépresseur, même si cette thérapeutique désarçonne souvent... Quant au temps gagné, c'est la cerise sur le gâteau!
Le lit roi de la chambre me parait une très jolie image: lit et sommeil doivent être intimement liés, afin de tordre le cou à l'habitude acquise par l'expérience de l'insomnie et qui vous a fait associer le lit ...à l'insomnie! (ou en tout cas à de l'éveil). Réserver le lit au sommeil, et son corollaire le sommeil au lit (pas question de s'assoupir en dehors de votre "fenêtre" de RTPL!) est très efficace pour mieux marquer la rythmicité veille sommeil, ce qui évidemment optimise à la fois le sommeil et l'éveil.
Le seul ajout que l'on peut faire sera d'additionner à toutes ces consignes celle de garder une heure de lever très régulière: elle permettra en effet de renforcer la bonne synchronisation de l'horloge biologique, elle-même garante de la bonne efficacité (et donc qualité) de votre sommeil. Ainsi, même si vous vous couchez plus tard un soir, ne décalez pas votre heure de lever, cela ne fait que malmener votre horloge. D'ailleurs, vous dites bien que vous vous réveillez en général avant le réveil. Si le coucher est vraiment trop tardif, il est préférable de se coucher plus tôt le soir d'après (à partir du moment où vous sentez la somnolence) plutôt que de rester au lit le matin. Au pire, une courte sieste en début d'après midi vous aidera à tenir jusqu'au soir, (inférieure à 15 ou 20 minutes afin de ne pas empiéter sur la pression de sommeil du soir...)
Tous ces éléments vont dans le sens d'une meilleure compréhension, et c'est celle-ci qui vous aidera à assouplir les règles quand vous sentirez qu'elles peuvent l'être.

Rendez vous au prochain "point" de votre stratégie!

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Dernière édition par MORPHEE le Mer 15 Fév 2017 - 8:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Insomnie dépressive   Insomnie dépressive EmptyLun 13 Fév 2017 - 15:11

Bonjour,

Comme promi voici un point après 6 semaines de RTPL.

Et bien, je dois dire que c'est quand même plutôt positif.

Au mois de février, je suis donc passé à 06h15 de sommeil (vs 6h00 en janvier).

Voici mon bilan :
[u]
Points positifs[/u] :
- Pas de difficultés d'endormissement (handicapantes) jusqu'à présent
- Moins de réveils nocturnes (je me rendors après)
- Sentiment d'avoir dormi
- De plus en plus, le réveil qui me réveille
- Un moral plutôt bon et stable

[u]Points négatifs[/u] :
- Toujours pas sommeil, le soir, jamais, peu importe l'activité de la journée, la forme, le moral...je me couche parce que c'est l'heure
- Toujours des pics de fatigue / pique du nez dans la journée (je ne suis même pas sur que je m'endormirais si je m'allongeais mais pourtant j'ai du mal à garder les yeux ouverts !)
- Tachychardie au coucher (difficile voir impossible de s'endormir sur le ventre)
- Toujours des cernes, bruxisme

Voilà je vais donc continuer en février pour voir et augmenter d'un quart d'heure en mars et on verra bien ^^
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MORPHEE
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MessageSujet: Re: Insomnie dépressive   Insomnie dépressive EmptyVen 17 Fév 2017 - 14:58

Félicitations pour ces beaux progrès!
Un endormissement devenu facile grâce à votre meilleure pression de sommeil, des éveils nocturnes qui ne durent pas (je rappelle que tout le monde se réveille la nuit sans nécessairement s'en souvenir, les éveils nocturnes sont parfaitement physiologiques, c'est de ne pas se rendormir qui est problématique), un sommeil qui dure jusqu'à la sonnerie du réveil, un moral qui tient bon, une forme acceptable dans la journée, et excellent signe, la sensation de somnolence qui revient doucement...
Ces améliorations sont bien sûr le fruit de vos efforts, c'est à dire que vous en tenez les rênes, ce qui est quand même une garantie pour l'avenir (quand bien même votre sommeil fléchissait à nouveau, vous savez comment le restructurer).

Sans doute allez-vous progressivement distinguer les pics de fatigue que l'on peut juguler en redevenant plus actif, des somnolences qui indiquent que c'est la bonne heure pour aller se coucher.
Dans le cas où la lutte contre le sommeil est néanmoins trop forte, n'hésitez pas en effet à avancer progressivement votre heure de coucher dès lors que le temps que vous passez au lit est bien "rempli" de sommeil; on vérifie cela en calculant l'efficience du sommeil (temps dormi divisé par temps passé au lit). L'efficience signe la bonne adéquation entre le besoin de sommeil et la durée qui lui est allouée: on n'avance alors l'heure du coucher que si l'efficience est supérieure à 85% pendant plusieurs jours d'affilée.

Encore bravo et continuez à nous donner des nouvelles!

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[b]Pour en savoir plus sur le sommeil : [url=www.reseau-morphee.fr]www.reseau-morphee.fr [/url]- Le site de référence pour le sommeil de 0 à 18 ans :[/b][b][url=www.sommeil0-18.fr] www.sommeil0-18.fr[/url][/b]
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