Bébé 4 mois et demi , insomnie en milieu de nuit

Bonsoir
Je suis maman d'une petite fille de 4 mois et demi que j'allaite.
Le sommeil a toujours été difficile sauf peut être les 2 premiers mois.
Vers 3 mois, tout a commencé à dégénérer.
Fini les siestes d'1h30 le matin et l'après midi... aujourd'hui c'est 30 minutes, voire parfois 10 minutes.
J'ai opté pour une technique5/5/5 ... Ca ne marche jamais, je finis toujours par la lever et la journée continue.... (avec un bébé fatigué....)

Voilà pour les siestes.

La nuit...Beaucoup de choses m'inquiètent:

- pour s'endormir elle cogne sa tête contre le tour du lit ( et les barreaux du lit, j'ai du rajouter une couverture entre le tour du lit et le lit pour éviter qu'elle se fasse mal)

-elle est très agitée, elle tape ses bras contre le matelas, soulève ses jambes....
- et depuis peu, elle se réveille la nuit à 3h30 et ne se rendort pas avant 6h du matin... pendant ce temps, elle chouine sans vraiment pleurer...

Je ne pense pas qu'elle ait faim, elle fait presque 8 kilos, la dernière tétée a lieu à 19h30 avec un coucher à 20h30 (qui en général ne pose pas de problème)re

Je suis désemparée, épuisée. Le pédiatre n'a pas de solutions. Je pense me diriger vers un pédopsychiatre, je trouve ma petite fille vraiment nerveuse. Et je culpabilise : j'ai souffert de sevères insomnies pendant ma grossesse, j'ai surement engendré tous ces problèmes ...

Si vous avez quelques pistes, je suis preneuse...
Merci beaucoup

Tout d'abord soyons clair: vous n'avez aucune raison de culpabiliser!!! ce qui est vrai c'est que nos bébés sont de véritables éponges à émotions, donc si le sommeil est source d'angoisse pour vous alors vous aurez du mal à transmettre un sentiment de sérénité/Sécurité à votre bébé. Votre petite fille se fait l'écho de vos émotions. C'est donc vers la compréhension de votre rapport au sommeil et de vos craintes à vous qu'il faut chercher. Non pas pour vous culpabiliser, mais pour vous rendre une sérénité que vous pourrez transmettre à votre bébé. Si c'est possible pensez aussi à impliquer le papa, qui est peut être lui plus détaché émotionnellement de tout ça.
Une tierce personne vous aidera à y voir plus clair, mais ce n'est pas nécessairement un pédopsychiatre, ça peut être votre médecin, une psychologue, un psychiatre non spécialisé enfant.