Training autogène

Dans le cadre de consultations au centre du sommeil régional, recommandation du TAS. Faute d'indication satisfaisante de praticiens en proximité, me suis initié seul au TAS ( ouvrage de Schultz et de quelques uns de ses disciples ). En quelques mois, obtention de l'état de relaxation par la pratique des 6 exercices du TAS. Mais cette pratique non-dirigée ne m'a apporté aucune amélioration de mon sommeil, même si elle a eu des effets significatifs sur d'autre pathologies connexes ou liées ( colopathie par ex.. ). Bien au contraire, au moment de l'endormissement, le processus de relaxation tend à se déclencher spontanément et contrarie le sommeil. Mes questions : 1° est ce un phénomène connu ? 2 ° pouvez vous m'indiquer par MP les coordonnées de praticiens dans ma région ?

Le training autogène de Schultz et une technique de relaxation et la pratique vous avez apporté une amélioration de certains de vos symptômes. Mais le sommeil ne s'est pas amélioré. Pourquoi? Peut-être parce que vos insomnies ont des composantes cognitives et comportementales qui ne sont pas susceptibles à être améliorés par la pratique de la relaxation. Que se passe-t-il au moment de l'endormissement? Votre corps se détend mais le cerveau ne se lache pas? Quelles sont vos heures de coucehr et de lever?

Merci de votre réponse. Plus de précisions sur le symptôme : Il se produit au moment de l'endormissement, lorsque le corps se détend. C'est comme si le cerveau, toujours en éveil, confondait le message et percevait ce début de relâchement musculaire, prémices du sommeil, comme l'amorce du premier exercice du TAS ( lourdeur ). Cela déclenche une lourdeur de la main et du bras droit, entretient l'état de vigilance et contrarie l'entrée dans le sommeil. En quelque sorte, un conditionnement, un automatisme généré par la pratique du TAS. Conditionnement sans doute favorisé par le fait que les exercices de TAS se sont principalement déroulés en position allongée et, erreur sans doute à éviter, sur le lit où je dors. Depuis plus de trois mois, j'ai arrêté totalement le TAS....principalement pour cette raison. Nonobstant, ma sensibilité ( ou conditionnement ) au TAS reste très forte. En quelques secondes, je peux obtenir les manifestations de l'état de relaxation auto-hypnotique. S'agissant de mes insomnies, elles sont anciennes. Traitement erroné pour le syndrome des JSR avec du Rivotril, suivi avec une grande prudence ( 2 gouttes en moyenne le soir ), puis après consultation Centre sommeil, substitution Zolpidem, toujours consommé avec modération ( 1/2 comprimé ). Outre problème évoqué avec le TAS, sommeil perturbé par des réveils rapides et fréquents. En réponse à votre question, je pratique aussi les TCC recommandées par les site Morphée, notamment la restriction du temps passé au lit. Je me couche et me lève à des heures régulières: coucher vers 23 h ( décalé volontairement de 30mn par rapport à habitudes antérieures ), lever vers 6h30. Je suis convaincu de l'efficacité des TCC, mais il faut en priorité que je puisse me déconditionner du TAS ou mieux, pour pouvoir à nouveau le pratiquer, trouver les moyens de le contrôler. Mon objectif par rapport au sommeil, comme tous les patients de ce réseau : obtenir un sommeil correct au regard de mon âge ( 65 ) et de mes besoins et supprimer le recours aux médicaments...même à dose modérée.

Recadrer le sommeil et passer des médicaments: une excellente idée. Mais on ne peut pas attendre de retrouver le sommeil de nos 20 ans hélas... Le sommeil à 65 ans est plus léger, moins continu et avec un temps d'endormissement et de rendormissement lors de réveils nocturnes plus long. Les siestes (courtes) sont normales, souvent en début d'après-midi. Faites-vous la sieste? Etes vous actif pendant la journée? Une augmentation de l’exercice physique et une exposition à la lumière du jour le matin aide peut augmenter la continuité du sommeil.

Vos informations sont fort intéressantes, mais n'apportent aucune réponse à la question posée qui concerne les relations entre le TAS et le sommeil. N'étant pas hélas résident en IDF, ce forum est ma seule voie de communication avec le réseau Morphée. Suis bien sur attentif à tout témoignage ou expérience en la matière et, comme je l'ai précisé dans mon premier message, suis à la recherche de coordonnées de praticiens qui ont l'expérience du TAS. Ce qui parait de plus en plus rare....Le TAS est encore pratiqué par quelques Sophro, mais sans beaucoup d'expertise. De moins en moins nombreux sont les médecins généralistes qui savent de quoi il s'agit. faut être reste t-il quelques rescapés des années 70/80 dans les CHU ?

Les études sur les techniques de relaxation (TAS entre autres) ont montré une amélioration discrète des troubles d'insomnie chez les patients atteints d'une insomnie primaire (sans autre maladie associée). Cette amélioration passe probablement par un effet sur les systèmes d'éveil cérébrale qui doivent se mettre à l’arrêt afin que les systèmes du sommeil puisse s'activer. Notre hypothèse est que les exercices de relaxation permettent de déconnecter les systèmes d'éveil plus facilement. A ma connaissance les études d'IRM fonctionnel qui permets de mettre en évidence une diminution d'activité dans les centres d'éveil suite aux séances n'ont pas encore été faits donc on ne peut pas vous donner un réponse définitif. Parlez-en à votre médecin généraliste et à votre pharmacie afin d'avoir des coordonnées des thérapeutes à proximité. Il se peut que nos lecteurs ont des bonnes adresse aussi - vous habitez quelle région?

Merci de votre réponse.Malgré les recherches de mon médecin généraliste, je n'ai pas trouvé à proximité de praticien ( psy, notamment ) connaissant le TAS. Je n'ai pas souhaité consulter des sophrologues, dont les officines sont nombreuses, mais dont l'expertise ( dimension psycho ) est loin d'être assurée. En tout état de cause, je connais les 6 exercices de premier niveau qui constituent l'essentiel de leur enseignement. Je réside dans le 29, mais peux bien sur consulter dans les départements limitrophes. Je pense à Rennes ou Nantes qui sont plus susceptibles, au sein de leur CHU, d'avoir des équipes qui connaissent et utilisent encore le TAS. Lors d'une récente émission de TV ( le ventre, notre second cerveau ), j'ai appris que le CHU de Nantes a une équipe de chercheurs spécialisée sur le Syndrome de l'Intestin Irritable, dont les liens avec les pathologies somatiques sont mis de plus en plus en évidence. L'hypnose fait partie de leurs thérapies...

Et si vous contactez l'équipe à Nantes? il se peut qu'ils aient quelques bonnes adresses...