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 Besoin impératif de faire une sieste malgré nuits complètes!

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2 participants
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christou91




Nombre de messages : 2
Date d'inscription : 13/05/2013

Besoin impératif de faire une sieste malgré nuits complètes! Empty
MessageSujet: Besoin impératif de faire une sieste malgré nuits complètes!   Besoin impératif de faire une sieste malgré nuits complètes! EmptyJeu 30 Mai 2013 - 15:17

Déjà présente sur le forum pour des pbs d'insomnie, je vois enfin la qualité de mon sommeil largement améliorée depuis une semaine environ grâce aux anti-dépresseurs prescrits par mon médecin afin de traiter ce qu'il a qualifié de "dépression d'épuisement" générée par mes courtes nuits et mon manque de récupération compte tenu de mes obligations professionnelles auxquels sont venus s'ajouter des soucis familiaux depuis plusieurs mois.

En parallèle, il m'a donc imposé un arrêt de travail d'un mois d'office avec très certainement une prolongation à la suite car mon état de fatigue le laisse sceptique quant à une reprise du travail dans les prochaines semaines... Il m'a également orientée vers un psychiatre afin d'ajuster mon traitement le cas échéant car mon terrain anxieux ne facilite pas les choses...

Bref, ma question porte aujourd'hui sur le besoin impératif que je ressens chaque jour (w-end comme semaine) de faire une sieste d'1/2h environ en tout début d'ap-midi.Même si ce moment de la journée est reconnu comme étant un moment propice au repos, il est difficile de concilier ce besoin impérieux (voire vital!) et les obligations professionnelles...Toutes les techniques de respiration et de sophrologie sont restées sans effet, seul un assoupissement de qqs minutes me régénère.

De plus, en ce qui me concerne, il ne s'agit pas d'un simple "coup de pompe" lié à la digestion mais d'une véritable fatigue écrasante, à me sentir proche du malaise parfois! Dans ces moments-là, la seule parade est de bouger un maximum, aller classer des dossiers, faire du travail matériel mais cela devient vraiment source d'angoisse car je ressens un réel mal-être physique.

Je pensais que le fait de connaître enfin des nuits complètes allait atténuer ce besoin mais il n'en est rien et le fait d'être actuellement en arret de travail ne fait qu'accentuer cette habitude de sieste puisque je n'ai aucun impératif et suis seule à la maison à ce moment de la journée!

Mais je m'inquiète sérieusement à l'éventualité de ma reprise du travail car j'angoisse à l'avance... et cette angoisse m'épuise déjà car je sais qu'elle va inévitablement générer de nouvelles nuits sans sommeil à appréhender la fatigue du lendemain, un vrai cercle vicieux qui me pourrit la vie et celle de toute ma famille...

J'essaie cependant de cultiver une attitude la plus positive qui soit et me dire qu'une fois au bureau, prise dans l'action, ça devrait le faire mais ma dernière tentative de reprise a été un échec, je n'ai pas tenu 48h tant j'étais épuisée...

Merci de m'aider, j'en ai grand besoin! Sleep
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MORPHEE
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Date d'inscription : 29/11/2005

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MessageSujet: Re: Besoin impératif de faire une sieste malgré nuits complètes!   Besoin impératif de faire une sieste malgré nuits complètes! EmptyVen 31 Mai 2013 - 12:02

Dans la mesure où on vous a prescrit un arrêt de travail, cela semble assez judicieux de mettre à profit ce temps libéré pour vous reposer et récupérer d'une fatigue très présente. Si vous dormez bien grâce à votre traitement et que vous avez encore sommeil dans la journée, c'est que le besoin est là et qu'il n'y a aucune raison de ne pas l'assouvir. La seule réticence pourrait être que la sieste entrave le sommeil de la nuit ce qui n'est manifestement pas le cas, grâce au fait que vous gardez ce temps de sieste relativement court et suffisamment tôt l'après midi...
On pourrait même penser que ce serait contradictoire avec votre arrêt de travail de ne pas la faire...
Le creux de vigilance en début d'après midi est, comme vous le dites, tout à fait physiologique, (au cours des 24 heures, l'humain a une propension à dormir à 2 moments: la nuit pendant plusieurs heures, et pour une durée moindre, en début d'après midi).
Dans de nombreuses cultures, surtout là où la chaleur est forte en milieu de journée, le sommeil se répartit en deux plages: l'une la nuit et l'autre vers 14 heures. Ailleurs, là où la sieste n'a pas nécessairement bonne presse, on peut la faire très courte, 15 ou 20 minutes maximum, de façon à garder un sommeil monophasique et sans démarrer un véritable cycle de sommeil. De cette façon la sieste n'empiète pas sur le sommeil lent profond du début de nuit, qui garde ainsi sa bonne architecture, et reste donc de bonne qualité.

Pour que vous puissiez ainsi utiliser à bon escient cette "liberté" (qui vous est non pas seulement offerte mais exigée!), et ne pas vous inquiéter de façon anticipatoire en vous projetant au moment où vous reprendrez votre travail, voici quelques conseils pour cette période à venir, qui est néanmoins un futur où votre besoin de sommeil aura certainement diminué:

Si quelques minutes de sommeil vous régénèrent, vous arriverez peut être à les placer sur votre temps de déjeuner, éventuellement en négociant avec votre travail un lieu où vous pourrez vous "absenter" 10 ou 15 minutes.
Pour pouvoir tirer parti de ce petit temps, vous gagnerez, comme le font par exemple les navigateurs solitaires, à utiliser les techniques de relaxation pour que votre endormissement vienne suffisamment rapidement. De toute façon, même si vous ne dormez pas ou que 3 ou 4 minutes car il vous aura fallu 10 minutes pour vous endormir, une parenthèse d'un petit quart d'heure sans stimulation est bénéfique pour remobiliser efficacement son énergie et continuer plus facilement votre après midi. Parallèlement, votre technique de placer des tâches très actives à ce moment ou juste après est tout à fait judicieuse et efficace, et vous permettra de finir de juguler ce "creux de vigilance " parfaitement physiologique.
Et vous pourrez de toute façon faire la sieste le week-end!
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