problème endormissement

Bonjour Liloute,

Selon mon expérience personnelle, il vaut mieux éviter de s'endormir sur son canapé le soir...pour plusieurs raisons.

D'abord, cela va diminuer votre pression de sommeil pour le reste de la nuit...une fois couchée dans votre lit.Vous aurez surement plus de mal à vous endormir et/ou la nuit sera hachée et/ou vous risquez un réveil trop précoce.

Ensuite, il faut vraiment que votre cerveau associe le lit au sommeil : plus vous trouverez facilement le sommeil dans votre lit, plus vous regagnerez confiance et plus votre lit deviendra un "ami" plus qu'une source de stress.C'est tout un reconditionnement vertueux à opérer.

Bon courage à vous, vous vous posez les bonnes questions je crois!

Neeson

Bonjour Neeson,
Effectivement ce que je vis actuellement confirme vos conseils, en regardant mon agenda du sommeil il y a un mois je faisais beaucoup moins de mauvaises nuits et petit à petit surtout depuis une semaine je revi le calvaire du début de mes insomnies, endormissement difficile dans mon lit, en fait souvent j'ai besoins de m'endormir dans mon canapé et je rejoins mon lit quand je me réveille dans la nuit! Je suis bête d'avoir relâché si vite, je ne me rendais pas compte que c'était tous mes efforts des derniers mois qui faisaient que mes nuits c'étaient nettement améliorer. Je me rend compte de mon erreur et j'espère que en reprenant tout de suite les bonnes habitudes les bonnes nuits reviendront vite.
En fait quand je me couche dans mon canapé c'est vers 2h ou 3h du matin quand je n'ai pas encore pu m'endormir, , mais c'est sur que ce n'était pas à faire, j'ai fait tout ce qu'il ne fallait pas alors que tout s'améliorait pour moi je m'en veut, grrrr

Il ne faut pas s'en vouloir! ca arrive à tout le monde de reprendre parfois des "mauvaises" habitudes...

...C'est vrai que si vous associez le canapé au sommeil et le lit aux tracas,vous allez avoir du mal à vous coucher sereinement...sauf à passer vos nuits dans le canapé mais bonjour les cervicales!!

Donnez vous le temps de remettre la machine en route, il n'y a rien de dramatique à faire un faux pas...ca fait sûrement partie de l'apprentissage et donc de la guérison !

Bonne journée,

Du moment que lors d'un endormissement difficile vous endormez facilement sur le canapé, et que vous vous rendormez à nouveau sans problème quand vous regagnez votre lit, je crois qu'il n'y a pas à s'inquiéter, l'endormissement dès votre lit va revenir spontanément. En revanche, vérifiez bien que le temps que vous passez au lit ne soit pas trop important (et surtout plutôt en deçà de vos besoins), de façon à garder la pression de sommeil de votre côté.
Et tout à fait d'accord avec Neeson, tous vos détours pour arriver à rétablir votre sommeil sont des apprentissages et donc des outils de bonne connaissance de votre sommeil et de ses aléas, indispensable à un sommeil sans problème!

Bonjour,
quelques nouvelles, pas fameuses.
Mes problèmes d'endormissement sont bien encore présent, je suis dans le doute, insomnie psychophisiologique? suite sevrage anxio?....
Est ce normal d'avoir des pics, des périodes sur une ou deux semaines où les insomnies empirent et ensuite redormir 4 à 5 nuits d'affilés, avoir l'impression que tout s'arrange et puis, grande déception, ces fichus nuits redébarquent! Je ne comprend pas, je suis vos conseils, ne reste pas au lit, parfois jusqu'à la nuit blanche, la semaine dernière 4 nuits trés courtes dont 2 nuits blanches d'afillés! même une bonne pression du sommeil ne me fait pas dormir! Mon médecin homéopathe me dit encore que c'est du au sevrage trop rapide de mon anxiolitique, même 6 mois aprés, que ça pouvait durer longtemps! c'est bizarre car les soirs où je ne m'endors pas je ne suis pas spécialement stressé ou angoissé, parfois je me couche super zen, trés confiante, heureuse de retrouver mon lit et pourtant l'endormissement n'arrive pas même si j'ai une bonne pression du sommeil.
Jusqu'à maintenant les 2 tentatives de RTPL/RTS ont échouées surement à cause du sevrage qui était trés dure et j'ai remarqué que me coucher aprés minuit m'angoissait énormément car quand je me couche tard souvent je ne m'endors car ça m'angoisse! donc je pensais reprendre une RTS avec les horaires 23h à 5h ou 23h30 à 5h30 mais je voulais savoir si au lieu de rajouter petit à petit 15 min au coucher je pouvais plutôt les rajouter à l'heure du lever? c'est ce qui me conviendrais je pense le mieu psychologiquement!
Si cette RTS reste toujours trop dure, puis je reprendre un anxio par exemple les soirs où je ne m'endors pas? avec la RTS logiquement les mauvaises nuits ce feraient plus rare et du coup la prise d'anxio s'espacerait également au fil du temps non? y'a t'il un risque de reprendre un anxio 6 mois aprés un sevrage? ça ne risque pas de perturber encore une fois mon cerveau qui est si compliqué en ce moment?
je revois ma psychologue mais je cherche des solutions de mon côté.

Désolé pour toutes ces questions mais j'ai vraiment besoins de vos conseils  car je suis un peu perdu, je me prend beaucoup la tête!

Le sommeil n'est pas uniforme, et parce que de nombreux paramètres sont impliqués dans son bon déroulement, il est sujet à des variations... qui ne doivent pas pour autant vous faire perdre de vue les progrès que vous avez accomplis!
Insomnie psychophysiologique ou sevrage, ou anxiété sont autant de causes principales pouvant expliquer vos troubles du sommeil, et elles peuvent se substituer les unes aux autres au cours du temps et de votre cheminement... Les bonnes habitudes de sommeil (qui sont au départ spontanées!), restent pertinentes comme repères dans tous les cas, c'est pourquoi je ne peux que vous inviter à poursuivre ce que vous avez entrepris!
La bonne mise en œuvre de la restriction du temps passé au lit a été probante il y a 3 mois pour vous, les "rechutes", parfaitement normales et classiques: même les bons dormeurs ont parfois des périodes de moins bon sommeil. Par ailleurs, c'est la durée qui permet de conforter les progrès accomplis...

C'est bien l'heure du lever que l'on doit garder fixe car c'est ce qui permet de renforcer la bonne rythmicité de notre cycle veille sommeil. En ce qui concerne le coucher, il est important que ce soit votre somnolence (et pas l'heure à votre montre!) qui en détermine l'horaire; cela n'assure pas systématiquement l'endormissement comme vous le décrivez, mais cela garantit que vous êtes dans la période de propension au sommeil.
Si vous sentez l'anxiété croître parce que l'heure tourne, fixez-vous un cap raisonnable à partir duquel vous pourrez envisager d'aller vous coucher quitte à avoir une heure de lever un peu matinale... Une fois que vous vous sentirez à nouveau confiante dans votre sommeil, vous pourrez déplacer cette fenêtre un peu plus tard dans les 24 heures.

Enfin, continuez bien à travailler sur la bonne gestion de votre anxiété, en mobilisant les ressources (autres que médicamenteuses) qui ont déjà bien fonctionné pour vous.

Bon courage et tenez bon!

Bonjour,
merci pour votre soutien et merci d'être toujours présent pour me rebooster:D 
ça va mieu grace à de bonnes nuits qui me redonne confiance depuis 2 semaines environ. Sur une semaine, 2 nuits trés courtes, grand max 1h de sommeil comme la nuit dernière où je me suis endormi que après 6h du matin pour m'être réveillé vers 7h par mon grand. Sinon les 4 nuits précédentes étaient exquises  , endormissement entre 23h30/00h30 et réveil entre 8h/9h, oui je sais il faut pas  mais depuis le début de mes insomnies j'étais incapable de dormir comme ça le matin, surement à cause d'anxiété donc là j'en ai profité, surement aussi pour ça que la nuit dernière était raté, il y avait aussi de l'angoisse et agacement. Je me dis que mon problème de sommeil s'estompe surement vu que j'arrive enfin à refaire des mini grasse mat. Bon à partir de demain je remet le réveil à 7h, il ne faut pas trop être gourmande:D, la thérapie avec ma psychologue me fais du bien, c'est mon pillier, elle me laisse travailler seule, mais elle est là pour m'encourager, me proposer des petits conseils. Elle m'a conseillé l'hypnose, m'a donné plusieurs nom, seulement voilà c'est les vacances et aucun ne répondent, snif.
Sinon j'ai toujours ce soucis pour les activité à faire pendant une nuit d'insomnie, le jour je me dis si tu ne dors pas ce soir pas grave du tout, pas la fin du monde, tu feras ci, tu fera ça, tu ne comatera pas sur le canapé.... et au moment venue je suis incapable de bouger, de faire quoi que ce soit à part regarder la tv! d'où peut venir ce blocage? pourtant je suis certaine que si je restais active (pas trop!), faisais des choses comme la journée ces nuits d'insomnie ne m'angoisseraient plus du tout!
Je pense la prochaine fois si je n'arrive pas à m'endormir à me lever et ne pas retenter le coucher avant 5h du matin sauf si je ne tiens pas le coup! car me coucher, me relever, me recoucher, me relever.... ça m'énerve, m'angoisse, me stress.... de toutes manière je fini toujours par m'endormir que après 5h donc pourquoi insister?
J'ai également trouvé dans le commerce un livre de coloriage pour adulte anti-stress, des mandalas, apparemment ce coloriage permet de ce vider la tête, de méditer, de réguler sa respiration... je l'ai acheter, moi qui adore dessiner, faire du coloriage avec mes loulous je pense que ça devrait me convenir comme activité.
Bonne fin de journée et encore merci.

Prévoir les activités des moments où on ne dort pas est très utile pour aider à se lever et pour ne pas partir somnoler devant la télé. Il est important que l'activité soit bien différenciée du sommeil (même si elle doit être quand même suffisamment calme pour vous laisser ressentir les signes de somnolence qui reviennent), mais il faut également proscrire les écrans, dont la lumière risque de retarder encore plus votre endormissement!

Le temps pendant lequel on doit rester "debout" avant d'aller se recoucher est variable. On donne souvent comme repère de rester hors du lit pendant une durée au moins équivalente à celle que l'on est resté au lit sans dormir. Cela permet de ré-accumuler une pression de sommeil suffisante pour le ré-endormissement... Bien sûr, ce sont les signes de somnolence qui donnent le meilleur signal pour aller se recoucher, celui qui indique que notre organisme est prêt à rebasculer dans le sommeil!

Vous avez tout à fait raison de relier vos nuits satisfaisantes en durée mais un peu trop longues sur le matin(!), à la difficulté d'endormissement le soir suivant: votre pression de sommeil était certes basse mais en plus votre rythme était décalé... En tout cas, vous semblez avoir bien appris à relativiser, une aide précieuse pour retrouver un sommeil convenable... Bon courage Liloute, vous êtes sur la bonne voie!

Bonsoir,
Oui effectivement, relativiser les choses, dédramatiser... c'est la meillleure chose à faire.
Maintenant même si j'ai toujours dans la journée des pensées pour ces insomnies "JE M'EN FOU !" et je le pense vraiment, ma psychothérapeute me dit que si je commence à fonctionner comme ça c'est que je lache enfin prise et que je suis dans le cercle vertueux. Ce fameux lacher prise que je ne comprenais pas maintenant oui je comprend et ça m'aide.
vous me parlez de cette somnolence à ressentir pour ce recoucher, le soucis c'est que cette somnolence je la ressens très vite dès que je me relève et lorsque je me recouche je ne m'endors pas quand même, c'est pour cela que je veux essayer pendant une insomnie de ne pas me recoucher avant plusieurs heure, vers 5h afin que l'angoisse ne s'installe pas du tout jusqu'à l'endormissement même tartif. Si je fais cela à chaque fois je pense que çà ne peut que faire fuire mon probleme d'insomnie, qu'en pensez vous?

Vous avez tout à fait raison, il est inutile et même contreproductif de se recoucher tant que l'anxiété de performance ("il FAUT que je m'endorme") est présente.
Bravo pour le fameux lâcher prise, c'est vrai que le fait même de s'endormir nécessite de s'abandonner...

Bonjour,
Je viens donner quelques nouvelles.
Mes insomnies ont diminuées sauf en cas de periodes de stress où elles ce rapproche.  Je peux dormir 5, 6 nuits parfaites de suite, mais vu que j'accumule les soucis en ce moment mon sommeil peut régresser très vite. Quand je ne m'endors pas le soir c'est jusqu'à 6h du mat, je dors en général 1h, les journées sont longues du coup!
Je respecte au mieu vos conseils, si je ne le fais pas les angoisses des mauvaises nuits reviennent vite! Je fais encore des erreurs mais celles ci me permettent ensuite d'améliorer mon travail pour me débarrasser définitivement de ces mauvaises nuits.
C'est très facile de rentrer dans le cercle vicieux de l'insomnie mais très dure d'en sortir! Mais c'est possible, il faut persévérer, quand les progrès ce font sentir on ce sent tellement bien et fière.

Bravo Liloute d'avoir amorcé le cercle vertueux! En plus du fait d'être sur la bonne voie avec de plus en plus de nuits satisfaisantes, cela met en évidence que vous avez repris du contrôle sur votre sommeil même quand celui ci se fragilise et que vous pouvez donc le rectifier...
Attention encore à ne pas trop anticiper les difficultés, peut être allez-vous avoir des nuits d'insomnie qui ne dureront pas jusqu'à 6 heures, mais que vous vous rendormirez un peu ou même bien avant...
Rappelez vous que rien n'est systématique!

Bonjour Morphée,
Merci pour le conseil, mes 2 dernières insomnies je me suis endormie avant 3h car je me suis dis, que oui il y a pas de raison que je m'endorme que vers 6h! En fait si je comprend bien c'est moi qui programme inconsciemment mon heure d'endormissement?
J'ai remarqué au cour de cette année d'insomnie que les périodes où j'ai des nuits d'1h et bien ces nuits sont plus espacés que les nuits où je m'endors avant 3h ou 2h, vous comprenez ce que je veux dire? C'est là que je me dit que une RTS serait idéale pour égaliser ces nuits! Mais celà m'angoisse, c'est trop cadrer pour moi! Pourtant je suis certaine que celà fonctionnerait avec un peu de volonté.

Bravo pour la reprogrammation positive de vos anticipations, c'est une excellente façon de briser le cercle vicieux de l'insomnie, indispensable à l'amélioration de votre sommeil.
Concernant la restriction, vous pouvez adopter une restriction du temps passé au lit (et pas nécessairement du sommeil total), avec l'idée d'ajuster au mieux le temps dormi au temps que vous passez au lit.
En vous relevant quand vous ne dormez pas, vous allez dans le même sens, ce qui vous permet en plus de mieux associer le fait d'être au lit à celui de dormir.
Il est parallèlement important de garder une heure de lever très régulière, quelle qu'ait été la nuit, et de faire plutôt varier l'heure de coucher en fonction de votre somnolence (en la reculant au mieux, pour une pression de sommeil optimale!)
Gardez votre capacité à vous laisser surprendre par votre sommeil, vous êtes sur la bonne voie!

Bonjour,
Ma dernière visite remonte à Octobre, je vais bien, toujours des insomnies, j'ai l'impression qu'elles s'espacent mais vraiment tout doucement. En fait ce sont des vagues, j'ai des périodes où je peux dormir 10 nuits de suite parfaite, où je vais dormir de 7 à 9h et puis suffit d'un tout petit stress pour me replonger dans une vague d'insomnie qui va durer de 1 à 2 semaines, où je pourrais dormir que 2 ou 3 heures pendant plusieurs nuits! mais je les gères beaucoup mieu, ces nuits ne m'angoisse plus, elles m'agacent certe! et aussi me font vite reperdre confiance en mon endormissement. Mais quel bonheur les périodes où je dort parfaitement, je crois que je n'avais jamais dormi comme ça depuis mon enfance, je respecte les règles d'hygiène du sommeil, me couche quand je commence à somnoler sur mon canapé, dans le noir, sans tv, zen, repas du soir léger.... et depuis que les effets du sevrage de mon anxio ont disparues c'est la aussi que mon sommeil c'est nettement amélioré, plus aucun cauchemards depuis des mois, je fais des rêves normaux car avant ils étaient vraiment bizare, je peux faire une nuits complète sans me rêveiller   
C'est long mais je sais que un jour je ne ferais plus du tout d'insomnies, à part de temps en temps comme tout dormeur   
J'ai failli plusieurs fois reprendre un médoc mais heureusement aussi bien mon médecin homéopathe que mon médecin traitant m'ont fortement déconseillé, m'on dit de tenir le coup, que avec le temps ce problème disparaitrait, et vous bien-sur toujours là pour donner des conseils, pour réconforter, je vous remercie beaucoup pour votre présence sur ce forum   
Je vais donc continuer mon travail et espére que la prochaine fois que je passerais vous donner des nouvelles ça sera pour vous dire que je ne fais plus aucune insomnies   
Bonne journée à tous.

Merci de votre témoignage, à la fois réaliste et plein de sagesse, car oui la confiance en ses propres capacités à bien dormir peut mettre du temps à revenir quand elle a été malmenée par de longues périodes d'insomnie.
Il n'empêche que ces moments difficiles semblent se réduire en fréquence et en durée, et surtout vous avez des outils à mettre en œuvre dès que vous les voyez réapparaitre.
Peu à peu, vous allez vous retrouver comme "tout dormeur" pour reprendre votre expression, c'est à dire sans être alerté par une mauvaise nuit ponctuelle, laquelle peut effectivement arriver à tout à chacun!

Bonjour à tous,
celà doit faire je pense pas loin de 2 ans que j'ai donné les dernières nouvelles.
Donc j'ai de bonnes nouvelles, mes insomnies ne sont que mauvais souvenirs, trés trés mauvais souvenirs qui me hantent chaque jour mais ne m'empêchent pas d'avancer, bien au contraire, j'ai vécue mes insomnies comme une véritable maladie qui me grignotait phisiquement et psychologiquement, grace au réseau morphée j'ai combattue cette maladie , aujourd'hui je vais pas dire que je suis guérrie mais plutôt en bonne voie de guérison, comme beaucoup de monde je fais une petite insomnie 1 fois par semaine voir 1 fois toutes les 2 semaines, j'ai trouvé mon rythme de coucher/levé, 6h à 7h de sommeils est idéal pour moi, + me fatigue pour la journée! Je ne fais plus de cauchemard, je ne me lève plus 4 fois par nuit pour aller au wc, je me couche le soir dès que la somnolence arrive et en général je m'endors dans la minute qui suit, si je ne m'endors pas tout de suite parfois il suffit de me lever, boire un verre d'eau et je me recouche aussitôt et m'endort, si à 1h du matin je ne dors toujours pas je prend un petit somnifère (1 fois par semaine ou toutes les 2 semaines) qui m'aide bien sinon le lendemain je ne tiens pas la route, je tiens à préciser que ce même somnifère il y a 3 ans ne me faisait aucun effet donc mes insomnies ont vraiment évoluées positivement!
Je vis différemment aujourd'hui, plus sainement, je prend la vie du bon côté et arrête de me focaliser sur mes problèmes, ces 3 années d'insomnies surtout la 1ère année m'ont marquées et m'ont fait comprendre qu'il fallait que je me bouge, que je compte que sur moi même, que je refasse des projets, pour moi! pas que pour les autres, mes enfants, mon mari....
Je retravaille depuis 1 an 1/2, peu d'heures car je dois m'occuper de mon grand qui est autiste mais celà me fait beaucoup de bien, je revis, et puis j'ai des projets, dont un qui est de créer mon association pour enfants autistes.....
Je suis encore persuadés que la prise du lysanxia à long terme et n'importe quand n'importe comment a déclanché cette période de grosses angoisses ce qui a déclanché ensuite ces insomnies qui sont devenues chronique.
Tout ça pour dire à tous ceux qui aujourd'hui vivent la même chose que j'ai vécu ces derniers années, tenez bon, ne lachez pas prise, un jour vous aussi vous redormirez écoutez bien les conseils du réseau morphée et puis surtout tant que l'on ce focalise sur notre sommeil on fait des insomnies, il faut s'occuper l'esprit à longueur de journée, avoir des pensées positives et au fils des jours, petit à petit on pense de moins en moins à nos insomnies qui du coup diminuent jusqu'à disparaitre. Oui je sais c'est facile à dire mais j'y suis arrivé.
Bon courage à tous et merci Morphée
Bonnes fêtes de fin d'année

Un très grand merci pour ce témoignage tout à fait roboratif!
L'excellente modification de votre nouvelle perspective est impressionnante, vous avez réussi à changer de façon efficace vos façons de penser le sommeil et les craintes qui allaient avec, et de ce fait diminué les freins qui entravaient votre endormissement ou ré-endormissement.
Vous montrez bien ainsi que pour vous du moins, c'est la perte de contrôle de ce qui permet le sommeil et donc la prise anarchique de traitement médicamenteux qui a entrainé l'insomnie chronique.
Je souligne les ingrédients de ce changement qui peuvent être repris par tout insomniaque:
- [i]j'ai trouvé mon rythme [/i](avec un temps de sommeil ajusté à ses propres besoins),
- [i]je me couche le soir dès que la somnolence arrive [/i]
- [i]si je ne m'endors pas tout de suite parfois il suffit de me lever, boire un verre d'eau et je me recouche aussitôt et m'endort[/i],
- et la prise occasionnelle d'un somnifère (rien ne sert de diaboliser des béquilles qui peuvent fonctionner, tant qu'elles restent ponctuelles)
- [i]je prends la vie du bon côté et arrête de me focaliser sur mes problèmes[/i],
- [i]il fallait que je me bouge, que je refasse des projets, [/i]

Félicitations pour cette excellente restructuration, et bonne poursuite de vos projets!