Au delà de l'excitation d'être en vacances dans une belle station de sports d'hiver
, plusieurs explications peuvent éclairer ce que vous décrivez.
Tout d'abord, la diminution de l'oxygène en altitude peut créer une hypoxie nocturne surtout s'il existe déjà un trouble repiratoire. L'amélioration au bout de quelques jours s'expliquerait alors par un changement de la sensibilité au CO2 à la fois au niveau des chemorecepteurs et au niveau rénal.
D'autre part, l'accélération du rythme de la respiration en altitude et l'augmentation de son amplitude peuvent créer une hyperventilation et de petites apnées centrales à l'endormissement (en sommeil léger), ce qui peut favoriser un sommeil fractionné. La normalisation du sommeil s'expliquerait alors par la normalisation de l'hypocapnée en quelques jours.
Enfin, on peut aussi chercher une explication du côté des modifications dans le conditionnement du coucher (environnement, literie différents) pendant une période de vacances. L'idée -tenace- que le sommeil est moins bon en altitude peut suffire à induire des perturbations. Qu'en est-il durant les autres vacances? Se produit-il parfois la même chose ailleurs qu'en altitude?