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 Somnifères sans effet

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dld




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Date d'inscription : 09/11/2009

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MessageSujet: Somnifères sans effet   Somnifères sans effet EmptyLun 9 Nov 2009 - 9:36

Bonjour,
Suite à une soutenance de thèse (obtenue quand même) qui s'est assez mal déroulée début juillet (j'ai été descendu par les membres du jury sur des points qui étaient surtout du ressort de mon directeur de recherche), j'ai ce que j'appelle des "insomnies" (peut-être n'est-ce pas le terme exact).
Tout le monde m'avait dit que je risquais d'avoir un contrecoup après qui pouvait durer une quinzaine de jour. Je n'y ai pas trop fait attention en me disant que cela allait passer.
Au bout de trois semaines, j'ai quand même pris rendez-vous avec mon médecin, je mettais entre une et deux heures à m'endormir, je me réveillais trois à quatre fois dans la nuit et surtout je me réveillais définitivement après 4:00 du matin.
Mon médecin m'a alors prescri du Stillnox en me disant qu'il agissait au bout d'environ 10 à 15 mn. J'ai mis une heure à m'endormir la première nuit (il y avait un mieux) et j'ai ensuite fait plusieurs nuit blanche à la suite malgrès le Stillnox (effet paradoxal possible inscrit sur la notice).
Pas de chance, il est ensuite parti en vacance la semaine suivante juste quand j'ai essayé de le recontacter. Un ami m'a alors conseillé de la phyto : passiflore et eschtolsia. Pas de changement, y compris pendant mes propres vacances.
A mon retour j'ai pu reprendre contact avec mon médecin traitant qui m'a prescrit du Rivotril (7 gouttes pour commencer pendant une semaine, puis réduction progressive jusqu'à arrêt complet). En dessous de 5 gouttes, le produit ne faisait plus d'effet. Il m'a alors conseillé de remonter à 7 gouttes, mais là, plus d'effet non plus. J'ai ensuite alors pris du Noctamide (rien non plus).
A ce moment, j'ai commencé à avoir des crises d'angoisses, des vomissements systématiques tous les matins (que j'ai toujours) et des idées très noires. Mon homéopathe m'a alors prescrit surtout des granules pour les contrer. 15 jours plus tard, je suis retourné voir ce dernier, les angoisses étaient de pires en pires et le diagnostic de dépression était évident pour mes deux médecins.
Je suis actuellement suivi par un psy depuis début octobre qui m'a prescrit du Seroplex (20 mg dès le départ, les effets secondaires ont été assez important la première semaine) et m'a dit d'arrêter le rivotril et m'a prescrit du Théralène (commencé à 3 gouttes et fini à 10). Le sommeil était toujours aussi agité et peu profond avec des nuits d'insomnies malgrès le théralène.
J'ai été arrêté aussi dix jours après une pseudo-sciatique. Mon médecin traitant m'a alors donné en plus de l'anti-inflammatoire de l'Atarax qui ne faisait pas plus d'effet.
Pendant cette période, j'ai noté mes heures de couché, d'endormissement, de réveil et de levé. La conclusion du psy était que je faisais bien quatre cycles de sommeil d'environ 1h30 par jour, mais pas d'une traite et pas à la suite. Je m'explique : comme je dors assez mal, je m'éfondre tous les soir entre 17:30 et 18:30 environ sur mon canapé (je termine assez tôt mon travail). Ensuite, je me couche vers 22:30, je mets une bonne heure, voire plus à m'endormir enfin et je me réveille toutes les 1:30 environ avec un réveil définitif vers 4:30. Sa suggestion a été de supprimé toutes les sources de bruit (pas de musique ou de radio avant de m'endormir, chose que je faisais plutôt que de me retourner dans mon lit à ne rien faire), pas de lumière (j'ai retourné mon réveil de façon a ne pas voir les diodes) et m'a augmenté mon anti-dépresseur 30mg (j'ai compris que le Séroples n'était pas un AD léger et que déjà 20 mg était une sacrée dose, alors 30...). Il y a effectivement eu un changement, j'ai dormi cinq heures sans me réveiller la première nuit (de jeudi à vendredi dernier), mais pas de bol, dès la nuit suivante, je me suis réveillé définitivement à 3:00 (j'ai donc, je pense, perdu un cycle de sommeil dans ma nuit).
La conclusion que je fais de tout ça, c'est que, oui, j'ai conscience que je dors, mais en pointillé pendant ma nuit, sinon je ne tiendrais pas. Je commence aussi fortement à fatiguer (pour preuve la psedo-sciatique plus une vieille tendinite qui se rouvre) et surtout que les médicaments que l'on me donne (pas anodins d'après tout le monde) ne fonctionnent pas alors qu'ils le devraient (tous les médecins qui me suivent commencent à s'arracher les cheveux).
Si vous avez des suggestions, je suis preneur.
Merci de votre "écoute"
D.
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dld




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MessageSujet: Re: Somnifères sans effet   Somnifères sans effet EmptyLun 9 Nov 2009 - 9:42

J'ai oublié de préciser qu'avant, je m'endormais en cinq minutes, que je faisais des nuits complètes d'un coup et que je me réveillais une minute avant mon réveil, même si mon heure de réveil changeait (comme si j'avais une horloge dans la tête). C'est surtout ce changement qui me fait aussi un peu paniquer
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MORPHEE
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MessageSujet: Re: Somnifères sans effet   Somnifères sans effet EmptyMar 10 Nov 2009 - 18:08

LE sommeil évolue au fil de la vie, et est le reflet de nombreux facteurs...Vous semblez bien suivi. Le seroplex est à considérer comme une béquille le temps que votre jambe (le moral en l'occcurence) se consolide. C'est un médicament qui contribue progressivement à améliorer le sommeil à condition de faire attention à son rythme...
A quel moment de la journée le prenez-vous ?
Méfiez-vous de la sieste en rentrant de votre travail ; elle entame votre capital sommeil pour la nuit qui suit et en modifie l'architecture...un temps de repos après le déjeuner est moins néfaste.
Gardez confiance, il faut du temps.
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dld




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MessageSujet: Re: Somnifères sans effet   Somnifères sans effet EmptyMar 10 Nov 2009 - 19:18

Merci beaucoup pour la réponse. Actuellement, ce qui me mine beaucoup, c'est surtout le fait d'être fatigué sans pouvoir pour autant dormir. Je pense vraiment insister sur ce point à la fois avec mes médecins et mon psy pour envisager quelque chose de plus concret et surtout de moins "chimique"
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MORPHEE
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MessageSujet: Re: Somnifères sans effet   Somnifères sans effet EmptyLun 16 Nov 2009 - 11:05

C'est le principe de l'insomnie psychophysiologique qui entraine une "deconnection" du lien entre fatigue et capacité à dormir, qui deviennent indépendants. Vous trouverez des informations sur le sujet sur notre site : http://www.reseau-morphee.fr/le-sommeil-et-ses-troubles-informations/insomnies-apnees/pourquoi-linsomnie/insomnie-psychophysiologique.
Des solutions existent.
Bon courage !
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